Âgé alors de dix ans, Sidya Diop devenait l’héritier du trône au Waalo, mais, il fut écarté par les colons Français pour sont jeune âge et c’est Loggar Fara Peinda Madiaw Khor Diaw le prince qui sera installé comme Brak pour régner à la place de l’héritier du trône. Pas du tout d’accord avec cette décision qu’ils trouvent arbitraire, les partisans du jeune roi entameront une lutte acharnée contre cette décision prise par les colonisateurs Français pour imposer Sidya Diop sur le trône du Waalo. Les thiedos détruisaient systématiquement toutes les installations, les marchandises et toutes les infrastructures des colonisateurs Français. Même les gouverneurs autochtones, que les Européens avaient installés, qui résidaient au château de Richard-Toll ne seront pas épargné.
Entre 1858 et1859 le Waalo fut entièrement conquis par les colons Français, qui entamèrent une très grande répression en détruisant tout sur leur passage, plusieurs villages ont été incendiés et plusieurs chefs et résistants qui menaient la guerre contre les Français tels que Birane Gaye qui était un noble de cette contrée car étant un Diaadior et Youga Faly, seront envoyés en exil forcé au Gabon puis tués. Plus tard, dans le but de calmer les révoltes des partisans de Sidya Diop, les colons Français avaient désigné Ndiack Coumba Mbodji cousin de Sidya Diop, chef de canton de Nder. C’est par la suite que le jeune Sidya sera envoyé à l’École des Otages des fils de chef à Ndar (Saint-Louis) à l’âge de dix ans par le Gouverneur Faidherbe, dans le but de lui enseigner la culture française.
Il sera envoyé aussi en 1861 au lycée impérial d’Alger pour continuer sa formation. En 1863, Sidya demanda à revenir au Sénégal dans son Waalo natal où, il poursuivit encore pendant quelques mois des cours à l’école des frères. C’est là qu’il fût baptisé par les frères et Faidherbe était son parrain et lui donna le prénom Léon. Sidya Léon Diop était un bon élève, intelligence, et très habile pour les stratégies militaires et de guerres. En 1868 à l’âge de 20 ans, Sidya Léon Diop a été nommé sou-lieutenant.
Le jour ou tous les princes du Waalo se réunirent pour une cérémonie royale à Mbilor. Faisant partie de cette noblesse du Waalo, Sidya Léon Diop s’y rendit en tenue européenne. Mais arrivé à la cérémonie, Madiartel Dégueune Mbaye le Guéweul (griot) de la cour royale refusa de chanter les louanges de Sidya Diop, pour le Guéweul, Sidya avait trahi les siens, il avait bien assimilé à la culture occidentale et portait aussi des vêtements occidentaux. Sidya s’était senti rejeter par les siens. Après cet événement, il renonça à jamais à l’administration coloniale, ainsi qu’a tout ce qui s’y rattache, y compris le nom Sidya Léon Diop pour prendre celui de Sidya Ndaté Yalla Diop ainsi que la langue française. Il se réveilla pour de bon. tressa sa chevelure à la manière des Grands guerriers Tiedos il alla à la rivière où les Braks prennent leur bain royal, avant l’investiture pour se laver. Sidya se rendit compte de la raison pour laquelle Faidherbe l’avait mis à l’École des otages, puis l’avait installé comme chef de canton de Nder, c’était dans le but de tuer en lui toute volonté de résistance contre les colons.
À partir de cette prise de conscience, Sidya Ndaté Yalla Diop refusa de collecter les impôts très élevés auprès des habitants. Il commença également à nouer des liens avec plusieurs résistants de la localité pour se préparer à une contre attaque. Après cela il fut reconnu par tous les princes et Braks du pays, il est près à tout pour libérer son royaume. Il à même rejoint la lutte de Lat-Dior Ngoné Latyr Diop du Cayor et de Amadou Cheikhou Ba le marabout toucouleur du Fouta. Sidya Ndaté Yalla Diop Alliés à plusieurs résistants, ils combattent de façon très dure les colons Français. Il réussit à récupérer les provinces annexées. Les colons Français qui n’avaient plus de choix car la lutte était très éprouvante, finirent par accepter Sidya Ndaté Yalla Diop comme Chef suprême du Waalo. Cet reconnaissance des colons avait permit également à Lat Dior devenu Damel du Cayor d’instaurer une dynamique et de faciliter sa lutte. Sidya Ndaté Yalla Diop régnait désormais à la tête d’une armée, reconnue par les colons Français comme l’une des plus puissantes et des plus efficaces.
Mais les villes de Dagana, Richard-Toll et Lampsar refusaient de se soumettre au ordre du nouveau Brak, et préférer rester du côté des colons français. Les traîtres s’organisaient avec l’aide et l’appui des Colons contre Sidya Ndaté Yalla Diop, ils étaient accompagnés de Dioss, et de Yamar Mbodji de la famille royale. Ils sont parvenus à organiser un coup d’État contre le Brak Sidya Ndaté Yalla Diop qui se réfugia en Mauritanie auprès de son cousin et roi de Trarza Ely Ndjombött. Les colons Français avec l’aide des ennemis de Sidya Ndaté Yalla Diop du Waalo, reprirent les exécutions des partisans Sidya, les pillages, les incendies .
Le 23 juin et le 12 juillet 1875.Sidya Ndaté Yalla Diop le désormé ex Brak du Waalo envoya des lettres d’appel à l’aide au roi Alboury Ndiaye du Djolof, et au Damel du Kayor Lat Dior Ngoné Latyr Diop. Malheureusement pour Sidya, le Damel du Kayor pour des interres personnels, était l’allié du colonel Français Brière de l’Isle. Ensemble avec Lat Dior ils organisent la capture de Sidya Ndaté Yalla Diop.
Pour le faire, le Damel Lat Dior répondit à l’appel à l’aide de son compatriote Sidya et lui proposa de lui envoyer des troupes à Bangoye, mais en réalité, il s’agissait d’un piège plus précisément d’un guet-apens. Ignorant tout, Sidya s’y rendit avec son état major. Arrivé à Bangoye, la mauvaise surprise ne se fait pas attendre. Les guériers envoyés par le Damel lui saute dessus, tuèrent 12 de ses officiers dont le Prince Sayoo Pathé Mbodj, ils blessèrent Sidya Ndaté Yalla Diop, le capturèrent et l’emmenèrent chez le gouverneur Valére à Ndar (Saint-Louis) le 21 décembre 1877. Sidya Ndaté Yalla Diop sera jugé le 17 janvier 1877 par un tribunal arbitraire colonial. Quelques semaines plus tard, Sidya Ndaté Yalla sera déporté au Gabon dans une île (Neugé Neugé) un asile en pleine forêt équatoriale alors qu’il était âgé que de 28 ans.
Très vite, Sidya gagna la sympathie des officiers colons, qui décidèrent de le rapatrier au Sénégal, sous prétexte qu’il souffrait de maladie mentale. Mais une fois arrivé à destination à Dakar, le colonel Brière de l’Isle exige son renvoi immédiat au Gabon. Sidya Meurtri et désespéré par la décision, sachant qu’il n’avait plus de chance de retourner au Sénégal, son pays natal, le 26 juin 1877, Sidya Ndaté Yalla Diop se suicide en se tirant une balle plein cœur. Pour être Sidiya Ndaté Yalla Diop, il fallait avoir comme mère la plus célèbre la Reine du pays Ndaté Yalla Mbodj
Sidya Ndaté Yalla Diop fut, l’un des plus grands résistants contre la colonisation au Sénégal. Malgré cela il était beaucoup moins connu que les autres résistants tel que même titre que Lat Dior Ngoné Latyr Diop, Alboury Ndiaye El hadji Omar.
Entre 1858 et1859 le Waalo fut entièrement conquis par les colons Français, qui entamèrent une très grande répression en détruisant tout sur leur passage, plusieurs villages ont été incendiés et plusieurs chefs et résistants qui menaient la guerre contre les Français tels que Birane Gaye qui était un noble de cette contrée car étant un Diaadior et Youga Faly, seront envoyés en exil forcé au Gabon puis tués. Plus tard, dans le but de calmer les révoltes des partisans de Sidya Diop, les colons Français avaient désigné Ndiack Coumba Mbodji cousin de Sidya Diop, chef de canton de Nder. C’est par la suite que le jeune Sidya sera envoyé à l’École des Otages des fils de chef à Ndar (Saint-Louis) à l’âge de dix ans par le Gouverneur Faidherbe, dans le but de lui enseigner la culture française.
Il sera envoyé aussi en 1861 au lycée impérial d’Alger pour continuer sa formation. En 1863, Sidya demanda à revenir au Sénégal dans son Waalo natal où, il poursuivit encore pendant quelques mois des cours à l’école des frères. C’est là qu’il fût baptisé par les frères et Faidherbe était son parrain et lui donna le prénom Léon. Sidya Léon Diop était un bon élève, intelligence, et très habile pour les stratégies militaires et de guerres. En 1868 à l’âge de 20 ans, Sidya Léon Diop a été nommé sou-lieutenant.
Le jour ou tous les princes du Waalo se réunirent pour une cérémonie royale à Mbilor. Faisant partie de cette noblesse du Waalo, Sidya Léon Diop s’y rendit en tenue européenne. Mais arrivé à la cérémonie, Madiartel Dégueune Mbaye le Guéweul (griot) de la cour royale refusa de chanter les louanges de Sidya Diop, pour le Guéweul, Sidya avait trahi les siens, il avait bien assimilé à la culture occidentale et portait aussi des vêtements occidentaux. Sidya s’était senti rejeter par les siens. Après cet événement, il renonça à jamais à l’administration coloniale, ainsi qu’a tout ce qui s’y rattache, y compris le nom Sidya Léon Diop pour prendre celui de Sidya Ndaté Yalla Diop ainsi que la langue française. Il se réveilla pour de bon. tressa sa chevelure à la manière des Grands guerriers Tiedos il alla à la rivière où les Braks prennent leur bain royal, avant l’investiture pour se laver. Sidya se rendit compte de la raison pour laquelle Faidherbe l’avait mis à l’École des otages, puis l’avait installé comme chef de canton de Nder, c’était dans le but de tuer en lui toute volonté de résistance contre les colons.
À partir de cette prise de conscience, Sidya Ndaté Yalla Diop refusa de collecter les impôts très élevés auprès des habitants. Il commença également à nouer des liens avec plusieurs résistants de la localité pour se préparer à une contre attaque. Après cela il fut reconnu par tous les princes et Braks du pays, il est près à tout pour libérer son royaume. Il à même rejoint la lutte de Lat-Dior Ngoné Latyr Diop du Cayor et de Amadou Cheikhou Ba le marabout toucouleur du Fouta. Sidya Ndaté Yalla Diop Alliés à plusieurs résistants, ils combattent de façon très dure les colons Français. Il réussit à récupérer les provinces annexées. Les colons Français qui n’avaient plus de choix car la lutte était très éprouvante, finirent par accepter Sidya Ndaté Yalla Diop comme Chef suprême du Waalo. Cet reconnaissance des colons avait permit également à Lat Dior devenu Damel du Cayor d’instaurer une dynamique et de faciliter sa lutte. Sidya Ndaté Yalla Diop régnait désormais à la tête d’une armée, reconnue par les colons Français comme l’une des plus puissantes et des plus efficaces.
Mais les villes de Dagana, Richard-Toll et Lampsar refusaient de se soumettre au ordre du nouveau Brak, et préférer rester du côté des colons français. Les traîtres s’organisaient avec l’aide et l’appui des Colons contre Sidya Ndaté Yalla Diop, ils étaient accompagnés de Dioss, et de Yamar Mbodji de la famille royale. Ils sont parvenus à organiser un coup d’État contre le Brak Sidya Ndaté Yalla Diop qui se réfugia en Mauritanie auprès de son cousin et roi de Trarza Ely Ndjombött. Les colons Français avec l’aide des ennemis de Sidya Ndaté Yalla Diop du Waalo, reprirent les exécutions des partisans Sidya, les pillages, les incendies .
Le 23 juin et le 12 juillet 1875.Sidya Ndaté Yalla Diop le désormé ex Brak du Waalo envoya des lettres d’appel à l’aide au roi Alboury Ndiaye du Djolof, et au Damel du Kayor Lat Dior Ngoné Latyr Diop. Malheureusement pour Sidya, le Damel du Kayor pour des interres personnels, était l’allié du colonel Français Brière de l’Isle. Ensemble avec Lat Dior ils organisent la capture de Sidya Ndaté Yalla Diop.
Pour le faire, le Damel Lat Dior répondit à l’appel à l’aide de son compatriote Sidya et lui proposa de lui envoyer des troupes à Bangoye, mais en réalité, il s’agissait d’un piège plus précisément d’un guet-apens. Ignorant tout, Sidya s’y rendit avec son état major. Arrivé à Bangoye, la mauvaise surprise ne se fait pas attendre. Les guériers envoyés par le Damel lui saute dessus, tuèrent 12 de ses officiers dont le Prince Sayoo Pathé Mbodj, ils blessèrent Sidya Ndaté Yalla Diop, le capturèrent et l’emmenèrent chez le gouverneur Valére à Ndar (Saint-Louis) le 21 décembre 1877. Sidya Ndaté Yalla Diop sera jugé le 17 janvier 1877 par un tribunal arbitraire colonial. Quelques semaines plus tard, Sidya Ndaté Yalla sera déporté au Gabon dans une île (Neugé Neugé) un asile en pleine forêt équatoriale alors qu’il était âgé que de 28 ans.
Très vite, Sidya gagna la sympathie des officiers colons, qui décidèrent de le rapatrier au Sénégal, sous prétexte qu’il souffrait de maladie mentale. Mais une fois arrivé à destination à Dakar, le colonel Brière de l’Isle exige son renvoi immédiat au Gabon. Sidya Meurtri et désespéré par la décision, sachant qu’il n’avait plus de chance de retourner au Sénégal, son pays natal, le 26 juin 1877, Sidya Ndaté Yalla Diop se suicide en se tirant une balle plein cœur. Pour être Sidiya Ndaté Yalla Diop, il fallait avoir comme mère la plus célèbre la Reine du pays Ndaté Yalla Mbodj
Sidya Ndaté Yalla Diop fut, l’un des plus grands résistants contre la colonisation au Sénégal. Malgré cela il était beaucoup moins connu que les autres résistants tel que même titre que Lat Dior Ngoné Latyr Diop, Alboury Ndiaye El hadji Omar.