La présidente de la Fondation Trust Africa, Coumba Touré, a évalué mardi à 50 milliards de dollars le montant des flux financiers illicites qui quittent annuellement le continent africain vers d’autres destinations représentant des paradis fiscaux.
’’Les chiffres les plus bas parlent de 50 milliards de dollars qui quittent l’Afrique, contre 70 à 100 milliards de dollars selon les chiffres les plus élevés’’, a-t-elle indiqué à l’ouverture, à Dakar, d’une réunion de la société civile sur la lutte contre les flux financiers illicites en Afrique.
A l’origine de Trust Africa, cette rencontre de deux jours a réuni des experts venus de plusieurs pays africains dont ceux de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
La rencontre portait sur le thème ’’Gagner la lutte contre les flux financiers illicites en provenance d’Afrique : Quelle est la prochaine étape ? Un accent particulier sur l’Afrique de l’Ouest’’.
Elle a été l’occasion pour les participants de réfléchir sur les défis liés aux flux financiers illicites (FFI) en provenance d’Afrique, sur la région ouest africaine en particulier.
Selon la présidente de Trust Africa, ’’l’argent issu des flux financiers illicites est de deux fois plus élevé que l’aide publique au développement que l’Afrique reçoit.’’
Coumba Touré a par ailleurs souligné la difficulté de disposer de ’’données fiables’’ sur cette question, appelant à une collaboration entre gouvernements africains, société civile et les pays abritant les paradis fiscaux.
Ainsi a-t-elle invité les gouvernements africains à fournir ’’des informations réelles’’ sur les flux financiers qui quittent le continent, pour au besoin ’’les publier pour que ça soit visible’’.
De la même manière, elle fait état de la nécessité de renforcer ’’nos systèmes judiciaires pour mieux détecter ces mouvements financiers avant qu’ils ne quittent le continent et ensuite quand ils quittent, pouvoir les tracer et les recouvrer pour qu’ils bénéficient à l’Afrique.’’
A en croire la présidente de la Fondation Trust Africa, les principaux secteurs touchés par le phénomène de blanchiment illicite sont ’’le commerce (65%), le secteur minier et pétrolier et l’agriculture.’’
Venu représenter le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan à cette rencontre, Oumar Diallo de la direction de la monnaie et du crédit dudit ministère, s’est réjoui de l’organisation de la tenue de cet atelier, estimant que ’’la lutte contre les flux financiers illicites ne saurait être le combat d’une seule entité.’’
Dans cette perspective, M. Diallo a rappelé les engagements pris par le Sénégal au sein notamment de l’Union économique et monétaire ouest-africain (UEMOA) dans la lutte contre les flux financiers illicites.
Concernant la difficulté de disposer de ’’données fiables’’ concernant le transfert illicite d’argent, il note que cette situation s’explique principalement par ’’l’opacité dans laquelle les transactions se font’’.
APS
’’Les chiffres les plus bas parlent de 50 milliards de dollars qui quittent l’Afrique, contre 70 à 100 milliards de dollars selon les chiffres les plus élevés’’, a-t-elle indiqué à l’ouverture, à Dakar, d’une réunion de la société civile sur la lutte contre les flux financiers illicites en Afrique.
A l’origine de Trust Africa, cette rencontre de deux jours a réuni des experts venus de plusieurs pays africains dont ceux de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
La rencontre portait sur le thème ’’Gagner la lutte contre les flux financiers illicites en provenance d’Afrique : Quelle est la prochaine étape ? Un accent particulier sur l’Afrique de l’Ouest’’.
Elle a été l’occasion pour les participants de réfléchir sur les défis liés aux flux financiers illicites (FFI) en provenance d’Afrique, sur la région ouest africaine en particulier.
Selon la présidente de Trust Africa, ’’l’argent issu des flux financiers illicites est de deux fois plus élevé que l’aide publique au développement que l’Afrique reçoit.’’
Coumba Touré a par ailleurs souligné la difficulté de disposer de ’’données fiables’’ sur cette question, appelant à une collaboration entre gouvernements africains, société civile et les pays abritant les paradis fiscaux.
Ainsi a-t-elle invité les gouvernements africains à fournir ’’des informations réelles’’ sur les flux financiers qui quittent le continent, pour au besoin ’’les publier pour que ça soit visible’’.
De la même manière, elle fait état de la nécessité de renforcer ’’nos systèmes judiciaires pour mieux détecter ces mouvements financiers avant qu’ils ne quittent le continent et ensuite quand ils quittent, pouvoir les tracer et les recouvrer pour qu’ils bénéficient à l’Afrique.’’
A en croire la présidente de la Fondation Trust Africa, les principaux secteurs touchés par le phénomène de blanchiment illicite sont ’’le commerce (65%), le secteur minier et pétrolier et l’agriculture.’’
Venu représenter le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan à cette rencontre, Oumar Diallo de la direction de la monnaie et du crédit dudit ministère, s’est réjoui de l’organisation de la tenue de cet atelier, estimant que ’’la lutte contre les flux financiers illicites ne saurait être le combat d’une seule entité.’’
Dans cette perspective, M. Diallo a rappelé les engagements pris par le Sénégal au sein notamment de l’Union économique et monétaire ouest-africain (UEMOA) dans la lutte contre les flux financiers illicites.
Concernant la difficulté de disposer de ’’données fiables’’ concernant le transfert illicite d’argent, il note que cette situation s’explique principalement par ’’l’opacité dans laquelle les transactions se font’’.
APS