Un homme porte le corps d'un enfant palestinien tué lors d'une flambée de violence, lors de ses funérailles dans un cimetière du nord de la bande de Gaza le 15 mai 2021. REUTERS - SUHAIB SALEM
Le 21 novembre 2022, alors que Mahmoud al-Sadi, jeune Palestinien 17 ans, se rend à l'école, dans le camp de réfugiés de Jénine, les forces israéliennes y mènent un raid. Les échanges de tirs avec les combattants palestiniens sont nourris. Le jeune homme attend qu'ils cessent au bord de la route. Il n'a pas d'arme, pas de projectile, mais il est tué, d'une balle tirée depuis un véhicule militaire.
Ce cas n'est pas isolé, dénonce Éric Goldstein, directeur adjoint de Human Rights Watch pour le Moyen-Orient : « Nous sommes en août et depuis le début de cette année, 34 enfants palestiniens en Cisjordanie ont été tués par les balles israéliennes. On est maintenant au pire taux depuis une quinzaine d'années, depuis presque la 2e Intifada. »
« Une violation claire du droit international »
Ces enfants ne représentaient pas de menaces directes. C'est « une violation claire du droit international », précise le rapport de l'ONG. Et un usage excessif de la force, commis en toute impunité, continue Éric Goldstein : « Il n'y a pas d'enquêtes automatiquement ouverte quand il y un mort. Le problème de base, c'est la quasi immunité totale. »
Face à cette sombre réalité, précise le rapport, les alliés d’Israël devraient exercer une pression pour que les responsables de ces abus aient à rendent des comptes.... et qu’il soit mis fin à cette pratique.
RFI
Ce cas n'est pas isolé, dénonce Éric Goldstein, directeur adjoint de Human Rights Watch pour le Moyen-Orient : « Nous sommes en août et depuis le début de cette année, 34 enfants palestiniens en Cisjordanie ont été tués par les balles israéliennes. On est maintenant au pire taux depuis une quinzaine d'années, depuis presque la 2e Intifada. »
« Une violation claire du droit international »
Ces enfants ne représentaient pas de menaces directes. C'est « une violation claire du droit international », précise le rapport de l'ONG. Et un usage excessif de la force, commis en toute impunité, continue Éric Goldstein : « Il n'y a pas d'enquêtes automatiquement ouverte quand il y un mort. Le problème de base, c'est la quasi immunité totale. »
Face à cette sombre réalité, précise le rapport, les alliés d’Israël devraient exercer une pression pour que les responsables de ces abus aient à rendent des comptes.... et qu’il soit mis fin à cette pratique.
RFI