Ils sont inquiets. Plus de 600 mille Sénégalais qui évoluent dans le secteur de la pêche se sentent menacés par l’exploitation gazière et pétrolière. Le réseau des associations pour la protection de l’environne- ment et de la nature et l’Ong Natural Justice, ont tiré la son- nette d’alarme sur l’impact négatif sur l’environnement et la pêche. «L’exploitation gazière et pétrolière offshore a beau- coup d’impacts négatifs, à commencer par de possibles fuites de pétrole. Les bateaux qui les transportent font des déversements en lavant leurs cuves et leurs ballastes polluant ainsi la zone», affirme Daouda Guèye, le président du réseau.
Il affirme égale- ment que la liquéfaction du gaz aura un impact sur les sédiments et les espèces qui seront dans les îles artificielles. C’est pourquoi, il plaide l’élaboration de lois et règlements pour gérer ces pollutions. Quant au manager de l’Ong Natural Justice, elle souligne que les concessions pétrolières restreignent les zones de pêche.
«On va sentir les impacts au fur et à mesure que l’exploitation avance. Il peut s’agir également d’émissions de gaz à effet de serre, mais aussi de pertes de revenus liés à cette zone exploitée», soutient Sokhna Kâ Dia. Malgré les importants progrès du Sénégal dans le domaine de la transparence financière dans les industries extractives d’une manière générale et pétrolières et gazières en particulier, il n’en demeure pas moins, dit-elle, que les communautés locales ne sont pas souvent impliquées durant tout le processus de prise des décisions, alors qu’elles sont les principales victimes des problèmes environnementaux et sociaux liés à l’exploitation du pétrole et du gaz.
WalfNet
Il affirme égale- ment que la liquéfaction du gaz aura un impact sur les sédiments et les espèces qui seront dans les îles artificielles. C’est pourquoi, il plaide l’élaboration de lois et règlements pour gérer ces pollutions. Quant au manager de l’Ong Natural Justice, elle souligne que les concessions pétrolières restreignent les zones de pêche.
«On va sentir les impacts au fur et à mesure que l’exploitation avance. Il peut s’agir également d’émissions de gaz à effet de serre, mais aussi de pertes de revenus liés à cette zone exploitée», soutient Sokhna Kâ Dia. Malgré les importants progrès du Sénégal dans le domaine de la transparence financière dans les industries extractives d’une manière générale et pétrolières et gazières en particulier, il n’en demeure pas moins, dit-elle, que les communautés locales ne sont pas souvent impliquées durant tout le processus de prise des décisions, alors qu’elles sont les principales victimes des problèmes environnementaux et sociaux liés à l’exploitation du pétrole et du gaz.
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