Dans la zone des trois marigots, non loin de village de Gobak NGOM (Commune de Gandon, département de Saint-Louis), une trentaine de personnes mènent, au quotidien, une rude bataille contre le typha.
La plante envahissante s’est emparée d’importantes parties de ce riche écosystème, bloquant ainsi l’hydraulicité de la zone, le développement de l’agriculture, l’émergence de la pêche locale et l’épanouissement de l’élevage.
En plus de gangrener l’amélioration des conditions de vies des autochtones avec la mise à l’arrêt des activités génératrices de revenus, l’assaut désastreux du typha sape les ressources environnementales et accentue les risques de disparition de plusieurs espèces animales et végétales.
Conscient de l’ampleur du danger, l’Association des Chasseurs et Tireurs du Sénégal (Acts) qui exploite cette zone depuis plusieurs années s’est mobilisée, en partenariat avec la Commune de Gandon et les Services des Eaux et Forets, pour « couper le mal à la racine ».
Aujourd’hui, grâce à cette opération, d’importantes parties de ces marigots sont libérées de l’emprise du typha. Coupés, les plantes invasives sont exposées au soleil, puis brulés.
« Nous ne pouvons pas exprimer notre réjouissance devant la libération de ces espaces. Les pêcheurs, les éleveurs locaux vont pousser un grand ouf de soulagement, au terme de cette initiative », déclare Abou DIA, un des coupeurs de typha, habitant de cette zone.
« Le bétail est tombé malade à cause de la prolifération des cette plante néfaste », témoigne ce paysan.
« C’est la partie la plus drainée de la commune Gandon. Depuis l’avènement du barrage Diama, il n’y a plus de remontée de la langue salée dans les trois marigots. L’eau est devenue douce, favorisant la naissance et l’accroissement des plantes envahissantes dont le typha», explique Birane DIOP, conseiller municipal, président de la Commission environnement de la Mairie de Gandon.
« Les populations souffrent. L’eau est disponible en quantité, mais c’est la qualité qui fait défaut. La ressource est infestée et polluée, rendant ainsi l’approvisionnement en eau potable impossible », renseigne le géographe.
S’inscrivant dans le sillage de M. DIOP, le Lieutenant Babacar DIAO des Services des Eaux et forêts magnifie la dynamique salvatrice des amodiataires, entreprise au bénéfice des activités professionnelles des habitants de Salguir, Gobak, Thille et d’autres villages environnants de la Commune de Gandon.
Nabil HAJJAR, le président de l’Acts a salué la synergie collaborative entre a Commune de Gandon, les habitants de Gobak et les services des Eaux et Forets dans cette croisade contre le typha, en insistant sur l’engagement de sa structure à valoriser davantage les ressources environnementales de leur zone de chasse.
« Les trente personnes employées dans cette lutte sont rémunérées à hauteur de quatre millions de francs CFA », soutient M. HAJJAR qui renseigne que « les travaux vont perdurer jusqu’à deux mois ».
« Nous sommes sensibles à tout ce qui se passe ici », ajoute le président de l’Acts qui, depuis son implantation à Gobak, mène des actions sociales structurantes au profit des autochtones.
En effet, de l’équipement la mosquée de Salguir à la prise en charge de cas sociaux, en passant par le drainage de 12 kilomètres sur la terrasse « nouakchotienne », la distribution d’habits, de denrées alimentaires et de fournitures scolaires, l’association créée en 1970, a pu nouer un pacte positif avec cette localité.
« Ils sont attentifs à notre vécu et se mobilisent é chaque fois qu’un drame frappe le village. Ils nous soutiennent sans condition », soutient Madiama NGOM, président des trois marigots, faisant allusion au soutien d’Atef HOBALLAH, de Nabil et de ses amis, à la suite du périlleux naufrage de Salguir, en avril dernier.
En magnifiant le courage des coupeurs, il a rappelé le rapport cordial et social que l’Acts a noué avec les populations rurales.
> Voici le film de l’opération et les réactions de différents partenaires.
La plante envahissante s’est emparée d’importantes parties de ce riche écosystème, bloquant ainsi l’hydraulicité de la zone, le développement de l’agriculture, l’émergence de la pêche locale et l’épanouissement de l’élevage.
En plus de gangrener l’amélioration des conditions de vies des autochtones avec la mise à l’arrêt des activités génératrices de revenus, l’assaut désastreux du typha sape les ressources environnementales et accentue les risques de disparition de plusieurs espèces animales et végétales.
Conscient de l’ampleur du danger, l’Association des Chasseurs et Tireurs du Sénégal (Acts) qui exploite cette zone depuis plusieurs années s’est mobilisée, en partenariat avec la Commune de Gandon et les Services des Eaux et Forets, pour « couper le mal à la racine ».
Aujourd’hui, grâce à cette opération, d’importantes parties de ces marigots sont libérées de l’emprise du typha. Coupés, les plantes invasives sont exposées au soleil, puis brulés.
« Nous ne pouvons pas exprimer notre réjouissance devant la libération de ces espaces. Les pêcheurs, les éleveurs locaux vont pousser un grand ouf de soulagement, au terme de cette initiative », déclare Abou DIA, un des coupeurs de typha, habitant de cette zone.
« Le bétail est tombé malade à cause de la prolifération des cette plante néfaste », témoigne ce paysan.
« C’est la partie la plus drainée de la commune Gandon. Depuis l’avènement du barrage Diama, il n’y a plus de remontée de la langue salée dans les trois marigots. L’eau est devenue douce, favorisant la naissance et l’accroissement des plantes envahissantes dont le typha», explique Birane DIOP, conseiller municipal, président de la Commission environnement de la Mairie de Gandon.
« Les populations souffrent. L’eau est disponible en quantité, mais c’est la qualité qui fait défaut. La ressource est infestée et polluée, rendant ainsi l’approvisionnement en eau potable impossible », renseigne le géographe.
S’inscrivant dans le sillage de M. DIOP, le Lieutenant Babacar DIAO des Services des Eaux et forêts magnifie la dynamique salvatrice des amodiataires, entreprise au bénéfice des activités professionnelles des habitants de Salguir, Gobak, Thille et d’autres villages environnants de la Commune de Gandon.
Nabil HAJJAR, le président de l’Acts a salué la synergie collaborative entre a Commune de Gandon, les habitants de Gobak et les services des Eaux et Forets dans cette croisade contre le typha, en insistant sur l’engagement de sa structure à valoriser davantage les ressources environnementales de leur zone de chasse.
« Les trente personnes employées dans cette lutte sont rémunérées à hauteur de quatre millions de francs CFA », soutient M. HAJJAR qui renseigne que « les travaux vont perdurer jusqu’à deux mois ».
« Nous sommes sensibles à tout ce qui se passe ici », ajoute le président de l’Acts qui, depuis son implantation à Gobak, mène des actions sociales structurantes au profit des autochtones.
En effet, de l’équipement la mosquée de Salguir à la prise en charge de cas sociaux, en passant par le drainage de 12 kilomètres sur la terrasse « nouakchotienne », la distribution d’habits, de denrées alimentaires et de fournitures scolaires, l’association créée en 1970, a pu nouer un pacte positif avec cette localité.
« Ils sont attentifs à notre vécu et se mobilisent é chaque fois qu’un drame frappe le village. Ils nous soutiennent sans condition », soutient Madiama NGOM, président des trois marigots, faisant allusion au soutien d’Atef HOBALLAH, de Nabil et de ses amis, à la suite du périlleux naufrage de Salguir, en avril dernier.
En magnifiant le courage des coupeurs, il a rappelé le rapport cordial et social que l’Acts a noué avec les populations rurales.
> Voici le film de l’opération et les réactions de différents partenaires.
> Quelques images de la visite ...
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