Des touristes sont évacués de Gambie et les habitants continuent de fuir par dizaines de milliers, mercredi 18 janvier, vers le Sénégal voisin, au lendemain de la proclamation de l’état d’urgence par le président sortant Yahya Jammeh, qui invoque "un niveau d'ingérence étrangère exceptionnel et sans précédent" dans le processus électoral du pays, et exigeant des forces de sécurité de maintenir l'ordre.
Banjul, la capitale gambienne, a les allures d'une ville en sommeil : moins de véhicules circulaient et des denrées alimentaires commençaient à manquer dans plusieurs quartiers, selon des journalistes de l'AFP et des témoins.
"Dans le centre de Banjul, les rues sont presque désertes, les boutiques sur le marché central sont pour la plupart fermées, et beaucoup parmi la population semblent attendre avec inquiétude de voir comment vont se dérouler les prochaines heures et jours. Certains craignent que des violences aient lieu", annonce à France 24 Patricia Huon, journaliste indépendante présente à Banjul.
Banjul, la capitale gambienne, a les allures d'une ville en sommeil : moins de véhicules circulaient et des denrées alimentaires commençaient à manquer dans plusieurs quartiers, selon des journalistes de l'AFP et des témoins.
"Dans le centre de Banjul, les rues sont presque désertes, les boutiques sur le marché central sont pour la plupart fermées, et beaucoup parmi la population semblent attendre avec inquiétude de voir comment vont se dérouler les prochaines heures et jours. Certains craignent que des violences aient lieu", annonce à France 24 Patricia Huon, journaliste indépendante présente à Banjul.
FRANCE24