Jusqu’à 80 capteurs de pollution seront installés dans plusieurs écoles du Sénégal afin d’améliorer la collecte des données sur la qualité de l’air et prévenir les maladies respiratoires. Cette initiative a été annoncée mardi à Dakar par Nils Kaiser, fondateur du cabinet Kaikai, lors du lancement officiel du projet.
Porté par le Centre de gestion de la qualité de l’air (CGQA), le cabinet Kaikai et les inspections d’académie, ce programme vise à mieux comprendre l’impact de la pollution atmosphérique sur les élèves et à sensibiliser les communautés scolaires à cette problématique, renseigne l'APS.
Le projet, lancé en décembre 2024, a déjà démarré par une phase pilote avec l’installation d’une dizaine de capteurs dans les régions de Dakar, Thiès, Diourbel et Saint-Louis. Sur une durée d’exécution de dix-huit mois, l’objectif est d’étendre cette couverture à davantage d’établissements scolaires à travers le pays.
« La pollution de l’air touche particulièrement les enfants et les expose à des crises respiratoires aiguës. C’est l’une des causes majeures de décès chez les enfants de moins de cinq ans », a souligné Nils Kaiser, mettant en lumière l’urgence de cette initiative. Le médecin urgentiste Serigne Abdou Khadre Ndiaye, de l’hôpital régional de Matam, a rappelé que la pollution de l’air est responsable de neuf millions de décès par an dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
En Afrique subsaharienne, la rareté des données sur la qualité de l’air constitue un défi majeur. Ce projet se veut donc une réponse concrète, non seulement pour protéger la santé des enfants, mais aussi pour sensibiliser les jeunes à la science et à l’environnement. « Les écoles sont des espaces privilégiés pour sensibiliser, et les élèves peuvent jouer un rôle clé dans l’analyse et l’interprétation des données collectées », a déclaré Aminata Diokhané, coordinatrice du CGQA.
NDARINFO.COM
Porté par le Centre de gestion de la qualité de l’air (CGQA), le cabinet Kaikai et les inspections d’académie, ce programme vise à mieux comprendre l’impact de la pollution atmosphérique sur les élèves et à sensibiliser les communautés scolaires à cette problématique, renseigne l'APS.
Le projet, lancé en décembre 2024, a déjà démarré par une phase pilote avec l’installation d’une dizaine de capteurs dans les régions de Dakar, Thiès, Diourbel et Saint-Louis. Sur une durée d’exécution de dix-huit mois, l’objectif est d’étendre cette couverture à davantage d’établissements scolaires à travers le pays.
« La pollution de l’air touche particulièrement les enfants et les expose à des crises respiratoires aiguës. C’est l’une des causes majeures de décès chez les enfants de moins de cinq ans », a souligné Nils Kaiser, mettant en lumière l’urgence de cette initiative. Le médecin urgentiste Serigne Abdou Khadre Ndiaye, de l’hôpital régional de Matam, a rappelé que la pollution de l’air est responsable de neuf millions de décès par an dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
En Afrique subsaharienne, la rareté des données sur la qualité de l’air constitue un défi majeur. Ce projet se veut donc une réponse concrète, non seulement pour protéger la santé des enfants, mais aussi pour sensibiliser les jeunes à la science et à l’environnement. « Les écoles sont des espaces privilégiés pour sensibiliser, et les élèves peuvent jouer un rôle clé dans l’analyse et l’interprétation des données collectées », a déclaré Aminata Diokhané, coordinatrice du CGQA.
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