Ndèye Gnima DIENG, coordonatrice du Projet Adressing Children’s Basic Rights in Senegal (ABRIS) à Saint-Louis
Plusieurs cas de traite de talibés sont enregistrés dans le quartier de Goxu Mbacc. Dans cette partie nord de la Langue de Barbarie, ces enfants vulnérables sont employés massivement dans le secteur de la pêche, les exposant à d’importants dangers. Cette révélation a été faite à l’issue d’une mobilisation sociale contre la traite des talibés, initiée par du Projet Adressing Children’s Basic Rights in Senegal (ABRIS). Cette action s‘inscrit dans le cadre d’un plan d’action financé par PLAN SÉNÉGAL avec l’appui du Département d’État américain et exécuté par Enda Jeunesse Action.
L’Infirmier Chef de Poste, le Président du comité de Médiation, le Délégué de quartier, le représentant du maire de Saint-Louis et plusieurs autorités religieuses ont pris part à ces échanges présidés par Ndaraw DIOP, lee coordonnateur de l'AEMO.
Cette activité de sensibilisation menée en synergie avec les services d’appui de l’État (AEMO, SRDC) a permis au programme ABRIS de dérouler une dynamique participative pour recueillir les avis, propositions et témoignages des populations sur la traite des enfants vulnérables.
« 20 cas de noyade ont été notés en une soirée et cela concernait des talibés », témoigne une habitante qui invite à une action diligente pour stopper le fléau.
« La plupart des daaras implantés dans le quartier et qui ne respectent pas les normes, sont pilotés par des étrangers », s’est-elle offusquée.
Pour Ndèye Gnima DIENG, la coordonnatrice du Projet ABRIS/ Saint-Louis, la mise en place de médiatrices sociales est un défi à relever pour parer aux maltraitances des enfants vulnérables.
« Le niveau de traite des enfants à Goxu Mbacc est inquiétant », a déploré la sociologue.
« Ces sentinelles permettront de briser le silence coupable sur les cas d’abus et de traite », a-t-elle indiqué, en expliquant qu’elles donneront l’opportunité aux plus faibles de faire des confidences et alertes sur les injustices commises dans l’ombre des foyers.
Il faut rappeler que cette mobilisation sociale à Goxu Mbacc fait suite à d’autres organisées à Gandon et Mpal.
Les images de la mibilisation de Goxu Mbacc
L’Infirmier Chef de Poste, le Président du comité de Médiation, le Délégué de quartier, le représentant du maire de Saint-Louis et plusieurs autorités religieuses ont pris part à ces échanges présidés par Ndaraw DIOP, lee coordonnateur de l'AEMO.
Cette activité de sensibilisation menée en synergie avec les services d’appui de l’État (AEMO, SRDC) a permis au programme ABRIS de dérouler une dynamique participative pour recueillir les avis, propositions et témoignages des populations sur la traite des enfants vulnérables.
« 20 cas de noyade ont été notés en une soirée et cela concernait des talibés », témoigne une habitante qui invite à une action diligente pour stopper le fléau.
« La plupart des daaras implantés dans le quartier et qui ne respectent pas les normes, sont pilotés par des étrangers », s’est-elle offusquée.
Pour Ndèye Gnima DIENG, la coordonnatrice du Projet ABRIS/ Saint-Louis, la mise en place de médiatrices sociales est un défi à relever pour parer aux maltraitances des enfants vulnérables.
« Le niveau de traite des enfants à Goxu Mbacc est inquiétant », a déploré la sociologue.
« Ces sentinelles permettront de briser le silence coupable sur les cas d’abus et de traite », a-t-elle indiqué, en expliquant qu’elles donneront l’opportunité aux plus faibles de faire des confidences et alertes sur les injustices commises dans l’ombre des foyers.
Il faut rappeler que cette mobilisation sociale à Goxu Mbacc fait suite à d’autres organisées à Gandon et Mpal.
Les images de la mibilisation de Goxu Mbacc