Ces derniers risquent même de voir les rendements chuter de 10 à 3 tonnes à l'hectare.
Une visite guidée des parcelles rizicoles situées dans cette partie de l'arrondissement de Ndiayes, organisée hier par les responsables de l'International Agro business Corporation (IAC), une société sénégalo américaine, a permis de constater les dégâts importants causés par les oiseaux granivores à Rawett, Mboubène, Ndiofogne, Taba Tarèze, etc..
Selon le Directeur Général d'Iac, Abdoulaye Diop Diama, les paysans se lèvent le matin de très bonne heure pour passer la journée dans les champs à chasser ces oiseaux, qui ont déjà détruit une bonne partie des cultures sur une superficie globale de près de 500 ha emblavée en riz.
Ce qui est inquiétant, a-t-il poursuivi, c'est l'impossibilité pour les cultivateurs de rembourser les crédits bancaires qui leur ont permis de mettre en valeur ces terres cultivables.
Pour qu'il y ait autosuffisance en riz dans notre pays, il faudrait, de l'avis de M. Diop, que le gouvernement mette tout en œuvre pour aider la Saed (dans le domaine de l'encadrement), la Direction de la Protection des Végétaux (pour la lutte phytosanitaire), la banque (pour l'assouplissement des conditions d'accès au crédit agricole) et les paysans (dans le domaine de l'acquisition des semences de qualité, des engrais et autres intrants), à accomplir la mission qui leur est dévolue.
Dans le même sens, Boubacar Sow, Abdoulkhadre Sarr, Mbaye Sow et autres cultivateurs de Mboubène et Taba Tarèze, ont précisé qu'ils sont obligés de mobiliser tous les jours les enfants et les ouvriers agricoles, moyennant quelques espèces sonnantes et trébuchantes, pour les inviter à chasser ces oiseaux granivores par la méthode "du concert de casseroles".
Mbagnick Kharachi Diagne
Une visite guidée des parcelles rizicoles situées dans cette partie de l'arrondissement de Ndiayes, organisée hier par les responsables de l'International Agro business Corporation (IAC), une société sénégalo américaine, a permis de constater les dégâts importants causés par les oiseaux granivores à Rawett, Mboubène, Ndiofogne, Taba Tarèze, etc..
Selon le Directeur Général d'Iac, Abdoulaye Diop Diama, les paysans se lèvent le matin de très bonne heure pour passer la journée dans les champs à chasser ces oiseaux, qui ont déjà détruit une bonne partie des cultures sur une superficie globale de près de 500 ha emblavée en riz.
Ce qui est inquiétant, a-t-il poursuivi, c'est l'impossibilité pour les cultivateurs de rembourser les crédits bancaires qui leur ont permis de mettre en valeur ces terres cultivables.
Pour qu'il y ait autosuffisance en riz dans notre pays, il faudrait, de l'avis de M. Diop, que le gouvernement mette tout en œuvre pour aider la Saed (dans le domaine de l'encadrement), la Direction de la Protection des Végétaux (pour la lutte phytosanitaire), la banque (pour l'assouplissement des conditions d'accès au crédit agricole) et les paysans (dans le domaine de l'acquisition des semences de qualité, des engrais et autres intrants), à accomplir la mission qui leur est dévolue.
Dans le même sens, Boubacar Sow, Abdoulkhadre Sarr, Mbaye Sow et autres cultivateurs de Mboubène et Taba Tarèze, ont précisé qu'ils sont obligés de mobiliser tous les jours les enfants et les ouvriers agricoles, moyennant quelques espèces sonnantes et trébuchantes, pour les inviter à chasser ces oiseaux granivores par la méthode "du concert de casseroles".
Mbagnick Kharachi Diagne