L’ancien chef de la très redoutée Agence nationale du renseignement (NIA) comparaissait, ainsi qu’une dizaine de ses collaborateurs devant le tribunal de Banjul avant leur mise en détention provisoire.
La mort de Solo Sandeng, alors responsable à l’organisation du Parti démocratique uni (principal part d’opposition) en avril 2016 a longtemps été une épine pour l’administration Jammeh. Si selon un certificat médical officiel, l’opposant est décédé des suites d’une “insuffisance respiratoire”, son parti évoquait une toute autre raison.
Il indexait notamment l’Agence nationale du renseignement (NIA), considérée comme la police secrète de Yahya Jammeh d’avoir fait subir à l’opposant des tortures immondes ayant conduit à sa mort, juste un jour après son arrestation.
Enjoint d’ouvrir une enquête sur la mort en détention de Solo Sandeng, Yahya Jammeh s‘était radicalement opposé, arguant que “mourir en détention ou pendant un interrogatoire, c’est très commun”.
Durant ses 22 ans de règne, Yahya Jammeh a régulièrement été accusé par les organismes de défense des droits de museler ses opposants. Successeur de ce pouvoir jugé autoritaire et totalitaire, le nouveau président Adama Barrow s’est fait la promesse de rétablir l’ordre et la justice en Gambie.
africanews
La mort de Solo Sandeng, alors responsable à l’organisation du Parti démocratique uni (principal part d’opposition) en avril 2016 a longtemps été une épine pour l’administration Jammeh. Si selon un certificat médical officiel, l’opposant est décédé des suites d’une “insuffisance respiratoire”, son parti évoquait une toute autre raison.
Il indexait notamment l’Agence nationale du renseignement (NIA), considérée comme la police secrète de Yahya Jammeh d’avoir fait subir à l’opposant des tortures immondes ayant conduit à sa mort, juste un jour après son arrestation.
Enjoint d’ouvrir une enquête sur la mort en détention de Solo Sandeng, Yahya Jammeh s‘était radicalement opposé, arguant que “mourir en détention ou pendant un interrogatoire, c’est très commun”.
Durant ses 22 ans de règne, Yahya Jammeh a régulièrement été accusé par les organismes de défense des droits de museler ses opposants. Successeur de ce pouvoir jugé autoritaire et totalitaire, le nouveau président Adama Barrow s’est fait la promesse de rétablir l’ordre et la justice en Gambie.
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