Réunissant à Conakry les chefs d'Etats de la Guinée, de la Sierra Leone et du Liberia, les trois pays les plus touchés par l'épidémie d'Ebola, la directrice de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Margaret Chan, les a exhortés, ce vendredi 1er août, d'agir conjointement contre la maladie. Les autorités des trois pays ont décidé de mettre en place un cordon sanitaire autour de leurs régions frontalières pour stopper la propagation du virus.
Au sortir du sommet régional de crise sur le virus Ebola à Conakry, la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone, le trois pays ouest-africains les plus touchés par le virus ont décidé d'imposer un cordon sanitaire autour de l'épicentre de l'épidémie, une zone située à leur frontière commune.
Les autorités de ces trois pays vont donc se concentrer sur leurs régions frontalières qui comptent plus de 70% de l'épidémie. « Ces zones seront isolées par la police et l'armée, et les services de santé y seront renforcés pour que le traitement, le dépistage et le traçage des contacts puissent être réalisés efficacement », a déclaré à l'AFP Hadja Saran Daraba, secrétaire exécutive de l'Union du fleuve Mano, qui regroupe les trois pays sus-mentionnés ainsi que la Côte d'Ivoire.
Appel à la mobilisation
Face à la progression incontrôlable de l'épidémie, l'heure de la mobilisation a sonné. Tel était le message du sommet qui a rassemblé dans la journée du 1er août les présidents guinéen Alpha Condé, sierra-léonais Ernest Bai Koroma et libérienne Ellen Johnson Sirleaf, autour de la directrice de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Margaret Chan. La ministre ivoirienne de la Santé, Raymonde Goudou Coffie, a également participé à ce sommet d'urgence.
Mme Chan a déclaré aux participants que le virus avançait plus vite que les efforts déployés pour le stopper, donnant ainsi d'entrée de jeu le ton de la réunion. Selon le communiqué de presse publié au terme de la rencontre, la patronne de l'OMS aurait déclaré que les efforts fournis par les pays touchés tout comme par la communauté internationale sont inadéquats. Elle a toutefois remercié les trois pays pour les efforts extraordinaires qu'ils ont déployés et a souhaité qu'ils agissent conjointement afin d'être plus efficaces.
Elle a surtout exhorté la communauté internationale à assumer toute sa responsabilité face à cette épidémie terrible qui endeuille toute la sous-région. Rappelant que les besoins sanitaires créés par la flambée de la maladie dépassent les capacités de la sous-région, elle a prévenu que si la situation continue de se détériorer, les conséquences seront catastrophiques tant en termes de vies perdues que sur le plan socio-économique. A cela s'ajoute le risque élevé de la propagation.
Rappelons que jusqu'ici, 1 323 cas ont été recensés dont 729 mortels. Pour faire face à cette situation, l'OMS a annoncé un plan d'urgence à hauteur de 100 millions de dollars. L'organisation tiendra les 6 et 7 août une réunion d'urgence consacrée à la fièvre Ebola et aux mesures supplémentaires à prendre pour faire reculer la maladie.
L'inquiétude grandit dans le monde
L'inquiétude concernant la propagation du virus grandit dans les capitales occidentales. Plusieurs pays conseillent leurs ressortissants de ne pas se rendre dans les régions touchées par l'épidémie. La diplomatie américaine a annoncé pour sa part vendredi qu'elle rapatriait d'Afrique de l'Ouest deux Américains souffrant du virus Ebola et qu'ils seront placés à l'isolement une fois de retour aux Etats-Unis.
Lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche, le président américain Barack Obama a précisé que les participants au sommet Etats-Unis-Afrique de la semaine prochaine venant des pays affectés par le virus Ebola, subiront des contrôles sanitaires lorsqu'ils quittent leur pays, mais aussi à leur arrivée à Washington.
Au sortir du sommet régional de crise sur le virus Ebola à Conakry, la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone, le trois pays ouest-africains les plus touchés par le virus ont décidé d'imposer un cordon sanitaire autour de l'épicentre de l'épidémie, une zone située à leur frontière commune.
Les autorités de ces trois pays vont donc se concentrer sur leurs régions frontalières qui comptent plus de 70% de l'épidémie. « Ces zones seront isolées par la police et l'armée, et les services de santé y seront renforcés pour que le traitement, le dépistage et le traçage des contacts puissent être réalisés efficacement », a déclaré à l'AFP Hadja Saran Daraba, secrétaire exécutive de l'Union du fleuve Mano, qui regroupe les trois pays sus-mentionnés ainsi que la Côte d'Ivoire.
Appel à la mobilisation
Face à la progression incontrôlable de l'épidémie, l'heure de la mobilisation a sonné. Tel était le message du sommet qui a rassemblé dans la journée du 1er août les présidents guinéen Alpha Condé, sierra-léonais Ernest Bai Koroma et libérienne Ellen Johnson Sirleaf, autour de la directrice de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Margaret Chan. La ministre ivoirienne de la Santé, Raymonde Goudou Coffie, a également participé à ce sommet d'urgence.
Mme Chan a déclaré aux participants que le virus avançait plus vite que les efforts déployés pour le stopper, donnant ainsi d'entrée de jeu le ton de la réunion. Selon le communiqué de presse publié au terme de la rencontre, la patronne de l'OMS aurait déclaré que les efforts fournis par les pays touchés tout comme par la communauté internationale sont inadéquats. Elle a toutefois remercié les trois pays pour les efforts extraordinaires qu'ils ont déployés et a souhaité qu'ils agissent conjointement afin d'être plus efficaces.
Elle a surtout exhorté la communauté internationale à assumer toute sa responsabilité face à cette épidémie terrible qui endeuille toute la sous-région. Rappelant que les besoins sanitaires créés par la flambée de la maladie dépassent les capacités de la sous-région, elle a prévenu que si la situation continue de se détériorer, les conséquences seront catastrophiques tant en termes de vies perdues que sur le plan socio-économique. A cela s'ajoute le risque élevé de la propagation.
Rappelons que jusqu'ici, 1 323 cas ont été recensés dont 729 mortels. Pour faire face à cette situation, l'OMS a annoncé un plan d'urgence à hauteur de 100 millions de dollars. L'organisation tiendra les 6 et 7 août une réunion d'urgence consacrée à la fièvre Ebola et aux mesures supplémentaires à prendre pour faire reculer la maladie.
L'inquiétude grandit dans le monde
L'inquiétude concernant la propagation du virus grandit dans les capitales occidentales. Plusieurs pays conseillent leurs ressortissants de ne pas se rendre dans les régions touchées par l'épidémie. La diplomatie américaine a annoncé pour sa part vendredi qu'elle rapatriait d'Afrique de l'Ouest deux Américains souffrant du virus Ebola et qu'ils seront placés à l'isolement une fois de retour aux Etats-Unis.
Lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche, le président américain Barack Obama a précisé que les participants au sommet Etats-Unis-Afrique de la semaine prochaine venant des pays affectés par le virus Ebola, subiront des contrôles sanitaires lorsqu'ils quittent leur pays, mais aussi à leur arrivée à Washington.