Fary Séye pouvez-vous revenir sur ce qui a motivé votre départ pour la France ?
C’était depuis 2008. J’avais obtenu une bourse du Comité national olympique sportif sénégalais (Cnoss), pour faire du sport-étude. Dans un premier temps, je faisais des va et vient. Après les championnats d’Afrique du Sénégal où j’ai obtenu une médaille de bronze, j’ai décidé de rester en France. Par la suite, j’ai arrêté la compétition, c’était en 2012.
Pourquoi le choix d’arrêter le judo pour une grande championne comme vous ?
J’avais arrêté le judo suite au décès de mon président, Mbale Boye Fall (fondateur du tournoi international de judo de Saint-Louis Ndlr) et beaucoup d’autres choses que je ne peux pas dire. J’ai donc voulu me concentrer sur autre chose. C’était difficile, vu que je ne connaissais que le judo. Même si je suis dans un autre domaine d’activité, je m’intéresse à l’actualité du judo. Entre le judo et moi, c’est une longue histoire d’amour. La preuve au championnat du Sénégal à Ziguinchor, j’étais parti pour accompagner les athlètes. Mais au finish, je suis monté sur le tatami. Si ça ne dépendait que de moi, je n’allais pas arrêter le judo. Je fais partie des plus jeunes championnes que l’on cite. Mais les aléas de la vie nous font souvent déviés de nos objectifs.
Maintenant que Fary Séye est rentrée au bercail, elle a décidé de changer de club, pourquoi cette décision ?
Quand je suis revenue, c’était pour une formation professionnelle pas pour le judo. J’ai rencontré les autorités de la Douane qui m’ont fait part de leur projet, ce qui m’a intéressé. Ils croient en moi et j’ai adhéré à leur projet. Et j’ai décidé de continuer. Parce que je ne connais que le judo.
Comment Fary Séye a vécu la séparation avec l’Institut des sports son ancien club?
Attention, changer de club ne veut pas dire que je ne suis pas en bon terme avec mon ancien club. La preuve, au championnat du Sénégal, j’étais tout le temps avec eux, à discuter et tout. Mais là je défends les couleurs de la Douane. Pour l’histoire du changement de club, je dirai d’abord que je prends mes propres décisions. Toute fois je tiens à souligner que je suis native de Saint-Louis. Je me suis accrochée à l’Iss grâce à Mbaye Boye Fall, un père et un confident. Quand il est décédé, j’ai voulu tout arrêté. Parce que je ressentais son absence. Mais l’amour du judo était là. Comme j’ai eu à le dire, la Douane est venue vers moi et j’ai accepté d’intégrer ce club. J’ai d’abord signé avec ce club sans que personne ne le sache. Mais sachant mon attachement pour l’Iss, j’ai appelé les autorités pour les informer. En l’occurrence Ngor Fall, le président de la Ligue du nord. Il a été compréhensif. Il m’a donné des conseils avant de prier pour moi. J’assume pleinement mon choix qui est d’ordre professionnel.
La première compétition de Fary Séye après son retour c’est les championnats du Sénégal. Qu’est-ce que vous avez ressenti une fois sur le tapis?
Un grand plaisir de reprendre le judo qui est ma passion. Mais il faut dire que cela faisait longtemps que je ne mettais pas entrainée. Donc cela s’est ressenti sur le tapis. Avant la compétition, j’ai juste fait des exercices physiques. Après seulement un combat, j’ai arrêté. Parce que j’étais fatiguée. Sans entrainement, c’est difficile de tenir sur le tatami. J’ai voulu me tester c’est pourquoi j’ai voulu monter. Après avoir gagné un combat j’ai décidé de ne pas continuer et d’aller m’entrainer pour revenir en force.
L’équipe nationale, est-ce que Fary Séye y pense?
Si j’ai décidé de reprendre le judo, c’est pour être parmi les meilleurs. C’est d’ailleurs la suite logique de ma carrière. Si je reprends sérieusement les entrainements, c’est pour gagner et rejoindre l’équipe nationale. Si je me concentre, je sais que j’ai les prédispositions pour faire de bons résultats. Je ne dirai pas africain ou mondial mais pour me faire plaisir dans un premier temps et on verra ce que l’avenir me réserve.
Quels sont les objectifs de Fary Séye actuellement?
Coté judo pour le moment, je ne me fixe aucun objectif. Juste m’entrainer pour la Douane et les amener des médailles. Tout faire pour ne pas les décevoir. Après on verra selon mes performances pour la suite.
Propos recueillis par Marianne Siva DIOP
IGFM.SN
C’était depuis 2008. J’avais obtenu une bourse du Comité national olympique sportif sénégalais (Cnoss), pour faire du sport-étude. Dans un premier temps, je faisais des va et vient. Après les championnats d’Afrique du Sénégal où j’ai obtenu une médaille de bronze, j’ai décidé de rester en France. Par la suite, j’ai arrêté la compétition, c’était en 2012.
Pourquoi le choix d’arrêter le judo pour une grande championne comme vous ?
J’avais arrêté le judo suite au décès de mon président, Mbale Boye Fall (fondateur du tournoi international de judo de Saint-Louis Ndlr) et beaucoup d’autres choses que je ne peux pas dire. J’ai donc voulu me concentrer sur autre chose. C’était difficile, vu que je ne connaissais que le judo. Même si je suis dans un autre domaine d’activité, je m’intéresse à l’actualité du judo. Entre le judo et moi, c’est une longue histoire d’amour. La preuve au championnat du Sénégal à Ziguinchor, j’étais parti pour accompagner les athlètes. Mais au finish, je suis monté sur le tatami. Si ça ne dépendait que de moi, je n’allais pas arrêter le judo. Je fais partie des plus jeunes championnes que l’on cite. Mais les aléas de la vie nous font souvent déviés de nos objectifs.
Maintenant que Fary Séye est rentrée au bercail, elle a décidé de changer de club, pourquoi cette décision ?
Quand je suis revenue, c’était pour une formation professionnelle pas pour le judo. J’ai rencontré les autorités de la Douane qui m’ont fait part de leur projet, ce qui m’a intéressé. Ils croient en moi et j’ai adhéré à leur projet. Et j’ai décidé de continuer. Parce que je ne connais que le judo.
Comment Fary Séye a vécu la séparation avec l’Institut des sports son ancien club?
Attention, changer de club ne veut pas dire que je ne suis pas en bon terme avec mon ancien club. La preuve, au championnat du Sénégal, j’étais tout le temps avec eux, à discuter et tout. Mais là je défends les couleurs de la Douane. Pour l’histoire du changement de club, je dirai d’abord que je prends mes propres décisions. Toute fois je tiens à souligner que je suis native de Saint-Louis. Je me suis accrochée à l’Iss grâce à Mbaye Boye Fall, un père et un confident. Quand il est décédé, j’ai voulu tout arrêté. Parce que je ressentais son absence. Mais l’amour du judo était là. Comme j’ai eu à le dire, la Douane est venue vers moi et j’ai accepté d’intégrer ce club. J’ai d’abord signé avec ce club sans que personne ne le sache. Mais sachant mon attachement pour l’Iss, j’ai appelé les autorités pour les informer. En l’occurrence Ngor Fall, le président de la Ligue du nord. Il a été compréhensif. Il m’a donné des conseils avant de prier pour moi. J’assume pleinement mon choix qui est d’ordre professionnel.
La première compétition de Fary Séye après son retour c’est les championnats du Sénégal. Qu’est-ce que vous avez ressenti une fois sur le tapis?
Un grand plaisir de reprendre le judo qui est ma passion. Mais il faut dire que cela faisait longtemps que je ne mettais pas entrainée. Donc cela s’est ressenti sur le tapis. Avant la compétition, j’ai juste fait des exercices physiques. Après seulement un combat, j’ai arrêté. Parce que j’étais fatiguée. Sans entrainement, c’est difficile de tenir sur le tatami. J’ai voulu me tester c’est pourquoi j’ai voulu monter. Après avoir gagné un combat j’ai décidé de ne pas continuer et d’aller m’entrainer pour revenir en force.
L’équipe nationale, est-ce que Fary Séye y pense?
Si j’ai décidé de reprendre le judo, c’est pour être parmi les meilleurs. C’est d’ailleurs la suite logique de ma carrière. Si je reprends sérieusement les entrainements, c’est pour gagner et rejoindre l’équipe nationale. Si je me concentre, je sais que j’ai les prédispositions pour faire de bons résultats. Je ne dirai pas africain ou mondial mais pour me faire plaisir dans un premier temps et on verra ce que l’avenir me réserve.
Quels sont les objectifs de Fary Séye actuellement?
Coté judo pour le moment, je ne me fixe aucun objectif. Juste m’entrainer pour la Douane et les amener des médailles. Tout faire pour ne pas les décevoir. Après on verra selon mes performances pour la suite.
Propos recueillis par Marianne Siva DIOP
IGFM.SN