Dernier peuple indigène à avoir accepté le contact avec les colons en Équateur, les Waoranis se voient comme les gardiens de la forêt. Ils ne sont pas nombreux, moins de 5 000, mais leurs terres ancestrales s’étendent sur plus de 800 000 hectares dans les provinces de Napo, Pastaza et Orellana.
Si la loi reconnaît leurs droits de propriété, l’État a gardé la maîtrise du sous-sol, là où se trouve le pétrole. En théorie, les communautés doivent être consultées avant toute opération d’exploration ou d’exploitation, même si l’État a toujours le dernier mot.
En 2012, une consultation a eu lieu selon le gouvernement, mais les indigènes affirment qu’ils ont été trompés. Ils parlent de fonctionnaires arrivés en avion avec de fausses promesses, de la nourriture et des boissons afin de les convaincre.
Le Défenseur du peuple et 16 communautés Waoranis ont donc porté plainte et la justice vient de leur donner raison, tout au moins en première instance. En habits typiques et lances à la main, les Waoranis ont réaffirmé à la sortie du tribunal leur opposition à la présence de compagnies pétrolières sur leur territoire.
Alors que les « koworis » (les « étrangers ») sont rarement favorables aux Waoranis, cette décision de la justice est considérée comme une victoire historique, célébrée par les écologistes en Équateur comme à l’étranger et jusqu’à l’acteur Leonardo DiCaprio.
RFI
Si la loi reconnaît leurs droits de propriété, l’État a gardé la maîtrise du sous-sol, là où se trouve le pétrole. En théorie, les communautés doivent être consultées avant toute opération d’exploration ou d’exploitation, même si l’État a toujours le dernier mot.
En 2012, une consultation a eu lieu selon le gouvernement, mais les indigènes affirment qu’ils ont été trompés. Ils parlent de fonctionnaires arrivés en avion avec de fausses promesses, de la nourriture et des boissons afin de les convaincre.
Le Défenseur du peuple et 16 communautés Waoranis ont donc porté plainte et la justice vient de leur donner raison, tout au moins en première instance. En habits typiques et lances à la main, les Waoranis ont réaffirmé à la sortie du tribunal leur opposition à la présence de compagnies pétrolières sur leur territoire.
Alors que les « koworis » (les « étrangers ») sont rarement favorables aux Waoranis, cette décision de la justice est considérée comme une victoire historique, célébrée par les écologistes en Équateur comme à l’étranger et jusqu’à l’acteur Leonardo DiCaprio.
RFI