C’est le silence des deux bords après le drame maritime d’hier qui soulève une vague de contestation à Guet-Ndar. Aucun communiqué officiel publié entre Dakar et Nouakchott pour apprécier les faits ou, à défaut, fournir des précisions sur le déroulement.
Ndarinfo (Sénégal) et Alakhbar (Mauritanie) ont donné l’info en primeur avec quelques écarts temporaires. Des deux bords, la précaution est de mise. Le portail mauritanien note que le pécheur « était à bord d’une pirogue qui aurait violé les eaux territoriales mauritaniennes ».
Il s’agit d’un jeune de Joal embarquant pour une pirogue du mythique quartier de la Langue de barbarie, touché par balle. Interné dans le bloc chirurgical de l’hôpital régional de Saint-Louis, sa situation « grave » donne de l’espoir, selon une source médicale jointe par NdarInfo, tard dans la nuit.
> GUET-NDAR : colère après l’arraisonnement « violent » de 2 pirogues à Ndiago, par les garde-côtes mauritaniens.
Le traitement « banal » de cet événement grave et malheureux, le laxisme diplomatique qui constate sans réaction des empoignades permanentes entre gardes - cotes mauritaniens et pécheurs Saint-Louisiens dans la zone frontalière de Ndiago, semble bien ignorer les terribles tragédies du passé, les inoubliables mécontentements et soulèvements populaires.
Les deux pays gagneraient à créer, avec diligence, un cadre de concertation et de collaboration « franche » et « fluide », et ce, avant l’exploitation du pétrole et gaz découverts dans la limite virtuelle qui sépare les deux territoires.
Aujourd’hui, à Guet-Ndar, c’est le flou sur la problématique des licences de pêche. Devant le manque de ressources, des pécheurs osent braver le pire quelque soit l’atrocité de la punition qu’ils peuvent encourir.
Si le silence, l’incompréhension et le manque d’information sont maintenus, d’autres incidents de cette nature peuvent se reproduire, avec des effets chaque fois plus aggravants.
> En vidéo, le cri de coeur des Guet- Ndariens ...
Ndarinfo (Sénégal) et Alakhbar (Mauritanie) ont donné l’info en primeur avec quelques écarts temporaires. Des deux bords, la précaution est de mise. Le portail mauritanien note que le pécheur « était à bord d’une pirogue qui aurait violé les eaux territoriales mauritaniennes ».
Il s’agit d’un jeune de Joal embarquant pour une pirogue du mythique quartier de la Langue de barbarie, touché par balle. Interné dans le bloc chirurgical de l’hôpital régional de Saint-Louis, sa situation « grave » donne de l’espoir, selon une source médicale jointe par NdarInfo, tard dans la nuit.
> GUET-NDAR : colère après l’arraisonnement « violent » de 2 pirogues à Ndiago, par les garde-côtes mauritaniens.
Le traitement « banal » de cet événement grave et malheureux, le laxisme diplomatique qui constate sans réaction des empoignades permanentes entre gardes - cotes mauritaniens et pécheurs Saint-Louisiens dans la zone frontalière de Ndiago, semble bien ignorer les terribles tragédies du passé, les inoubliables mécontentements et soulèvements populaires.
Les deux pays gagneraient à créer, avec diligence, un cadre de concertation et de collaboration « franche » et « fluide », et ce, avant l’exploitation du pétrole et gaz découverts dans la limite virtuelle qui sépare les deux territoires.
Aujourd’hui, à Guet-Ndar, c’est le flou sur la problématique des licences de pêche. Devant le manque de ressources, des pécheurs osent braver le pire quelque soit l’atrocité de la punition qu’ils peuvent encourir.
Si le silence, l’incompréhension et le manque d’information sont maintenus, d’autres incidents de cette nature peuvent se reproduire, avec des effets chaque fois plus aggravants.
> En vidéo, le cri de coeur des Guet- Ndariens ...
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