Le philosophe et professeur à l’université américaine de Colombia plaide pour la circulation des œuvres des guides religieux. Se prononçant sur le sujet à l’occasion de l’anniversaire de la disparition de l’ancien khalife des Tidjanes Serigne Mansour Sy Boroom daara ji, Pr Souleymane Bachir Diagne souligne l’importance de traduire les œuvres des guides religieux du Sénégal dans les langues de travail académique.
Serigne Ahmed Dème, Seydi Hadji Malick Sy, Serigne Touba, Baye Niasse et tous les autres illustres guides religieux du Sénégal ont contribué au rayonnement de la pensée humaine. Et dans le souci de la vulgarisation de leurs écrits dont certains sont parfois méconnus, Pr Souleymane Bachir Diagne a insisté sur la nécessité de leur circulation.
Pour le philosophe sénégalais, ce qui rend vivante l’œuvre d’une personne, c’est sa circulation. C’est pourquoi il plaide pour une bonne circulation et une bonne conservation des manuscrits des guides religieux. «J’ai visité certaines bibliothèques, mais souvent certains livres sont très délabrés. Pour l’instant, les langues les plus utilisées dans le monde académique sont l’anglais et le français. Donc, il urge que les manuscrits des guides religieux soient traduits dans ces langues», indique Pr Souleymane Bachir Diagne qui insiste sur la pertinence de la circulation des œuvres de nos guides religieux. «De ce fait, les intellectuels pourront les lire et en discuter», souligne-t-il.
Pour l’auteur de «Comment Philosopher en Islam», il ne suffit pas simplement d’en faire des poèmes et de les chanter. Il faut que ces manuscrits soient édités en tenant compte des normes actuelles de l’édition pour qu’ils puissent avoir une pénétration académique adaptée.
SENEPLUS
Serigne Ahmed Dème, Seydi Hadji Malick Sy, Serigne Touba, Baye Niasse et tous les autres illustres guides religieux du Sénégal ont contribué au rayonnement de la pensée humaine. Et dans le souci de la vulgarisation de leurs écrits dont certains sont parfois méconnus, Pr Souleymane Bachir Diagne a insisté sur la nécessité de leur circulation.
Pour le philosophe sénégalais, ce qui rend vivante l’œuvre d’une personne, c’est sa circulation. C’est pourquoi il plaide pour une bonne circulation et une bonne conservation des manuscrits des guides religieux. «J’ai visité certaines bibliothèques, mais souvent certains livres sont très délabrés. Pour l’instant, les langues les plus utilisées dans le monde académique sont l’anglais et le français. Donc, il urge que les manuscrits des guides religieux soient traduits dans ces langues», indique Pr Souleymane Bachir Diagne qui insiste sur la pertinence de la circulation des œuvres de nos guides religieux. «De ce fait, les intellectuels pourront les lire et en discuter», souligne-t-il.
Pour l’auteur de «Comment Philosopher en Islam», il ne suffit pas simplement d’en faire des poèmes et de les chanter. Il faut que ces manuscrits soient édités en tenant compte des normes actuelles de l’édition pour qu’ils puissent avoir une pénétration académique adaptée.
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