Le Grand Prix du chef de l’Etat pour les lettres devrait être relancé ‘’avant le début de l’année prochaine’’ si le président de la République répond favorablement à une demande de l’Association des écrivains, a annoncé Alioune Badara Bèye.
‘’Nous l’avons dit au président (de la République), et il a pris bonne note. Je crois qu’avant le début de l’année prochaine, le Grand Prix des lettres sera mis en place’’, a dit M. Bèye dans une entretien paru lundi dans le quotidien Walfadjri.
Depuis 2000, cet événement littéraire n’a pas été organisé malgré les promesses des autorités de le relancer. Sokhna Benga a été le dernier lauréat du prix, pour son roman ‘’La ballade de Sabador’’.
‘’On l’a demandé. Nous avons produit un document pour le chef de l’Etat, et avons fait des propositions pour une réorganisation du Grand Prix et avec des critères tout à fait différents’’, a ajouté Alioune Badara Bèye.
Il a cité, parmi les propositions faites au président Abdoulaye Wade, de porter à 10 millions de francs CFA le montant de la somme allouée au lauréat, au lieu de 2 millions, somme qu’il juge ‘’dérisoire’’.
‘’Il faut un prix de dix millions’’, a-t-il indiqué à ce propos, signalant que l’association a aussi dit qu’il ne faut pas primer un auteur sur un ouvrage.
‘’Il faut le faire sur l’ensemble de son œuvre. Et l’auteur primé, quand on dit qu’il a reçu le Grand Prix du président de la République, qu’il ait une œuvre dans le programme scolaire’’.
‘’Sinon à quoi sert d’attribuer un Grand Prix du chef de l’Etat qui est anonyme après, s’est interrogé Alioune Badara Bèye. Le lauréat est même obligé de se présenter pour être connu. Il n’y a rien qui le di
‘’Nous l’avons dit au président (de la République), et il a pris bonne note. Je crois qu’avant le début de l’année prochaine, le Grand Prix des lettres sera mis en place’’, a dit M. Bèye dans une entretien paru lundi dans le quotidien Walfadjri.
Depuis 2000, cet événement littéraire n’a pas été organisé malgré les promesses des autorités de le relancer. Sokhna Benga a été le dernier lauréat du prix, pour son roman ‘’La ballade de Sabador’’.
‘’On l’a demandé. Nous avons produit un document pour le chef de l’Etat, et avons fait des propositions pour une réorganisation du Grand Prix et avec des critères tout à fait différents’’, a ajouté Alioune Badara Bèye.
Il a cité, parmi les propositions faites au président Abdoulaye Wade, de porter à 10 millions de francs CFA le montant de la somme allouée au lauréat, au lieu de 2 millions, somme qu’il juge ‘’dérisoire’’.
‘’Il faut un prix de dix millions’’, a-t-il indiqué à ce propos, signalant que l’association a aussi dit qu’il ne faut pas primer un auteur sur un ouvrage.
‘’Il faut le faire sur l’ensemble de son œuvre. Et l’auteur primé, quand on dit qu’il a reçu le Grand Prix du président de la République, qu’il ait une œuvre dans le programme scolaire’’.
‘’Sinon à quoi sert d’attribuer un Grand Prix du chef de l’Etat qui est anonyme après, s’est interrogé Alioune Badara Bèye. Le lauréat est même obligé de se présenter pour être connu. Il n’y a rien qui le di