Grands commençants d'une deuxième langue étrangère en classe de 2de au lycée Faidherbe de Saint Louis en 1971-1972, mes camarades et moi avions très vite été rassurés dès la première rencontre avec notre prof d’espagnol par la bonne humeur , son allure jeune et débonnaire mais aussi par sa ponctualité. Débordant de vie et d'énergie naturelle mais exigeant et très rigoureux à la tâche, il nous communiqua sans effort cette envie sans doute nécessaire à l'apprentissage d'une langue vivante parlé courant d'un pays de grand soleil : Le Royaume d’Espagne de la chaleureuse façade méditerranéenne encore paré de quelques reliques du Grand siècle d’or (1492-1681) qui avait connu son apogée sous l’Empereur Charles Quint.
La langue espagnole était le choix préféré de la majorité des élèves. Cette aura de la langue était spontanément transposée sur les professeurs de l’idiome du castellano. C’est donc avec beaucoup d’appréhensions et de curiosité que nous attendions la première rencontre avec Monsieur Diène, notre prof d’espagnol. Point de déception et beaucoup d’enthousiasme à chaque cours d’espagnol ! Bénéficiaires privilégiés au quotidien de sa généreuse empathie nous fûmes très attentifs aux exigences phonétiques d'un vocabulaire de grande musicalité qu’il maniait avec confort et dextérité. Accrochés aux illustrations et supports didactiques d’un exercice de moins en moins contraignant, fascinés par sa locution soignée et son aisance portées par les flots de belles expressions tirées du génie de la langue de Cervantès.
Don Quijote de la Mancha et son âne semblaient être ses copains dans leurs aventures de tous les jours, tant son humour était intelligent et plein de sagesse, notamment cette belle leçon d'humilité reprise par Jean de la Fontaine dans : "Le meunier, son fils et l'âne" et dont la version traditionnelle en ouolof a été popularisée par Youssou Ndour dans une très belle chanson intitulée : « Womat ou Gorgui Nena ». Assurément, la sagesse est une valeur universelle. De cette année d’initiation au castellano et d’immersion dans ce site amphibie et lumineux de la vieille ville de NDAR, j’ai retenu une phrase simple mais décrivant une réalité pittoresque : « Los Pescadores de San Louis viven en el bario de Guet Ndar ». (Guet Ndar est le quartier des pêcheurs de Saint-Louis).
Passés en classe de Terminale (A2A3A4) en 1973-1974, Professeur Diène nous plongeât dans les débats de haut niveau qui agitaient " La génération de noventa y ocho" avec de puissants penseurs de la trempe de Miguel de Unamuno ou de Pio Baroja lequel exprimait son désespoir face à la déconfiture d’une société espagnole en pleine guerre civile (1936-1939) marquée par la déshumanisation, la méfiance, la délation et la perte des libertés individuelles, en ces termes : " En esta época, un hombre un poco digno no podia ser mas que un solitario " (En cette époque, tout homme soucieux de préserver sa dignité devait s’astreindre à une vie solitaire ). En effet l’Espagne fasciste en pleine crise par le fait d'une longue guerre civile avait perdu l'initiative historique confisquée par la dictature de Franco. Notre professeur d'histoire et géographie, Jean Pierre Hervouey un brillant coopérant français, par le fait de l'interdisciplinarité, confirmera cette analyse de la grave situation politique dans ces pays méridionaux à la veille de la seconde guerre mondiale.
J'ai eu le bonheur, le privilège et l’immense plaisir d'entendre à nouveau, la voix à la tonalité unique de " Senior" pour lui avoir parlé il y'a deux ans, soit près de 45 ans après la belle époque du Lycée Faidherbe. En effet, quand par le biais de mon sympathique ami Louis Camara, une autre icône de la vieille ville tricentenaire, je lui fis parvenir mon article en hommage à son collègue d’alors feu notre Professeur de philosophie Sémou Pathé Gueye et dans lequel, par endroit, je soulignais son talent de pédagogue, il m'appela aussitôt avec un plaisir et un bonheur difficiles à dissimuler d’avoir retrouvé un ancien élève qui l’admirait tant. Notre génération d’élèves studieux et dynamiques retiendra surtout son ingéniosité d'avoir traduit et fait interpréter en espagnol, " l'exil d'Alboury " et " l'os de Mor Lam " par la jeune troupe théâtrale scolaire du " Circulo hispanico du lycée Faidherbe de Saint Louis" que, el sénior Alioune Badara Samb et lui avaient patiemment mise en place et encadrée jusque sur le plancher et les coulisses du prestigieux Théâtre National Daniel Sorano .
Quel engagement et quelle disponibilité pour une éducation intégrale d’une jeunesse africaine adossée à nos valeurs les plus fortes mais ouverte aux opportunités multiples d’un monde moderne ! Pr Doudou Diène était de cette génération d’enseignants novateurs, émérites, respectés par toute la société, admirés des élèves dont ils constituaient la première référence d’un modèle de réussite et d’utilité sociale.
Talentueux, compétent, l’éthique professionnelle en bandoulière, ces formateurs vertueux étaient l’incarnation d’éducateurs engagés à la reproduction des valeurs de progrès et d’émancipation à travers les enseignements disciplinaires dont ils avaient la charge. Aussi, les professeurs Doudou Diène, Alioune Badara Samb, le jovial Lougatois et Seydou Sow surnommé « Sow Madrid», entre autres, aurons incontestablement contribué à la promotion des langues romanes dans nos lycées jetant ainsi les bases d’une coopération fructueuse avec les pays hispaniques.
Ndar perd un digne fils éloquent, à l’élégance, au raffinement intellectuel, spirituel et culturel rares. Un Homme sympathique, ouvert à tous les vents et apports fécondants du globe dont il avait parcouru une grande partie, profondément généreux dans son savoir et ses talents variés. Comme les jeunes Saint Louisiens de sa génération, pétrie des humanités coraniques, il aimait aussi le sport dont le football en particulier en bon "domou Ndar" citoyen du monde. Il fut sociétaire des premières heures et membre de la direction de l'équipe du Réveil de Saint Louis devenu "Brack" suite à la réforme Lamine Diack du début des années 1970, son ami Laye Diaw validera mon propos. Musicien à ses heures de loisirs, il a taquiné la flûte et autres instruments avec sa bande de copains du «Star Jazz de Saint-Louis du Sénégal» participant à l’harmonie tropicale des airs afro-cubains dans le mythique club de loisirs dénommé les « trois cocotiers ». Je me surprends encore à revoir notre Professeur Diène parcourant la ville entre "'Sindoné " et "Lodo" au volant de sa belle voiture Ford Capri de couleur marron, ou alors marchant allègrement sur les trottoirs animés de la rue André Lebon, aujourd'hui Serigne Ababacar Sy, devisant quotidiennement avec des vieux sages devant les grandes maisons de commerce colonial ou avec des amis d'enfance. Cette belle silhouette et ce regard affectueux manqueront au décor des rues de la grande ile de Ndar .
Inspiré par l’orientation panafricaine de notre hymne national, « Unissons la steppe et la forêt », il répondra spontanément à l’appel de la République frère du Gabon dont le système éducatif avait besoin de la compétence de coopérants sénégalais. Son expérience débordant largement l’espace scolaire, il y sera un des premiers experts en communication et cadre de la radiotélévision gabonaise en pleine modernisation. Revenu au Sénégal vers 1985, plein d’usage et raison, il saisira l’opportunité, à lui offerte, de regagner la rédaction du journal «Le Soleil » avant que les auditeurs de la Radio et Télévision Sénégalaise (RTS) ne découvrent un chroniqueur hors pair au style journalistique original venu s’intégrer harmonieusement à la grande équipe de la rédaction du journal parlé, en parfaite complicité avec des hommes du métier comme : Martin Faye , Mansour Sow , Mbaye Sidy Mbaye , Sidy El Arby Ndiaye , Laye Diaw , Oumar Seck ,Ibrahima Sané , Momar Lô , Pathé Fary Diop , Djadji Touré et feu Ibrahima Bayo.
Ce sont là une phalange de ses confrères à qui il a rendu, avec respect et courtoisie, un hommage pour leur talent et loyauté dans une fameuse chronique diffusée dans le journal de Radio Sénégal le 13 février 2017 sous le titre: « Jeunes journalistes, votre attention s’il vous plait ». Le viatique livré aux jeunes journalistes et aux étudiants en communication reste d’une brulante actualité : une invite à bien distinguer information et opinion car il y’a une différence de nature entre ces deux concepts que tout professionnel de la communication et du journalisme doit toujours garder à l’esprit. Professeur Diène souligne avec force :« en effet, l’information est bien un jugement d’existence, alors que l’opinion est un jugement de valeur ». $C’est assurément la dernière leçon du maître que sans doute Vieux Savané, Mame Less Camara, El Bachir Sow, Pape Amadou Fall, Fatoumata Sow et Daouda Mané veilleront à faire comprendre à la jeune génération engagée dans la communication, s’ils ne veulent pas être « les derniers des Mohicans » d’une profession à l’épreuve des TIC. Dès lors quoi de plus naturel que Doudou Diène termina une aussi riche carrière au service de notre prestigieuse diplomatie qu’il aura enrichie de sa fine connaissance des pays et des hommes mais surtout de sa courtoisie de Domou Ndar, fruit d’une éducation familiale de qualité supérieure.
Comme la chanson de Roland évoquée plus haut, nous aurions souhaité, tel un retour de bonheur dont l’espoir est perdu, que « le son du cor renaisse et se prolonge », mais vouloir ce qu’ALLAH (SWT) veut, n’est-ce pas la seule chose qui nous aide à accepter la rigueur de la mort et son énigme qui fondent la dimension de l’aventure humaine et donne du sens à la vie.
A toute sa grande famille de Ndar, à ses nombreux amis du monde entier, à tous ses anciens élèves, à son épouse et à ses enfants nous présentons nos sincères condoléances.
Puisse Allah (SWT dans sa miséricorde infinie, le rétribuer de la somme cumulée des « alarba » de tous ses élèves qui l'adoraient tant et lui réserver une place de choix dans son paradis firdaws. /
Ababacar Gaye Fall, TLA2A3A4, 1974 Lycée Faidherbe de Saint Louis
Professeur d’Histoire et Géographie à la retraite
Chargé de mission à l’Institut d’Etudes Avancées (IEA) de Saint - Louis du Sénégal
Email : babsgfall@gmail.com
La langue espagnole était le choix préféré de la majorité des élèves. Cette aura de la langue était spontanément transposée sur les professeurs de l’idiome du castellano. C’est donc avec beaucoup d’appréhensions et de curiosité que nous attendions la première rencontre avec Monsieur Diène, notre prof d’espagnol. Point de déception et beaucoup d’enthousiasme à chaque cours d’espagnol ! Bénéficiaires privilégiés au quotidien de sa généreuse empathie nous fûmes très attentifs aux exigences phonétiques d'un vocabulaire de grande musicalité qu’il maniait avec confort et dextérité. Accrochés aux illustrations et supports didactiques d’un exercice de moins en moins contraignant, fascinés par sa locution soignée et son aisance portées par les flots de belles expressions tirées du génie de la langue de Cervantès.
Don Quijote de la Mancha et son âne semblaient être ses copains dans leurs aventures de tous les jours, tant son humour était intelligent et plein de sagesse, notamment cette belle leçon d'humilité reprise par Jean de la Fontaine dans : "Le meunier, son fils et l'âne" et dont la version traditionnelle en ouolof a été popularisée par Youssou Ndour dans une très belle chanson intitulée : « Womat ou Gorgui Nena ». Assurément, la sagesse est une valeur universelle. De cette année d’initiation au castellano et d’immersion dans ce site amphibie et lumineux de la vieille ville de NDAR, j’ai retenu une phrase simple mais décrivant une réalité pittoresque : « Los Pescadores de San Louis viven en el bario de Guet Ndar ». (Guet Ndar est le quartier des pêcheurs de Saint-Louis).
Passés en classe de Terminale (A2A3A4) en 1973-1974, Professeur Diène nous plongeât dans les débats de haut niveau qui agitaient " La génération de noventa y ocho" avec de puissants penseurs de la trempe de Miguel de Unamuno ou de Pio Baroja lequel exprimait son désespoir face à la déconfiture d’une société espagnole en pleine guerre civile (1936-1939) marquée par la déshumanisation, la méfiance, la délation et la perte des libertés individuelles, en ces termes : " En esta época, un hombre un poco digno no podia ser mas que un solitario " (En cette époque, tout homme soucieux de préserver sa dignité devait s’astreindre à une vie solitaire ). En effet l’Espagne fasciste en pleine crise par le fait d'une longue guerre civile avait perdu l'initiative historique confisquée par la dictature de Franco. Notre professeur d'histoire et géographie, Jean Pierre Hervouey un brillant coopérant français, par le fait de l'interdisciplinarité, confirmera cette analyse de la grave situation politique dans ces pays méridionaux à la veille de la seconde guerre mondiale.
J'ai eu le bonheur, le privilège et l’immense plaisir d'entendre à nouveau, la voix à la tonalité unique de " Senior" pour lui avoir parlé il y'a deux ans, soit près de 45 ans après la belle époque du Lycée Faidherbe. En effet, quand par le biais de mon sympathique ami Louis Camara, une autre icône de la vieille ville tricentenaire, je lui fis parvenir mon article en hommage à son collègue d’alors feu notre Professeur de philosophie Sémou Pathé Gueye et dans lequel, par endroit, je soulignais son talent de pédagogue, il m'appela aussitôt avec un plaisir et un bonheur difficiles à dissimuler d’avoir retrouvé un ancien élève qui l’admirait tant. Notre génération d’élèves studieux et dynamiques retiendra surtout son ingéniosité d'avoir traduit et fait interpréter en espagnol, " l'exil d'Alboury " et " l'os de Mor Lam " par la jeune troupe théâtrale scolaire du " Circulo hispanico du lycée Faidherbe de Saint Louis" que, el sénior Alioune Badara Samb et lui avaient patiemment mise en place et encadrée jusque sur le plancher et les coulisses du prestigieux Théâtre National Daniel Sorano .
Quel engagement et quelle disponibilité pour une éducation intégrale d’une jeunesse africaine adossée à nos valeurs les plus fortes mais ouverte aux opportunités multiples d’un monde moderne ! Pr Doudou Diène était de cette génération d’enseignants novateurs, émérites, respectés par toute la société, admirés des élèves dont ils constituaient la première référence d’un modèle de réussite et d’utilité sociale.
Talentueux, compétent, l’éthique professionnelle en bandoulière, ces formateurs vertueux étaient l’incarnation d’éducateurs engagés à la reproduction des valeurs de progrès et d’émancipation à travers les enseignements disciplinaires dont ils avaient la charge. Aussi, les professeurs Doudou Diène, Alioune Badara Samb, le jovial Lougatois et Seydou Sow surnommé « Sow Madrid», entre autres, aurons incontestablement contribué à la promotion des langues romanes dans nos lycées jetant ainsi les bases d’une coopération fructueuse avec les pays hispaniques.
Ndar perd un digne fils éloquent, à l’élégance, au raffinement intellectuel, spirituel et culturel rares. Un Homme sympathique, ouvert à tous les vents et apports fécondants du globe dont il avait parcouru une grande partie, profondément généreux dans son savoir et ses talents variés. Comme les jeunes Saint Louisiens de sa génération, pétrie des humanités coraniques, il aimait aussi le sport dont le football en particulier en bon "domou Ndar" citoyen du monde. Il fut sociétaire des premières heures et membre de la direction de l'équipe du Réveil de Saint Louis devenu "Brack" suite à la réforme Lamine Diack du début des années 1970, son ami Laye Diaw validera mon propos. Musicien à ses heures de loisirs, il a taquiné la flûte et autres instruments avec sa bande de copains du «Star Jazz de Saint-Louis du Sénégal» participant à l’harmonie tropicale des airs afro-cubains dans le mythique club de loisirs dénommé les « trois cocotiers ». Je me surprends encore à revoir notre Professeur Diène parcourant la ville entre "'Sindoné " et "Lodo" au volant de sa belle voiture Ford Capri de couleur marron, ou alors marchant allègrement sur les trottoirs animés de la rue André Lebon, aujourd'hui Serigne Ababacar Sy, devisant quotidiennement avec des vieux sages devant les grandes maisons de commerce colonial ou avec des amis d'enfance. Cette belle silhouette et ce regard affectueux manqueront au décor des rues de la grande ile de Ndar .
Inspiré par l’orientation panafricaine de notre hymne national, « Unissons la steppe et la forêt », il répondra spontanément à l’appel de la République frère du Gabon dont le système éducatif avait besoin de la compétence de coopérants sénégalais. Son expérience débordant largement l’espace scolaire, il y sera un des premiers experts en communication et cadre de la radiotélévision gabonaise en pleine modernisation. Revenu au Sénégal vers 1985, plein d’usage et raison, il saisira l’opportunité, à lui offerte, de regagner la rédaction du journal «Le Soleil » avant que les auditeurs de la Radio et Télévision Sénégalaise (RTS) ne découvrent un chroniqueur hors pair au style journalistique original venu s’intégrer harmonieusement à la grande équipe de la rédaction du journal parlé, en parfaite complicité avec des hommes du métier comme : Martin Faye , Mansour Sow , Mbaye Sidy Mbaye , Sidy El Arby Ndiaye , Laye Diaw , Oumar Seck ,Ibrahima Sané , Momar Lô , Pathé Fary Diop , Djadji Touré et feu Ibrahima Bayo.
Ce sont là une phalange de ses confrères à qui il a rendu, avec respect et courtoisie, un hommage pour leur talent et loyauté dans une fameuse chronique diffusée dans le journal de Radio Sénégal le 13 février 2017 sous le titre: « Jeunes journalistes, votre attention s’il vous plait ». Le viatique livré aux jeunes journalistes et aux étudiants en communication reste d’une brulante actualité : une invite à bien distinguer information et opinion car il y’a une différence de nature entre ces deux concepts que tout professionnel de la communication et du journalisme doit toujours garder à l’esprit. Professeur Diène souligne avec force :« en effet, l’information est bien un jugement d’existence, alors que l’opinion est un jugement de valeur ». $C’est assurément la dernière leçon du maître que sans doute Vieux Savané, Mame Less Camara, El Bachir Sow, Pape Amadou Fall, Fatoumata Sow et Daouda Mané veilleront à faire comprendre à la jeune génération engagée dans la communication, s’ils ne veulent pas être « les derniers des Mohicans » d’une profession à l’épreuve des TIC. Dès lors quoi de plus naturel que Doudou Diène termina une aussi riche carrière au service de notre prestigieuse diplomatie qu’il aura enrichie de sa fine connaissance des pays et des hommes mais surtout de sa courtoisie de Domou Ndar, fruit d’une éducation familiale de qualité supérieure.
Comme la chanson de Roland évoquée plus haut, nous aurions souhaité, tel un retour de bonheur dont l’espoir est perdu, que « le son du cor renaisse et se prolonge », mais vouloir ce qu’ALLAH (SWT) veut, n’est-ce pas la seule chose qui nous aide à accepter la rigueur de la mort et son énigme qui fondent la dimension de l’aventure humaine et donne du sens à la vie.
A toute sa grande famille de Ndar, à ses nombreux amis du monde entier, à tous ses anciens élèves, à son épouse et à ses enfants nous présentons nos sincères condoléances.
Puisse Allah (SWT dans sa miséricorde infinie, le rétribuer de la somme cumulée des « alarba » de tous ses élèves qui l'adoraient tant et lui réserver une place de choix dans son paradis firdaws. /
Ababacar Gaye Fall, TLA2A3A4, 1974 Lycée Faidherbe de Saint Louis
Professeur d’Histoire et Géographie à la retraite
Chargé de mission à l’Institut d’Etudes Avancées (IEA) de Saint - Louis du Sénégal
Email : babsgfall@gmail.com