Mais déjà, Farba Senghor, ancien ministre ?e l’Agriculture, de l'Hydraulique et de la Sécurité alimentaire sous Wade note que cette année, le gouvernement du Sénégal va fixer le calendrier de commercialisation de l'arachide et le prix des graines d’arachide non décortiquées avec un retard de deux semaines.
«L’arachide est vendue plus chère par rapport à pareille époque l’année dernière, dans les marchés hebdomadaires. Ce qui porte la barre du prix officiel de cette année très haute par rapport à l’année dernière. Les graines filent déjà vers les marchés parallèles et les opérateurs privés, autres que les huileries, condamnés par un système de financement inadapté et un mécanisme de collecte dépassé. Ils ne verront pas probablement cette année les graines d'arachides. Le kilogramme d’arachide s'est échangé entre 200 f et 210 f au louma de Birkelane, ce dimanche 27 novembre 2016. Malheureusement, les travailleurs de la filière arachidière seront massivement jetés au chômage, plus gravement et plus prématurément que l'année dernière», note Farba Senghor.
Selon l'ancien ministre de l'Agriculture, «malgré les déclarations du gouvernement, les récoltes sont catastrophiques à cause du démarrage tardif des pluies et de l'arrêt prématuré de celles-ci qui sont venus s'ajouter à la mauvaise qualité des semences au non renouvellement du matériel agricole et au mauvais système de distribution des engrais qui de surcroit ont été hors de portée des paysans» .
Il pense que «le conseil interministériel (de ce lundi) va peut-être se réduire à une rencontre bon enfant de plus aux relents de cérémonie familiale au détriment du monde rural dont toutes les récoltes de céréales (maïs, mil, riz pluvial et sorgho ) sont décevantes cette année, environ 35% des prévisions, selon les estimations des paysans». «Ce qui va se répercuter sur le taux de croissance tributaire de la production agricole et sur le taux de pauvreté en milieu rural. Par conséquent, le monde rural n’est pas à l’abri de la disette, plongeant le Sénégal dans l'insécurité alimentaire», prévient-il.
Seneweb
«L’arachide est vendue plus chère par rapport à pareille époque l’année dernière, dans les marchés hebdomadaires. Ce qui porte la barre du prix officiel de cette année très haute par rapport à l’année dernière. Les graines filent déjà vers les marchés parallèles et les opérateurs privés, autres que les huileries, condamnés par un système de financement inadapté et un mécanisme de collecte dépassé. Ils ne verront pas probablement cette année les graines d'arachides. Le kilogramme d’arachide s'est échangé entre 200 f et 210 f au louma de Birkelane, ce dimanche 27 novembre 2016. Malheureusement, les travailleurs de la filière arachidière seront massivement jetés au chômage, plus gravement et plus prématurément que l'année dernière», note Farba Senghor.
Selon l'ancien ministre de l'Agriculture, «malgré les déclarations du gouvernement, les récoltes sont catastrophiques à cause du démarrage tardif des pluies et de l'arrêt prématuré de celles-ci qui sont venus s'ajouter à la mauvaise qualité des semences au non renouvellement du matériel agricole et au mauvais système de distribution des engrais qui de surcroit ont été hors de portée des paysans» .
Il pense que «le conseil interministériel (de ce lundi) va peut-être se réduire à une rencontre bon enfant de plus aux relents de cérémonie familiale au détriment du monde rural dont toutes les récoltes de céréales (maïs, mil, riz pluvial et sorgho ) sont décevantes cette année, environ 35% des prévisions, selon les estimations des paysans». «Ce qui va se répercuter sur le taux de croissance tributaire de la production agricole et sur le taux de pauvreté en milieu rural. Par conséquent, le monde rural n’est pas à l’abri de la disette, plongeant le Sénégal dans l'insécurité alimentaire», prévient-il.
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