La 17éme édition du Festival des cinémas d’Afrique de Besançon, en France, « Lumières d’Afrique » se tiendra du 11 au 19 novembre prochain. Cette année, le festival rendra hommage au sculpteur sénégalais, Ousmane Sow, qui avait un lien affectif très poussé avec cette ville. D’autres d’illustres sénégalais comme les chefs d’Etat Léopold Senghor, Abdou Diouf ou Abdoulaye Wade seront aussi honorés.
Parmi tant d’autres ouvrages, Ousmane Sow a érigé la statue de Victor Hugo sur l’esplanade de la mairie de Besançon. La projection d’un documentaire réalisé par son épouse, Béatrice Soulé, et un panel sur son héritage culturel sont prévus lors du festival. Selon le communiqué du service de communication du festival, des démarches sont en train d’être faites auprès de la mairie de Besançon pour baptiser une rue en son nom.
Sur le plan cinématographique, le Sénégal sera aussi très bien représenté avec notamment dans la catégorie « documentaires courts en compétition », « Talaatay Nder » de Chantal Durpoix, un film de 20 mn réalisé en 2016. « Talaatay Nder » qui veut dire en langue wolof le Mardi de Nder, est un hommage poétique aux femmes de Nder (Nder ak Barone), alors capitale de la riche province du Walo (Saint-Louis, Sénégal). Dans ce village de Linguères (reines), les femmes ont pris les armes, le mardi 7 mars 1820, pour lutter contre l’oppresseur. Elles se sont ensuite immolées par le feu pour échapper à l’esclavage, affirmant ainsi leur liberté et dignité.
Le documentaire se tisse sur ce récit et le réactualise car l’héritage des femmes de Nder se transmet à travers les générations. Dans la catégorie des documentaires projetés hors compétition, il y aura « Agora Braille », un film de 52 mn réalisé par Mama Wouri Thiobou en 2016. Il s’agit, dans ce film, de la scolarité des enfants aveugles au Sénégal à travers le combat d’une femme emblématique, Aïssata Pouye, œuvrant depuis des années pour une meilleure reconnaissance de leur handicap, et pour l’ouverture d’écoles inclusives au Sénégal.
LE SOLEIL
Parmi tant d’autres ouvrages, Ousmane Sow a érigé la statue de Victor Hugo sur l’esplanade de la mairie de Besançon. La projection d’un documentaire réalisé par son épouse, Béatrice Soulé, et un panel sur son héritage culturel sont prévus lors du festival. Selon le communiqué du service de communication du festival, des démarches sont en train d’être faites auprès de la mairie de Besançon pour baptiser une rue en son nom.
Sur le plan cinématographique, le Sénégal sera aussi très bien représenté avec notamment dans la catégorie « documentaires courts en compétition », « Talaatay Nder » de Chantal Durpoix, un film de 20 mn réalisé en 2016. « Talaatay Nder » qui veut dire en langue wolof le Mardi de Nder, est un hommage poétique aux femmes de Nder (Nder ak Barone), alors capitale de la riche province du Walo (Saint-Louis, Sénégal). Dans ce village de Linguères (reines), les femmes ont pris les armes, le mardi 7 mars 1820, pour lutter contre l’oppresseur. Elles se sont ensuite immolées par le feu pour échapper à l’esclavage, affirmant ainsi leur liberté et dignité.
Le documentaire se tisse sur ce récit et le réactualise car l’héritage des femmes de Nder se transmet à travers les générations. Dans la catégorie des documentaires projetés hors compétition, il y aura « Agora Braille », un film de 52 mn réalisé par Mama Wouri Thiobou en 2016. Il s’agit, dans ce film, de la scolarité des enfants aveugles au Sénégal à travers le combat d’une femme emblématique, Aïssata Pouye, œuvrant depuis des années pour une meilleure reconnaissance de leur handicap, et pour l’ouverture d’écoles inclusives au Sénégal.
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