Le directeur général du centre expérimental de recherches et d’études pour l’équipement (CEREEQ), le professeur Papa Goumbo Lô a suggéré la mise en place d’une Délégation pour le littoral qui veillera à une meilleure protection de la zone côtière au Sénégal.
"Elle aura pour mission de donner des propositions concrètes pour un mieux être de la bande côtière au Sénégal qui s’étend sur près de 750 km de Saint-Louis (Grande côte) à la région sud de Casamance" a indiqué M. Lô dans un entretien avec l’APS.
L’environnementaliste et expert en aménagement côtier a toutefois relevé la nécessité de mener des réformes législatives et réglementaires pour construire une "base juridique cohérente" pour gérer le littoral.
Il s’agira, selon lui, de mettre en place "un plan national de prévention de l’érosion côtière et un plan d’action national pour les changements climatiques".
Woré Gana Seck, directrice de l’ONG Green Sénégal a, quant à elle, recommandé la mise en place d’un "office national du littoral" pour mieux protéger la zone côtière.
"Nous devons avoir un office national du littoral qui travaillerait sur le diagnostic de la situation de référence, la télédétection qui nous permet de voir l’évolution du phénomène" a-t-elle dit au cours d’un panel organisé en 2016 par sa structure sur "la préservation de l’océan et du littoral" à l’occasion de la journée mondiale des océans.
Tous les trois types de côtes existant au Sénégal, sablonneuses (de Saint-Louis à la Petite Côte), rocheuses (Presqu’île du Cap Vert et vaseuses (zones de mangroves) sont "tous menacés" a estimé la rapporteuse de la commission Environnement au Conseil économique, social et environnemental (CESE).
Elle a rappelé qu’en 2014, après la houle qui avait frappé Bargny, Gorée et Joal, un programme d’urgence du littoral a été élaboré sur ces questions de vulnérabilité des populations.
APS
"Elle aura pour mission de donner des propositions concrètes pour un mieux être de la bande côtière au Sénégal qui s’étend sur près de 750 km de Saint-Louis (Grande côte) à la région sud de Casamance" a indiqué M. Lô dans un entretien avec l’APS.
L’environnementaliste et expert en aménagement côtier a toutefois relevé la nécessité de mener des réformes législatives et réglementaires pour construire une "base juridique cohérente" pour gérer le littoral.
Il s’agira, selon lui, de mettre en place "un plan national de prévention de l’érosion côtière et un plan d’action national pour les changements climatiques".
Woré Gana Seck, directrice de l’ONG Green Sénégal a, quant à elle, recommandé la mise en place d’un "office national du littoral" pour mieux protéger la zone côtière.
"Nous devons avoir un office national du littoral qui travaillerait sur le diagnostic de la situation de référence, la télédétection qui nous permet de voir l’évolution du phénomène" a-t-elle dit au cours d’un panel organisé en 2016 par sa structure sur "la préservation de l’océan et du littoral" à l’occasion de la journée mondiale des océans.
Tous les trois types de côtes existant au Sénégal, sablonneuses (de Saint-Louis à la Petite Côte), rocheuses (Presqu’île du Cap Vert et vaseuses (zones de mangroves) sont "tous menacés" a estimé la rapporteuse de la commission Environnement au Conseil économique, social et environnemental (CESE).
Elle a rappelé qu’en 2014, après la houle qui avait frappé Bargny, Gorée et Joal, un programme d’urgence du littoral a été élaboré sur ces questions de vulnérabilité des populations.
APS