L’organisation internationale pour les migrations (oim), en collaboration avec des structures locales, a organisé une cérémonie à Yeumbeul pour sensibiliser les jeunes de la banlieue dakaroise sur les risques de l'émigration clandestine. L'occasion choisie par certains candidats malheureux pour narrer leur histoire devant le public. Et c'est Pape Thiam, informe le journal Libération, un des rapatriés qui partage son voyage raté à l'étranger.
" Je suis tailleur de profession.Pour vous dire, en 2012 j’vais deux grands ateliers. a cette époque, le phénomène de l’émigration était en vogue et j’avais décidé de vendre mes deux ateliers qui fonctionnaient très bien pour partir. J’avais même des employés…après avoir vendu mes ateliers, j’avais décidé de rejoindre le Brésil avec neuf autres personnes. Nous avions chacun remis 2 millions de Fcfa à notre passeur. Nous avons finalement atterri en Equateur. Nous étions obligés de manger dans les poubelles. Nous sommes restés là-bas pendant 13 jours. Lorsqu’on nous a conduit à la police des frontières, la première chose que nous avons faite c’est de demander à manger car heureusement qu’un des agents comprenait le Français. Quand il nous a dit que nous allons être rapatrié vers le Sénégal, nous l’avons remercié comme pas possible car notre passeur avait fui" racontait-il.
Pour finir, le jeune Thiam à invité ses pairs à ne pas quitter le pays pour une vie meilleure et incertaine. "Je ne souhaite à aucun jeune de vivre ce que nous avons vécu. Je conseille aux jeunes de rester au Sénégal et de chercher un emploi ici " a t-il alerté.
LERAL
" Je suis tailleur de profession.Pour vous dire, en 2012 j’vais deux grands ateliers. a cette époque, le phénomène de l’émigration était en vogue et j’avais décidé de vendre mes deux ateliers qui fonctionnaient très bien pour partir. J’avais même des employés…après avoir vendu mes ateliers, j’avais décidé de rejoindre le Brésil avec neuf autres personnes. Nous avions chacun remis 2 millions de Fcfa à notre passeur. Nous avons finalement atterri en Equateur. Nous étions obligés de manger dans les poubelles. Nous sommes restés là-bas pendant 13 jours. Lorsqu’on nous a conduit à la police des frontières, la première chose que nous avons faite c’est de demander à manger car heureusement qu’un des agents comprenait le Français. Quand il nous a dit que nous allons être rapatrié vers le Sénégal, nous l’avons remercié comme pas possible car notre passeur avait fui" racontait-il.
Pour finir, le jeune Thiam à invité ses pairs à ne pas quitter le pays pour une vie meilleure et incertaine. "Je ne souhaite à aucun jeune de vivre ce que nous avons vécu. Je conseille aux jeunes de rester au Sénégal et de chercher un emploi ici " a t-il alerté.
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