Lorsqu'il a proclamé son pays « République islamique de Gambie », le 12 décembre dernier, le président Yahya Jammeh avait pourtant assuré qu'aucun code vestimentaire ne serait imposé aux femmes.
Le mémorandum est daté du 4 janvier. Il informe les différents responsables administratifs que leurs employées femmes ne sont plus autorisées à montrer leurs cheveux pendant les horaires de travail, en référence à une directive entrée en vigueur le 31 décembre 2015. Le document appelle explicitement les femmes fonctionnaires de Gambie à « se couvrir les cheveux et à les attacher » et exige la mise en pratique urgente de cette mesure.
Si des sources au sein de l'administration ont authentifié cette note, le gouvernement n’a pas encore fait de déclaration officielle sur le sujet. Mais plusieurs journalistes locaux ont pu constater ce mercredi que la mesure était appliquée dans certaines institutions publiques. Ils précisent cependant que les femmes y portaient de simples foulards et non pas le voile islamique.
République islamique
Lorsqu'il a proclamé son pays « République islamique de Gambie », le 12 décembre dernier, le président Yahya Jammeh avait pourtant assuré qu'aucun code vestimentaire ne serait imposé aux femmes.
L'opposition et les organisations de droits de l'homme locales sont jusqu'ici restées discrètes. Mais Amnesty International dénonce une mesure discriminatoire et une atteinte à la liberté d'expression. L'ONG souligne que, dans la Constitution gambienne, l'Eglise et l'Etat sont encore strictement séparés.
RFI.FR
Si des sources au sein de l'administration ont authentifié cette note, le gouvernement n’a pas encore fait de déclaration officielle sur le sujet. Mais plusieurs journalistes locaux ont pu constater ce mercredi que la mesure était appliquée dans certaines institutions publiques. Ils précisent cependant que les femmes y portaient de simples foulards et non pas le voile islamique.
République islamique
Lorsqu'il a proclamé son pays « République islamique de Gambie », le 12 décembre dernier, le président Yahya Jammeh avait pourtant assuré qu'aucun code vestimentaire ne serait imposé aux femmes.
L'opposition et les organisations de droits de l'homme locales sont jusqu'ici restées discrètes. Mais Amnesty International dénonce une mesure discriminatoire et une atteinte à la liberté d'expression. L'ONG souligne que, dans la Constitution gambienne, l'Eglise et l'Etat sont encore strictement séparés.
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