Après les violentes manifestations et leur lot de dégâts, l’heure est au bilan des arrestations dans les ressorts des tribunaux de Dakar et de Guédiawaye. Au total, on dénombre plus de 700 interpellations dans les deux circonscriptions. A Dakar, informe Abdou Karim Diop, procureur de la République près le tribunal de grande instance hors classe de Dakar, 410 personnes ont été interpellées par les forces de défense et de sécurité durant les manifestations.
Les mineurs, informe-t-il, ont été «mis en liberté provisoire avec une remise à leurs civilement responsables». Ceux d’entre eux qui sont âgés de moins de 13 ans n’ont pas fait l’objet de poursuites, soutient-il, mais si le maintien en détention s’impose, ils sont poursuivis devant le tribunal pour enfants, selon le procureur. «Les manifestants dont l’implication est moindre, ont été poursuivis devant la juridiction des flagrants délits pour des faits de manifestations non autorisées sur la base de l’article 98 du code pénal», précise le maître des poursuites.
Pour les autres manifestants, poursuit le communiqué, le ministère public a estimé utile, eu égard à la gravité des faits qui leur sont reprochés et à l’étendue des dégâts matériels causés, pour la plupart, par des incendies que ces derniers ont délibérément provoqués, d’opter pour la pleine rigueur de la loi dans les poursuites. C’est dans cette optique qu’une information judiciaire, lit-on, a été requise contre ces individus pour des faits «d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, participation à un mouvement insurrectionnel, actions diverses causant des dommages aux personnes ou à leurs biens, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique conformément aux dispositions des articles 80, 97, 98, 255, 431-1 et suivants du code pénal». «Ces procédures visent également à situer la responsabilité de toutes les personnes instigatrices de ces violents attroupements. Par conséquent une information judiciaire a été ouverte contre X», note Abdou Karim Diop.
Dans le ressort du tribunal de grande instance Pikine-Guédiawaye, on annonce l’arrestation de 306 manifestants dont 63 mineurs par les forces de défense et de sécurité sur le théâtre des opérations. Selon le communiqué du parquet dudit tribunal, tout ce beau monde a été déféré, au terme du régime de garde à vue. Le traitement des procédures qui en est résulté s’est fait, lit-on, suivant des principes judiciaires. En ce qui concerne les mineurs, élèves et autres, indique Amadou Seydi, ils sont interrogés en présence de «leurs civilement responsables» avec le concours du service de l’Aemo, compétent pour des mesures d’assistance éducative, confiés à leurs parents et renvoyés en flagrant délit devant le Tribunal pour enfants. Pour les autres catégories de personnes interpellées, poursuit-il, le parquet, compte tenu de la gravité des faits, a requis «l’ouverture d’une information judiciaire et le mandat de dépôt sauf à l’égard des étudiants et des élèves majeurs à l’endroit de qui, le placement sous contrôle judiciaire a été sollicité».
«Enfin, face aux pillages, actes de vandalisme, destructions de biens publics et privés et aux pertes en vies humaines, le Parquet a requis aussi l’ouverture d’une information judiciaire contre X pour situer les responsabilités», informe Amadou Seydi, procureur de la République près le tribunal de grande instance Pikine-Guédiawye.
WALF
Les mineurs, informe-t-il, ont été «mis en liberté provisoire avec une remise à leurs civilement responsables». Ceux d’entre eux qui sont âgés de moins de 13 ans n’ont pas fait l’objet de poursuites, soutient-il, mais si le maintien en détention s’impose, ils sont poursuivis devant le tribunal pour enfants, selon le procureur. «Les manifestants dont l’implication est moindre, ont été poursuivis devant la juridiction des flagrants délits pour des faits de manifestations non autorisées sur la base de l’article 98 du code pénal», précise le maître des poursuites.
Pour les autres manifestants, poursuit le communiqué, le ministère public a estimé utile, eu égard à la gravité des faits qui leur sont reprochés et à l’étendue des dégâts matériels causés, pour la plupart, par des incendies que ces derniers ont délibérément provoqués, d’opter pour la pleine rigueur de la loi dans les poursuites. C’est dans cette optique qu’une information judiciaire, lit-on, a été requise contre ces individus pour des faits «d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, participation à un mouvement insurrectionnel, actions diverses causant des dommages aux personnes ou à leurs biens, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique conformément aux dispositions des articles 80, 97, 98, 255, 431-1 et suivants du code pénal». «Ces procédures visent également à situer la responsabilité de toutes les personnes instigatrices de ces violents attroupements. Par conséquent une information judiciaire a été ouverte contre X», note Abdou Karim Diop.
Dans le ressort du tribunal de grande instance Pikine-Guédiawaye, on annonce l’arrestation de 306 manifestants dont 63 mineurs par les forces de défense et de sécurité sur le théâtre des opérations. Selon le communiqué du parquet dudit tribunal, tout ce beau monde a été déféré, au terme du régime de garde à vue. Le traitement des procédures qui en est résulté s’est fait, lit-on, suivant des principes judiciaires. En ce qui concerne les mineurs, élèves et autres, indique Amadou Seydi, ils sont interrogés en présence de «leurs civilement responsables» avec le concours du service de l’Aemo, compétent pour des mesures d’assistance éducative, confiés à leurs parents et renvoyés en flagrant délit devant le Tribunal pour enfants. Pour les autres catégories de personnes interpellées, poursuit-il, le parquet, compte tenu de la gravité des faits, a requis «l’ouverture d’une information judiciaire et le mandat de dépôt sauf à l’égard des étudiants et des élèves majeurs à l’endroit de qui, le placement sous contrôle judiciaire a été sollicité».
«Enfin, face aux pillages, actes de vandalisme, destructions de biens publics et privés et aux pertes en vies humaines, le Parquet a requis aussi l’ouverture d’une information judiciaire contre X pour situer les responsabilités», informe Amadou Seydi, procureur de la République près le tribunal de grande instance Pikine-Guédiawye.
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