L’avancée de la mer constitue une menace sur les emplois du secteur de la pêche, du tourisme et sur les écosystèmes côtiers, de façon globale. Chaque année, la mer avance de 1 à 1,33 m au Sénégal. La révélation a été faite par la Directrice de l’environnement et des établissements classés (Decc), Maryline Diarra. Elle faisait une présentation sur le thème : « Le littoral Sénégalais, quel avenir ? », à l’occasion de la journée du Sénégal à la Cop 21.
La mer gagne du terrain sur le continent au Sénégal. Chaque année, la mer rogne au moyen entre 1 et 1,33 mètre sur nos côtes qui s’étendent sur 700 km et qui sont à 90 % basses. Ces côtes bordées par des roches, des dunes et des vases sont particulièrement fragiles. « Nos côtes sont très impactées par l’avancée de la mer parce qu’elles sont essentiellement basses », a indiqué Maryline Diarra qui a aussi soutenu que le taux moyen de recul du trait de côte varie entre 1 et 1,33 mètre par an au Sénégal.
Les côtes sont pourtant le siège d’intenses activités économiques. Près de 75 % des fruits et légumes consommés au Sénégal proviennent des zones côtières qui concentrent aussi une forte promotion de la population sénégalaise. L’avancée de la mer menace, au moins, 220.000 emplois directs et 600.000 emplois indirects du secteur de la pêche sans compter ceux du tourisme. Certes, le phénomène est lié aux changements climatiques, mais aussi à l’action anthropique. « C’est difficile de lutter contre les causes comme l’extraction illégale du sable marin. C’est un phénomène difficile à enrayer. A cela s’ajoutent les constructions anarchiques sur le littoral », a poursuivi Maryline Diarra. Au Sénégal, les villes de Saint-Louis, Mbour-Saly, Toubab Dialaw, Yène, Rufisque, Bargny, le Gandiolais, les îles du Saloum et de la Casamance sont des zones où l’on observe, le plus, l’érosion côtière.
LE SOLEIL
La mer gagne du terrain sur le continent au Sénégal. Chaque année, la mer rogne au moyen entre 1 et 1,33 mètre sur nos côtes qui s’étendent sur 700 km et qui sont à 90 % basses. Ces côtes bordées par des roches, des dunes et des vases sont particulièrement fragiles. « Nos côtes sont très impactées par l’avancée de la mer parce qu’elles sont essentiellement basses », a indiqué Maryline Diarra qui a aussi soutenu que le taux moyen de recul du trait de côte varie entre 1 et 1,33 mètre par an au Sénégal.
Les côtes sont pourtant le siège d’intenses activités économiques. Près de 75 % des fruits et légumes consommés au Sénégal proviennent des zones côtières qui concentrent aussi une forte promotion de la population sénégalaise. L’avancée de la mer menace, au moins, 220.000 emplois directs et 600.000 emplois indirects du secteur de la pêche sans compter ceux du tourisme. Certes, le phénomène est lié aux changements climatiques, mais aussi à l’action anthropique. « C’est difficile de lutter contre les causes comme l’extraction illégale du sable marin. C’est un phénomène difficile à enrayer. A cela s’ajoutent les constructions anarchiques sur le littoral », a poursuivi Maryline Diarra. Au Sénégal, les villes de Saint-Louis, Mbour-Saly, Toubab Dialaw, Yène, Rufisque, Bargny, le Gandiolais, les îles du Saloum et de la Casamance sont des zones où l’on observe, le plus, l’érosion côtière.
LE SOLEIL