Spécialiste en conservation et médiation culturelle, Fatima Fall est la directrice du Centre de recherche et de documentation du Sénégal (Crds) à Saint-Louis. Elle soutient, dans un entretien, que, dans un acte de création artistique, tout thème nécessite une recherche documentaire qui permet de recouper, de vérifier et de s’inspirer de certains écrits sur ce sujet.
Dans son analyse, la directrice du Centre de recherche et de documentation du Sénégal (à Saint-Louis), estime que la recherche documentaire doit être à la base de tous les travaux de création, « si on veut être performant, apporter des innovations à une œuvre d’art et avoir une originalité dans tout ce que l’on fait et par rapport à ce qui existe déjà ». Selon Fatima Fall, l’artiste doit nécessairement faire des recherches, ne serait-ce que pour éviter d’être épinglé pour plagiat, pour piratage.
Elle est allée plus loin en rappelant le travail remarquable de feu Guy Thilmans, un chercheur belge qui, grâce à ses travaux de recherches, a pu rétablir la véritable histoire du pont Faidherbe. « On nous avait toujours fait croire que cet ouvrage de 511 mètres qui surplombe le grand bras du fleuve, reliant le faubourg de Sor et l’île de Saint-Louis, était destiné au Danube », a-t-elle rappelé. Le Crds, à en croire sa directrice, va bientôt mettre à jour (après les travaux de réfection de ce centre) cette véritable histoire du pont Faidherbe avec plus de 5 000 images de Serge Pajot, Délégué général de l’Ong « Initiative pour le développement durable ». L’œuvre d’art, a-t-elle précisé, n’est jamais terminée et l’auteur a toujours la possibilité de revenir là-dessus, pour y apporter des correctifs, améliorer la qualité, la parfaire.
Evoquant l’exposition consacrée au peintre Iba Ndiaye et que le Crds accueille, elle a souligné que l’espace a reçu en 15 jours plus de 1 500 visiteurs venus des quatre coins du Sénégal et même de l’étranger pour admirer, contempler les 145 œuvres de feu Iba Ndiaye. Et parmi ces visiteurs, on compte de nombreux professeurs d’université, d’hommes de culture, d’artistes plasticiens, d’étudiants, d’experts et autres enseignants-chercheurs.
Mbagnick Kharachi DIAGNE
LE SOLEIL
Dans son analyse, la directrice du Centre de recherche et de documentation du Sénégal (à Saint-Louis), estime que la recherche documentaire doit être à la base de tous les travaux de création, « si on veut être performant, apporter des innovations à une œuvre d’art et avoir une originalité dans tout ce que l’on fait et par rapport à ce qui existe déjà ». Selon Fatima Fall, l’artiste doit nécessairement faire des recherches, ne serait-ce que pour éviter d’être épinglé pour plagiat, pour piratage.
Elle est allée plus loin en rappelant le travail remarquable de feu Guy Thilmans, un chercheur belge qui, grâce à ses travaux de recherches, a pu rétablir la véritable histoire du pont Faidherbe. « On nous avait toujours fait croire que cet ouvrage de 511 mètres qui surplombe le grand bras du fleuve, reliant le faubourg de Sor et l’île de Saint-Louis, était destiné au Danube », a-t-elle rappelé. Le Crds, à en croire sa directrice, va bientôt mettre à jour (après les travaux de réfection de ce centre) cette véritable histoire du pont Faidherbe avec plus de 5 000 images de Serge Pajot, Délégué général de l’Ong « Initiative pour le développement durable ». L’œuvre d’art, a-t-elle précisé, n’est jamais terminée et l’auteur a toujours la possibilité de revenir là-dessus, pour y apporter des correctifs, améliorer la qualité, la parfaire.
Evoquant l’exposition consacrée au peintre Iba Ndiaye et que le Crds accueille, elle a souligné que l’espace a reçu en 15 jours plus de 1 500 visiteurs venus des quatre coins du Sénégal et même de l’étranger pour admirer, contempler les 145 œuvres de feu Iba Ndiaye. Et parmi ces visiteurs, on compte de nombreux professeurs d’université, d’hommes de culture, d’artistes plasticiens, d’étudiants, d’experts et autres enseignants-chercheurs.
Mbagnick Kharachi DIAGNE
LE SOLEIL