L’étude laisse apparaître « une disparité de cas ». « L’aménagement de l’agro-industriel peut être envisagé dans une perspective de renforcement des exploitations familiales. Alors que pour d’autres cas, la situation est beaucoup plus négative », a renseigné le professeur Babaly SALL, coordonnateur du Centre international d'études, de recherche et d'action pour le développement ( Cerad) et membre de l’équipe de recherche, en marge de la présentation des résultats, ce matin, à Ross-Béthio.
« Il y a beaucoup de récriminations qui sont dues d’une part, au fait que les conventions d’installation des agro-industriels ne sont pas respectés. Il n’y a pas un contrôle de l’État derrière. Au point de vue normatif, il y a, d’autres part, un décalage entre ce qui est affirmé au départ et ce que l’on retrouve dans la réalité », a-t-il révélé.
Au fil de cette recherche d’importantes doléances sont formulées par les exploitations agricoles relatives à l’appui à la mécanisation agricole. Le manque d’outils de moyens génère une exploitation inéquitable et sentiment de domination de la part des exploitations familiales.
« Les agro-industriels ont tendance à nous exploiter et à nous réduire à de simples ouvriers agricoles. Il nous paie qu’un millième de ce que nous valons », soutient Mamadou THIOYE, le président de l’Union des Producteurs de la rive nord-ouest.
« Au-delà de la mainmise sur la terre, ils nous mettent en mal avec les populations. Certains obstruent le parcours du bétail et obligent les éleveurs à pénétrer illégalement dans nos champs provoquant des conflits entre voisins », ajoute-t-il.
Pour la représentante des l’union des femmes productrices de Ross-Béthio, l’installation des agrobusiness étouffe l’économie locale et découragent, de plus en plus, les exploitations familiales de la zone.
« Ils n’ont pas respecté les engagements qu’ils avaient pris au départ. Aujourd’hui, ils cultivent les mêmes spéculations que nous et les vendent dans le même marché sur lequel nous écoulons nos productions », signale Mayram DIALLO, membre de cette organisation qui regroupe 1021 personnes. « En ce moment, nos riz sont stockés dans les usines. Nous n’arrivons pas à les vendre », a-t-elle témoigné.
Les intervenants ont fustigé, par ailleurs, les effets négatifs de l’implantation de Senhuile dans le Ndiael, évoquant, notamment, l’aménagement toujours non-exploitation d’une importante zone affectée à cet agro-industriel. Plusieurs arbres et ressources naturelles ont été détruits par cette société au détriment des éleveurs locaux.
> Suivez les témoignages des producteurs, les explications du Professeur Babaly SALL et les analyses d’El Hadj FAYE (Enda Pronat)
« Il y a beaucoup de récriminations qui sont dues d’une part, au fait que les conventions d’installation des agro-industriels ne sont pas respectés. Il n’y a pas un contrôle de l’État derrière. Au point de vue normatif, il y a, d’autres part, un décalage entre ce qui est affirmé au départ et ce que l’on retrouve dans la réalité », a-t-il révélé.
Au fil de cette recherche d’importantes doléances sont formulées par les exploitations agricoles relatives à l’appui à la mécanisation agricole. Le manque d’outils de moyens génère une exploitation inéquitable et sentiment de domination de la part des exploitations familiales.
« Les agro-industriels ont tendance à nous exploiter et à nous réduire à de simples ouvriers agricoles. Il nous paie qu’un millième de ce que nous valons », soutient Mamadou THIOYE, le président de l’Union des Producteurs de la rive nord-ouest.
« Au-delà de la mainmise sur la terre, ils nous mettent en mal avec les populations. Certains obstruent le parcours du bétail et obligent les éleveurs à pénétrer illégalement dans nos champs provoquant des conflits entre voisins », ajoute-t-il.
Pour la représentante des l’union des femmes productrices de Ross-Béthio, l’installation des agrobusiness étouffe l’économie locale et découragent, de plus en plus, les exploitations familiales de la zone.
« Ils n’ont pas respecté les engagements qu’ils avaient pris au départ. Aujourd’hui, ils cultivent les mêmes spéculations que nous et les vendent dans le même marché sur lequel nous écoulons nos productions », signale Mayram DIALLO, membre de cette organisation qui regroupe 1021 personnes. « En ce moment, nos riz sont stockés dans les usines. Nous n’arrivons pas à les vendre », a-t-elle témoigné.
Les intervenants ont fustigé, par ailleurs, les effets négatifs de l’implantation de Senhuile dans le Ndiael, évoquant, notamment, l’aménagement toujours non-exploitation d’une importante zone affectée à cet agro-industriel. Plusieurs arbres et ressources naturelles ont été détruits par cette société au détriment des éleveurs locaux.
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