« Une véritable tragédie humanitaire », c’est ainsi qu’un des responsables politiques de l’archipel des canaries, a qualifié la situation. Au cours du week-end, un record a été battu dans les arrivées de migrants désespérés.
Mais le phénomène s'est accru au cours du mois d’octobre, explique notre correspondant à Madrid, François Musseau. Au total, ce sont officiellement près de 5 500 personnes, Maghrébins, Mauritaniens ou Sénégalais en majorité, qui sont arrivés récemment, principalement car leur situation économique a empiré avec la pandémie de Covid-19 dans leurs pays.
En conséquence, la capacité d’accueil de l’archipel est dépassée, les autorités se disent débordées.
Des autorités qui ont dû loger la majorité de ces migrants dans des complexes hôteliers qui ne sont plus occupés par les touristes étrangers, surtout Britanniques, en raison du Covid-19.
Mais un millier de migrants ont tout de même été placés dans un campement sur le port d’Argineguin, sur l’île de Gran Canaria. Cette installation sur le port provoque la colère des pêcheurs locaux et plus généralement de nombreux habitants, qui estiment que les migrants sont trop nombreux. Des manifestations de protestation ont eu lieu, comme le week-end antérieur, pour exiger que les gouvernements régional et national trouvent des solutions.
RFI
Mais le phénomène s'est accru au cours du mois d’octobre, explique notre correspondant à Madrid, François Musseau. Au total, ce sont officiellement près de 5 500 personnes, Maghrébins, Mauritaniens ou Sénégalais en majorité, qui sont arrivés récemment, principalement car leur situation économique a empiré avec la pandémie de Covid-19 dans leurs pays.
En conséquence, la capacité d’accueil de l’archipel est dépassée, les autorités se disent débordées.
Des autorités qui ont dû loger la majorité de ces migrants dans des complexes hôteliers qui ne sont plus occupés par les touristes étrangers, surtout Britanniques, en raison du Covid-19.
Mais un millier de migrants ont tout de même été placés dans un campement sur le port d’Argineguin, sur l’île de Gran Canaria. Cette installation sur le port provoque la colère des pêcheurs locaux et plus généralement de nombreux habitants, qui estiment que les migrants sont trop nombreux. Des manifestations de protestation ont eu lieu, comme le week-end antérieur, pour exiger que les gouvernements régional et national trouvent des solutions.
RFI