De la Gauche à la doite: Khady WADE, Abdoulaye Djiby SAMBOU, Babacar DIOP et un Notable de Ngallèle
Le coordonnateur de Claire Enfance a déploré samedi le manque de volonté manifeste de certains parents d’inscrire leurs enfants aux registres de naissance de l’état civil, en insistant sur les nombreuses répercussions négatives que peut engendrer cette négligence sur l’avenir de l’Enfant.
Babacar DIOP qui s’exprimait au cours d’une grande mobilisation sociale à Ngallèle, initiée par son organisation avec le soutien de la Caritas Espagnole, a révélé que d’importants cas ont été enregistrés dans la Commune et ses environs.
« Plus de 80 inscriptions à l’état civil ont été faites grâce à l’intervention du Procureur de la République. C’est fort de ce constat que nous avons demandé à notre partenaire Espagnole de nous soutenir dans ce combat », a expliqué M. DIOP.
« Nous nous sommes constitués en sentinelles pour protéger les enfants. Vous pouvez nous alerter à chaque fois qu’un cas est constaté. Nous ferons alors toutes les démarches nécessaires pour l’inscrire et lui délivrer un justificatif de sa naissance », a-t-il déclaré.
Le choix de Ngallèle pour abriter ces échanges, est stratégique et découle du fait que plusieurs cas y oint été décelés. La mobilisation du comité de quartier pour la protection de l'enfant a été alors engagée par Claire Enfance pour éveiller les habitants de cette zone sur les dangers de la non-inscription.
« Certains élèves ont délaissé les bancs parce que leurs actes de naissance étaient faux », a déploré M. DIOP, rappelant au public Ngallélois que cette situation est un frein à son éducation et à l’épanouissement futurs de l’enfant.
Au cours de cette séance d’information, Abdoulaye Djiby SAMBOU, le chef de service régional du développement communautaire a introduit une communication portant sur le thème : « l'inscription des enfants à l’état civil, un devoir pour les parents, mais aussi un droit pour les enfants ».
De l’acte de naissance et de mariage, en passant par les types de centre d’état civil, d’officiers en charge de ces demandes et les formes de déclaration, les processus ont été clairement élucidés à travers un dialogue pédagogique et de fructueux échanges.
« La mention de l’enfant dans le registre de naissance permet à ce futur citoyen de jouir pleinement de ses droits et de ménager des preuves officielles de sa vie », a indiqué M. SAMBOU
Khady Wade, la présidente du Comité de quartier pour la protection de l'enfant a salué la tenue de ce conclave à Ngallèle, en notant qu’en prélude à cette rencontre, cinq (5) communicateurs traditionnels ont été mobilisés pour annoncer l'activité.
En saluant l’implication de la Claire Enfance pour stopper le fléau, elle a fortement invité les participants à s’impliquer pour éradiquer ce mal dans cette localité.
Pour la sécurité et la sauvegarde de l’avenir des enfants, des témoignages forts ont été adressés, ponctués par des appels à la synergie, de la part du président de l’association des jeunes et de celui des Parents d’Élèves de Ngallèle.
Claire Enfance poursuit sa démarche. Elle se rendra demain à BANGO.
Quelques images de la Mobilisation
Babacar DIOP qui s’exprimait au cours d’une grande mobilisation sociale à Ngallèle, initiée par son organisation avec le soutien de la Caritas Espagnole, a révélé que d’importants cas ont été enregistrés dans la Commune et ses environs.
« Plus de 80 inscriptions à l’état civil ont été faites grâce à l’intervention du Procureur de la République. C’est fort de ce constat que nous avons demandé à notre partenaire Espagnole de nous soutenir dans ce combat », a expliqué M. DIOP.
« Nous nous sommes constitués en sentinelles pour protéger les enfants. Vous pouvez nous alerter à chaque fois qu’un cas est constaté. Nous ferons alors toutes les démarches nécessaires pour l’inscrire et lui délivrer un justificatif de sa naissance », a-t-il déclaré.
Le choix de Ngallèle pour abriter ces échanges, est stratégique et découle du fait que plusieurs cas y oint été décelés. La mobilisation du comité de quartier pour la protection de l'enfant a été alors engagée par Claire Enfance pour éveiller les habitants de cette zone sur les dangers de la non-inscription.
« Certains élèves ont délaissé les bancs parce que leurs actes de naissance étaient faux », a déploré M. DIOP, rappelant au public Ngallélois que cette situation est un frein à son éducation et à l’épanouissement futurs de l’enfant.
Au cours de cette séance d’information, Abdoulaye Djiby SAMBOU, le chef de service régional du développement communautaire a introduit une communication portant sur le thème : « l'inscription des enfants à l’état civil, un devoir pour les parents, mais aussi un droit pour les enfants ».
De l’acte de naissance et de mariage, en passant par les types de centre d’état civil, d’officiers en charge de ces demandes et les formes de déclaration, les processus ont été clairement élucidés à travers un dialogue pédagogique et de fructueux échanges.
« La mention de l’enfant dans le registre de naissance permet à ce futur citoyen de jouir pleinement de ses droits et de ménager des preuves officielles de sa vie », a indiqué M. SAMBOU
Khady Wade, la présidente du Comité de quartier pour la protection de l'enfant a salué la tenue de ce conclave à Ngallèle, en notant qu’en prélude à cette rencontre, cinq (5) communicateurs traditionnels ont été mobilisés pour annoncer l'activité.
En saluant l’implication de la Claire Enfance pour stopper le fléau, elle a fortement invité les participants à s’impliquer pour éradiquer ce mal dans cette localité.
Pour la sécurité et la sauvegarde de l’avenir des enfants, des témoignages forts ont été adressés, ponctués par des appels à la synergie, de la part du président de l’association des jeunes et de celui des Parents d’Élèves de Ngallèle.
Claire Enfance poursuit sa démarche. Elle se rendra demain à BANGO.
Quelques images de la Mobilisation