La Stratégie nationale de développement des énergies renouvelables 2016-2020 en phase de validation propose une approche de mise en œuvre et un plan d’actions opérationnel pour l’atteinte des objectifs en matière d’énergie solaire ou éolienne. ‘’Le Sénégal dispose d’importants potentialités dans le domaine des énergies renouvelables comme l’atteste le diagnostic technique conçu. Par analyse des contraintes, le diagnostic a permis de faire ressortir les forces et faiblesse de chaque filière que nous allons soumettre aux autorités’’, a expliqué le directeur général de l’ANER, Djiby Ndiaye.
Dans le document dont copie a été remise à la presse, la stratégie nationale de développement des énergies renouvelables se donne pour but ‘’d’œuvrer de façon significative à la satisfaction des trois catégories d’usages énergétiques, à savoir la production de chaleur, de carburants et d’électricité.’’
Pour ce qui est de la production d’électricité, le but est d’atteindre, d’ici à 2017, un taux d’environ 20 % de part d’énergies renouvelables dans la puissance totale installée, indique le document.
APS
L’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER) a élaboré un Document de stratégie nationale de développement des énergies renouvelables pour le Sénégal sur la période 2016-2020.
Elle porte sur plusieurs axes dont la consolidation du mix énergétique national, l’accès aux services énergétiques modernes, l’accompagnement du secteur des émissions durables à travers ses différents acteurs et le plan de communication et de suivi évaluation.
‘’ Après validation, ce document nous permettra d’avoir un plan de travail pour exécuter les missions assignées, mais également de mesurer le potentiel des différentes énergies renouvelables pour résorber le gab en énergie’’, a indiqué Djiby Ndiaye.
Avec 3.000 heures d’ensoleillement par année, le Sénégal dispose d’un potentiel important favorable à la valorisation de cette ressource, a relevé le directeur général de l’ANER.
Parlant de la filière éolienne, Djiby Ndiaye indique que le pays dispose d’un potentiel non négligeable sur la bande côtière, d’une largeur de 50 km allant de Dakar à Saint-Louis.
‘’Dans le cadre de la valorisation de ce potentiel, plusieurs projets et programmes peuvent être élaborés et mis en œuvre pour approvisionner les populations, surtout celles en milieu rural, et leur permettre d’avoir de l’électricité à plein temps’’, a-t-il ajouté.
Dans le document dont copie a été remise à la presse, la stratégie nationale de développement des énergies renouvelables se donne pour but ‘’d’œuvrer de façon significative à la satisfaction des trois catégories d’usages énergétiques, à savoir la production de chaleur, de carburants et d’électricité.’’
Pour ce qui est de la production d’électricité, le but est d’atteindre, d’ici à 2017, un taux d’environ 20 % de part d’énergies renouvelables dans la puissance totale installée, indique le document.
APS