Dans le contexte des transferts de technologies, accepter le recours à une aide technique qui a marché dans des pays comme la Hollande ou le Japon n'est pas facile ; Avoir la mentalité d’être éternellement assisté et penser s’équiper des technologies importées dans des contextes climatiques et hydrodynamiques des nôtres me semble assez périlleux.
C’est vrai que nos économies supportent difficilement la réparation des préjudices causées par les risques climatiques, mais il faut s’inscrire à l’agenda international et trouver les stratégies et mécanismes de financement adaptés et accessibles en faveur de l’adaptation des régions littorales. Nous nous rendons compte que malgré la kyrielle d’études et d’initiatives au niveau sous-régionale, certains continuent de panser aux solutions ciblées et locales. Il est reconnu que la gestion intégrée des régions littorales en tant que processus itératif partant de l’évaluation scientifique vers l’aménagement intégré des côtes en passant par de nouveaux modes de gouvernance, doit être aussi reconnue comme un enjeu stratégique de développement durable qui s’adosse aux objectifs de développement durable. Les objectifs de l’agenda post 2015, offrent un cadre d’orientation stratégique à nos actions et mettent un accent particulier sur les questions relatives à la gestion durable des territoires.
En ce moment, les techniciens et autres négociateurs sont en Pologne, après Africities pour parler de changement climatique dans un contexte où les climato sceptiques et les marginaux néo investis perturbent les décisions post Paris. Nous avons récemment suivi les dirigeants des Etats-Unis et du Brésil qui refusent d’inscrire leur pays dans la lutte contre le changement climatique. Nous sommes dans un contexte difficile où les événements climatiques extrêmes se multiplient (#GUET-NDAR). D’après RFI, le rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) paru le 28 novembre prévoit une augmentation de la température de 3°C d’ici la fin du siècle.
Depuis 2015, les copistes, y compris les fortes délégations des pays affectées continuent de discuter de la mise en œuvre de l’accord de Paris, visant à limiter le réchauffement en dessous de 2°C, voire 1,5° d’ici la fin du siècle. Aujourdhui, les enjeux majeurs de la COP24 à Katowice, en Pologne sont de : définir les règles d’application de l’Accord de Paris, élever l’ambition climatique mondiale et renforcer la solidarité internationale face aux transformations en cours et à venir.
Nous attendons que nos fortes délégations rappellent aux pays nantis leur promesse de porter à 100 milliards d'euros par an d'ici 2020 leurs financements aux politiques climatiques du Sud. Je suis particulièrement intéressé par l'impact des changements climatique sur les capitaux naturels et humain, les économies et le cadre de gouvernance des zones littorales. Mais ayons en tête que le changement climatique pose certes des défis (c’est indiqué dans les documents stratégiques de certaines Ong), mais crée également de nouvelles opportunités de financement dont l’accès permettra aux communautés et aux collectivités territoriales de renforcer leurs stratégies d’adaptation. Je condamne les stratégies des édiles basées sur des discours et « selfies » au moment de rencontrer les « partenaires » au développement.
Je termine par signaler que nous sommes dans une situation où pour « accélérer la cadence », il faudra changer le fusil d’épaule et profiter des opportunités.
Arrêtons d’agresser le capital naturel du littoral.
Cheikh Ahmed Tidiane Wade
C’est vrai que nos économies supportent difficilement la réparation des préjudices causées par les risques climatiques, mais il faut s’inscrire à l’agenda international et trouver les stratégies et mécanismes de financement adaptés et accessibles en faveur de l’adaptation des régions littorales. Nous nous rendons compte que malgré la kyrielle d’études et d’initiatives au niveau sous-régionale, certains continuent de panser aux solutions ciblées et locales. Il est reconnu que la gestion intégrée des régions littorales en tant que processus itératif partant de l’évaluation scientifique vers l’aménagement intégré des côtes en passant par de nouveaux modes de gouvernance, doit être aussi reconnue comme un enjeu stratégique de développement durable qui s’adosse aux objectifs de développement durable. Les objectifs de l’agenda post 2015, offrent un cadre d’orientation stratégique à nos actions et mettent un accent particulier sur les questions relatives à la gestion durable des territoires.
En ce moment, les techniciens et autres négociateurs sont en Pologne, après Africities pour parler de changement climatique dans un contexte où les climato sceptiques et les marginaux néo investis perturbent les décisions post Paris. Nous avons récemment suivi les dirigeants des Etats-Unis et du Brésil qui refusent d’inscrire leur pays dans la lutte contre le changement climatique. Nous sommes dans un contexte difficile où les événements climatiques extrêmes se multiplient (#GUET-NDAR). D’après RFI, le rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) paru le 28 novembre prévoit une augmentation de la température de 3°C d’ici la fin du siècle.
Depuis 2015, les copistes, y compris les fortes délégations des pays affectées continuent de discuter de la mise en œuvre de l’accord de Paris, visant à limiter le réchauffement en dessous de 2°C, voire 1,5° d’ici la fin du siècle. Aujourdhui, les enjeux majeurs de la COP24 à Katowice, en Pologne sont de : définir les règles d’application de l’Accord de Paris, élever l’ambition climatique mondiale et renforcer la solidarité internationale face aux transformations en cours et à venir.
Nous attendons que nos fortes délégations rappellent aux pays nantis leur promesse de porter à 100 milliards d'euros par an d'ici 2020 leurs financements aux politiques climatiques du Sud. Je suis particulièrement intéressé par l'impact des changements climatique sur les capitaux naturels et humain, les économies et le cadre de gouvernance des zones littorales. Mais ayons en tête que le changement climatique pose certes des défis (c’est indiqué dans les documents stratégiques de certaines Ong), mais crée également de nouvelles opportunités de financement dont l’accès permettra aux communautés et aux collectivités territoriales de renforcer leurs stratégies d’adaptation. Je condamne les stratégies des édiles basées sur des discours et « selfies » au moment de rencontrer les « partenaires » au développement.
Je termine par signaler que nous sommes dans une situation où pour « accélérer la cadence », il faudra changer le fusil d’épaule et profiter des opportunités.
Arrêtons d’agresser le capital naturel du littoral.
Cheikh Ahmed Tidiane Wade