C’est dans ce tempo d’amertume qui habite la nation sénégalaise toute entière, plus particulièrement les jeunes, que je me joint à la consternation, et à la stupeur que ressent tout le peuple sénégalais face à cette situation pénible, tout en lançant un appel aux autorités étatiques et aux acteurs politiques d’éviter de politiser ce drame et de s’activer plutôt à la recherche de solutions définitive à ce fléau qui perdure.
Le constat unanime est que la migration illégale des jeunes s’est accélérée de manière fulgurante ces derniers jours principalement à cause de la précarité des conditions économiques des jeunes et la covid-19 ne vient pas arranger les choses sinon ne fait qu’augmenter de l’huile au feu concernant la situation déjà difficiles des jeunes.
Cette accentuation de la crise économique par la covid-19 est certainement à l’origine du fait que les jeunes ne croient plus aux potentialités existantes de réussites dans leur terroir et s’engagent de plus en plus dans des aventures périlleuses telles que la migration illégale, à leurs risques et périls.
Ce qui est d’autant plus inquiétant c’est, non seulement cette ponction démographique emportant les bras valides et dynamiques nécessaires au développement de cette nation, mais aussi les conditions hautement risquées dans lesquelles s’opèrent ces voyages pour atteindre les rives des îles canaries ou disparaître dans les méandres de l’océan.
Dans le plan de relance de l’économie nationale après les ravages de la covid-19, le Conseil régional de la Jeunesse de Saint-Louis (CRJS) invite l’Etat à intégrer dans son plan de relance, une politique de développement de la jeunesse capable d’offrir à ces derniers des alternatives concrètes offrant les opportunités idoines de réussite pour toute la jeunesse au niveau local.
Pour ainsi dire, si des dispositions concrètes de la part des décideurs, des PTF ou des institutions similaires, ne sont pas prises dans le sens du soutien de ces jeunes pour une relance de l’économie réfléchie, malgré la présence du virus, capable de prendre en compte les préoccupations actuelles des jeunes en termes d’emploi et d’employabilité, alors la situation ira sans aucun doute de mal en pis.
Depuis des décennies l’Etat du Sénégal a multiplié les agences, les directions et les projets au service de la formation et de l’insertion économique des jeunes sans réel succès vu la recrudescence des mouvements illicites de centaines de jeunes menant assez souvent aux drames que nous venons de subir.
A cet effet, vu la panoplie d’agences, de programmes et de directions au service des jeunes, le CRJS invite l’Etat à les regrouper et les fusionner de manière harmonieuse pour une meilleure prise en charge durables des problématiques des jeunes évitant les doublons et permettant un suivi et accompagnement rapproché du jeune de la conception de son projet à sa réalisation.
Ainsi, nous invitons aussi l’Etat dans son devoir d’auditer et d’évaluer le travail de ces multiples agences et directions dédiées aux jeunes pour comprendre l’origine et les racines de cet échec afin d’entrevoir le moyen d’y remédier de manière définitive afin que les jeunes puissent retrouver pleinement l’espoir et la confiance de rester et réussir dans leur terroir.
Le chantier demeure colossal et demande un courage et une volonté politique capable d’endiguer d’abord la perception erronée de la migration illégale de la plupart des jeunes et aussi de créer les opportunités susceptibles d’aider ces derniers à sécuriser un avenir meilleur au sein de leur terroir.
Par-delà ces propositions, nous invitons l’Etat à mieux entretenir le dialogue et la communication avec les jeunes et en allant plus loin en les impliquant dans la conception, l’élaboration et la mise en œuvre des projets conçus pour les jeunes afin de mieux prendre en charge les questions de développement des jeunes.
En définitive, le Conseil régional de la Jeunesse lance un appel solennel à l’endroit des jeunes pour qu’ils fassent preuve de patriotisme et de foi en la possibilité de réussir au sein de leur terroir car ne serait-ce que les montants importants versés aux passeurs qui les mènent le plus souvent à la mort, peuvent financer le démarrage d’un business qui peut mener au succès en persévérant et s’armant de patience.
L’appel du Conseil régional de la Jeunesse va aussi à l’endroit des parents et proches des jeunes en général, mais aussi aux collectivités territoriales pour qu’ils abandonnent toutes formes de pressions sociales ou pratiques néfastes contribuant à la perte d’espoir des jeunes les poussant inéluctablement vers des actions désespérées très fidèlement traduit par « Barça ou Barçakh » qui veut dire immigrer à Barcelone ou périr.
Signé par le Président du Conseil Régional de la Jeunesse de Saint-Louis
Fara NDIAYE
Le constat unanime est que la migration illégale des jeunes s’est accélérée de manière fulgurante ces derniers jours principalement à cause de la précarité des conditions économiques des jeunes et la covid-19 ne vient pas arranger les choses sinon ne fait qu’augmenter de l’huile au feu concernant la situation déjà difficiles des jeunes.
Cette accentuation de la crise économique par la covid-19 est certainement à l’origine du fait que les jeunes ne croient plus aux potentialités existantes de réussites dans leur terroir et s’engagent de plus en plus dans des aventures périlleuses telles que la migration illégale, à leurs risques et périls.
Ce qui est d’autant plus inquiétant c’est, non seulement cette ponction démographique emportant les bras valides et dynamiques nécessaires au développement de cette nation, mais aussi les conditions hautement risquées dans lesquelles s’opèrent ces voyages pour atteindre les rives des îles canaries ou disparaître dans les méandres de l’océan.
Dans le plan de relance de l’économie nationale après les ravages de la covid-19, le Conseil régional de la Jeunesse de Saint-Louis (CRJS) invite l’Etat à intégrer dans son plan de relance, une politique de développement de la jeunesse capable d’offrir à ces derniers des alternatives concrètes offrant les opportunités idoines de réussite pour toute la jeunesse au niveau local.
Pour ainsi dire, si des dispositions concrètes de la part des décideurs, des PTF ou des institutions similaires, ne sont pas prises dans le sens du soutien de ces jeunes pour une relance de l’économie réfléchie, malgré la présence du virus, capable de prendre en compte les préoccupations actuelles des jeunes en termes d’emploi et d’employabilité, alors la situation ira sans aucun doute de mal en pis.
Depuis des décennies l’Etat du Sénégal a multiplié les agences, les directions et les projets au service de la formation et de l’insertion économique des jeunes sans réel succès vu la recrudescence des mouvements illicites de centaines de jeunes menant assez souvent aux drames que nous venons de subir.
A cet effet, vu la panoplie d’agences, de programmes et de directions au service des jeunes, le CRJS invite l’Etat à les regrouper et les fusionner de manière harmonieuse pour une meilleure prise en charge durables des problématiques des jeunes évitant les doublons et permettant un suivi et accompagnement rapproché du jeune de la conception de son projet à sa réalisation.
Ainsi, nous invitons aussi l’Etat dans son devoir d’auditer et d’évaluer le travail de ces multiples agences et directions dédiées aux jeunes pour comprendre l’origine et les racines de cet échec afin d’entrevoir le moyen d’y remédier de manière définitive afin que les jeunes puissent retrouver pleinement l’espoir et la confiance de rester et réussir dans leur terroir.
Le chantier demeure colossal et demande un courage et une volonté politique capable d’endiguer d’abord la perception erronée de la migration illégale de la plupart des jeunes et aussi de créer les opportunités susceptibles d’aider ces derniers à sécuriser un avenir meilleur au sein de leur terroir.
Par-delà ces propositions, nous invitons l’Etat à mieux entretenir le dialogue et la communication avec les jeunes et en allant plus loin en les impliquant dans la conception, l’élaboration et la mise en œuvre des projets conçus pour les jeunes afin de mieux prendre en charge les questions de développement des jeunes.
En définitive, le Conseil régional de la Jeunesse lance un appel solennel à l’endroit des jeunes pour qu’ils fassent preuve de patriotisme et de foi en la possibilité de réussir au sein de leur terroir car ne serait-ce que les montants importants versés aux passeurs qui les mènent le plus souvent à la mort, peuvent financer le démarrage d’un business qui peut mener au succès en persévérant et s’armant de patience.
L’appel du Conseil régional de la Jeunesse va aussi à l’endroit des parents et proches des jeunes en général, mais aussi aux collectivités territoriales pour qu’ils abandonnent toutes formes de pressions sociales ou pratiques néfastes contribuant à la perte d’espoir des jeunes les poussant inéluctablement vers des actions désespérées très fidèlement traduit par « Barça ou Barçakh » qui veut dire immigrer à Barcelone ou périr.
Signé par le Président du Conseil Régional de la Jeunesse de Saint-Louis
Fara NDIAYE