ACCUEIL
L’organisation et la transmission des savoirs ont toujours été un enjeu stratégique dans toutes les sociétés humaines. Si dans cette tension le langage constitua la première révolution, c’est l’écriture qui va constituer le jalon le plus spectaculaire avec l’avènement de l’homme scribal (Mc Luhan).
En Afrique où l’Egypte des hiéroglyphes fît figure de pionnier dans l’aventure des écritures, le capital scribal pour l’essentiel s’est étiolé chemin faisant. Le formidable corpus de savoirs générés par les civilisations africaines a dû s’adosser alors à une phénoménale organisation…orale, contre oublis et dénis.
Ainsi Jeli et Griots, compagnies savantes et sociétés initiatiques (lël et mal, classes d’âges et bois sacrés), etc. ont été pour combler le vide qu’exécré dame nature, pour la sauvegarde des savoirs endogènes. Mais il faut dire que ces patrimoines sont de nos jours sujets à maints périls. La désagrégation des sociétés traditionnelles altère la transmission et fait peser des doutes plus ou moins légitimes sur la qualité des sources.
La collecte et l’évaluation des données n’en deviennent que plus complexes, surtout dans un contexte parfois hermétique où l’on dit souvent que « tout n’est pas bon à dire », etc.
Que faire alors sur la lancée des laboratoires et parcours universitaires qui se penchent de plus en plus sur ces patrimoines (à l’UCAD et à l’UGB par exemple), du travail abattu par des organismes comme le CELTHO à Niamey ou des rencontres comme le Festival sur le Niger à Ségou ?
Le paradigme numérique fait-il entrevoir une nouvelle oralité, renouvelle t-il la relation oralité/écriture ?
Samedi 13 juin à l’Auditorium (UGB2), des professionnels et chercheurs passionnés d’oralité accompagnés par koras Khalams et balafons esquisseront avec vous des réponses à ces questions et à d’autres.
L’occasion pour la BU, en collaboration avec l’UFR CRAC et le Cercle des écrivains et poètes de Saint-Louis (CEPS), de vous offrir encore un grand moment d’animation autour du patrimoine scientifique et culturel africain.
En Afrique où l’Egypte des hiéroglyphes fît figure de pionnier dans l’aventure des écritures, le capital scribal pour l’essentiel s’est étiolé chemin faisant. Le formidable corpus de savoirs générés par les civilisations africaines a dû s’adosser alors à une phénoménale organisation…orale, contre oublis et dénis.
Ainsi Jeli et Griots, compagnies savantes et sociétés initiatiques (lël et mal, classes d’âges et bois sacrés), etc. ont été pour combler le vide qu’exécré dame nature, pour la sauvegarde des savoirs endogènes. Mais il faut dire que ces patrimoines sont de nos jours sujets à maints périls. La désagrégation des sociétés traditionnelles altère la transmission et fait peser des doutes plus ou moins légitimes sur la qualité des sources.
La collecte et l’évaluation des données n’en deviennent que plus complexes, surtout dans un contexte parfois hermétique où l’on dit souvent que « tout n’est pas bon à dire », etc.
Que faire alors sur la lancée des laboratoires et parcours universitaires qui se penchent de plus en plus sur ces patrimoines (à l’UCAD et à l’UGB par exemple), du travail abattu par des organismes comme le CELTHO à Niamey ou des rencontres comme le Festival sur le Niger à Ségou ?
Le paradigme numérique fait-il entrevoir une nouvelle oralité, renouvelle t-il la relation oralité/écriture ?
Samedi 13 juin à l’Auditorium (UGB2), des professionnels et chercheurs passionnés d’oralité accompagnés par koras Khalams et balafons esquisseront avec vous des réponses à ces questions et à d’autres.
L’occasion pour la BU, en collaboration avec l’UFR CRAC et le Cercle des écrivains et poètes de Saint-Louis (CEPS), de vous offrir encore un grand moment d’animation autour du patrimoine scientifique et culturel africain.
