Il priait également et se battait de tous ses efforts pour que chaque Sénégalais ait, pour tous frères de sang, les mêmes intentions de paix et de quiétude qu’il aurait pour lui-même. « Que Dieu fasse converger les cœurs et les esprits vers les mêmes idéaux », disait-il souvent en Wolof (Yal na Yall tappe xoll yi).
Il avait une autre image symbolique du Sénégal et de ses composantes humaines, sociales et culturelles qu’il aimait plus que tout après Dieu et le Prophète Mohamed (PSL). Un jour lors de ses multiples causeries pleines d’enseignements, il réduit le Sénégal à un quartier de part et d’autre d’une seule rue qui le traverse de bout en bout. Chaque matin, disait-il, sa mission, qu’il a d’ailleurs accomplie avec fidélité, était de parcourir la rue s’arrêtant maison après maison pour y laisser un message de paix, de convivialité et d’amour, message évidemment basé sur les préceptes de l’Islam et sur les enseignements de Mohamed (PSL). Cet élan patriotique de Dabakh Malick n’était guidé que par le sens qu’il avait même de la devise de la république du Sénégal (un peuple, un but, une foi). En effet toute sa vie durant il a toujours voulu un Sénégal où chaque individu ne se préoccuperait que de l’essentiel ; la paix dans les cœurs, la paix dans les foyers mais aussi la paix entre les familles religieuses. Il pensait, et a toujours défendu par ses actes et paroles que la différence de culture ou d’appartenance religieuse devait être, non pas une entrave à la vie en communauté, mais une source de respect réciproque et de dépassement ; une richesse qu’on nous envierait.
Malheureusement depuis quelques temps, ces messages et enseignements du fondateur de Diakhsao semblent être oubliés au point que le Sénégal commence à connaître les pires moments de son histoire socioculturelle. La recrudescence de non-respect des différences religieuses attriste tout un peuple.
La situation est d’autant inquiétante que ce mal social qui caractérise, depuis peu le Sénégal serait malheureusement entamé par le chef de l’Etat Abdoulaye Wade lui-même. En début 2010, pour défendre, devant une assistance d’enseignants libéraux, le monument de la renaissance africaine partout décrié à travers le pays, le garant de l’intégrité nationale se lance délibérément à des propos malveillants contre El Hadj Malick Sy et Cheikh Ahmadou Bamba, respectivement, chef de la confrérie Tidiane au Sénégal et fondateur du Mouridisme. Ne s’arrêtant pas là, le chef de l’Etat s’est également permis de contester la pratique religieuse des chrétiens en comparant Jésus en une simple statue.
Alors, de partout les réactions ne se font pas attendre. Des déclarations d’indignation aux manifestations dans les rues, en passant par l’assaut sur le palais présidentiel tenté par des jeunes chrétiens, le Sénégal frôle de justesse un séisme social.
On se rappelle des échanges mal sains qui ont opposé des jeunes Tidianes à leurs frères de religion mourides. A cela s’ajoute le discours incohérent tenu lors du Magal 2010 par Bécaye Diop alors ministre de l’intérieur.
Le plus récent scandale socioculturel est la sortie de Gaston Mbengue sur la 2STV le 03 janvier 2011. Invité à l’émission sportive « Caxabal » exclusivement dédié à la lutte sénégalaise, le promoteur de lutte profite de ce plateau du lendemain du combat Yékini-Bombardier pour jeter son dévolu sur Sidy Lamine Niass, PDG du groupe de presse « Walfadjri ». Mais à travers la personne du patron de Walf TV, le natif de Louga (centre ouest du Sénégal) profère des propos de de mépris et irrespectueux contre la famille Niass, famille religieuse de la confrérie Tidiane de Kaolack (centre du pays) à laquelle Sidy Lamine Niass appartient. Dès le lendemain, à Kaolack, toute la famille Niass, comme un seul homme, et divers dignitaires religieux ont tenu à faire part de leur mécontentement d’abord au président de la république puis à l’ensemble des Sénégalais suite aux propos tenus par le patron de « Gaston Production ». Le pays entame ainsi cette nouvelle année dans une turbulence sociale.
C’est dire combien le climat socioculturel se dégrade au Sénégal. Et face à une telle situation, nous pensons que ça serait une bonne chose tous se rappellent et appliquent les enseignements de paix et de fraternité d’hommes de Dieu comme Abdoul Aziz Sy, le sage, l’humble El hadj Malick, Cheikh Ahmadou Bamba, le serviteur du Prophète, ou encore Cheikh Ibrahima Niass, le connaisseur qui ont su vivre dans la fraternité en se respect réciproquement.
Il avait une autre image symbolique du Sénégal et de ses composantes humaines, sociales et culturelles qu’il aimait plus que tout après Dieu et le Prophète Mohamed (PSL). Un jour lors de ses multiples causeries pleines d’enseignements, il réduit le Sénégal à un quartier de part et d’autre d’une seule rue qui le traverse de bout en bout. Chaque matin, disait-il, sa mission, qu’il a d’ailleurs accomplie avec fidélité, était de parcourir la rue s’arrêtant maison après maison pour y laisser un message de paix, de convivialité et d’amour, message évidemment basé sur les préceptes de l’Islam et sur les enseignements de Mohamed (PSL). Cet élan patriotique de Dabakh Malick n’était guidé que par le sens qu’il avait même de la devise de la république du Sénégal (un peuple, un but, une foi). En effet toute sa vie durant il a toujours voulu un Sénégal où chaque individu ne se préoccuperait que de l’essentiel ; la paix dans les cœurs, la paix dans les foyers mais aussi la paix entre les familles religieuses. Il pensait, et a toujours défendu par ses actes et paroles que la différence de culture ou d’appartenance religieuse devait être, non pas une entrave à la vie en communauté, mais une source de respect réciproque et de dépassement ; une richesse qu’on nous envierait.
Malheureusement depuis quelques temps, ces messages et enseignements du fondateur de Diakhsao semblent être oubliés au point que le Sénégal commence à connaître les pires moments de son histoire socioculturelle. La recrudescence de non-respect des différences religieuses attriste tout un peuple.
La situation est d’autant inquiétante que ce mal social qui caractérise, depuis peu le Sénégal serait malheureusement entamé par le chef de l’Etat Abdoulaye Wade lui-même. En début 2010, pour défendre, devant une assistance d’enseignants libéraux, le monument de la renaissance africaine partout décrié à travers le pays, le garant de l’intégrité nationale se lance délibérément à des propos malveillants contre El Hadj Malick Sy et Cheikh Ahmadou Bamba, respectivement, chef de la confrérie Tidiane au Sénégal et fondateur du Mouridisme. Ne s’arrêtant pas là, le chef de l’Etat s’est également permis de contester la pratique religieuse des chrétiens en comparant Jésus en une simple statue.
Alors, de partout les réactions ne se font pas attendre. Des déclarations d’indignation aux manifestations dans les rues, en passant par l’assaut sur le palais présidentiel tenté par des jeunes chrétiens, le Sénégal frôle de justesse un séisme social.
On se rappelle des échanges mal sains qui ont opposé des jeunes Tidianes à leurs frères de religion mourides. A cela s’ajoute le discours incohérent tenu lors du Magal 2010 par Bécaye Diop alors ministre de l’intérieur.
Le plus récent scandale socioculturel est la sortie de Gaston Mbengue sur la 2STV le 03 janvier 2011. Invité à l’émission sportive « Caxabal » exclusivement dédié à la lutte sénégalaise, le promoteur de lutte profite de ce plateau du lendemain du combat Yékini-Bombardier pour jeter son dévolu sur Sidy Lamine Niass, PDG du groupe de presse « Walfadjri ». Mais à travers la personne du patron de Walf TV, le natif de Louga (centre ouest du Sénégal) profère des propos de de mépris et irrespectueux contre la famille Niass, famille religieuse de la confrérie Tidiane de Kaolack (centre du pays) à laquelle Sidy Lamine Niass appartient. Dès le lendemain, à Kaolack, toute la famille Niass, comme un seul homme, et divers dignitaires religieux ont tenu à faire part de leur mécontentement d’abord au président de la république puis à l’ensemble des Sénégalais suite aux propos tenus par le patron de « Gaston Production ». Le pays entame ainsi cette nouvelle année dans une turbulence sociale.
C’est dire combien le climat socioculturel se dégrade au Sénégal. Et face à une telle situation, nous pensons que ça serait une bonne chose tous se rappellent et appliquent les enseignements de paix et de fraternité d’hommes de Dieu comme Abdoul Aziz Sy, le sage, l’humble El hadj Malick, Cheikh Ahmadou Bamba, le serviteur du Prophète, ou encore Cheikh Ibrahima Niass, le connaisseur qui ont su vivre dans la fraternité en se respect réciproquement.