Comment vous vous êtes retrouvé au Ministère de l'Agriculture est-il un ralliement ?
Après le dernier denier remaniement, le ministre Pape Abdoulaye Seck m'a appelé pour me confier la charge d'être le conseiller spécial numéro 1. Il a fait preuve de hauteur. Je remercie la présidence de la République. Cela traduit simplement l'esprit « la patrie avant le parti », proclamé par le Président Macky Sall. Vous savez, avant d'être un homme politique, je suis d'abord un agent de l'État. Depuis 1987, je suis dans la haute administration. La politique, ce n'est pas tout le temps, mais travailler pour son pays, c'est tous les jours.
. Pourquoi avez-vous décidé de quitter définitivement le Parti Démocratique Sénégalais ?
Il y avait des pratiques démocratiques et particulièrement à Saint-Louis avec l'imposition de Ahmet Fall Braya comme le coordonnateur départemental et le futur candidat du parti sans consultation du comité directeur, sans assemblée général des militants de Saint-Louis. J'avais expliqué toutes les raisons de ma sortie et j'étais prêt à assumer les conséquences que cela engendrerait. Je suis un libéral convaincu et que cette conviction demeurait. J'avais décidé de ma replier à Saint-Louis.
Vous aviez lancé le mouvement après la nomination d'Ahmet Fall Braya comme coordonnateur départemental du PDS à Saint-Louis ? Quelles sont les perspectives de ce mouvement par rapport aux élections locales en vue ?
Le mouvement Sopi Ndar n'a pas été créé recemment. Il existe depuis 2007 après les élections présidentielles. En ce moment, il y avait de l'ostracisme à mon égard au sein du PDS. Les gens ne voulaient pas que j'accède aux fonctions auxquelles mon expérience politique me destinait et lorsque les gens ont voulu fermer les portes et les fenêtres, j'ai décidé » de créer ce mouvement et c'est de cette que j'ai maillé toute la ville et je me suis imposé. Les leaders du PDS ont fini malgré eux, à m'accepter. Nous nous sommes retrouvés au sein du PDS comme une sensibilité. Je l'avais mis en veilleuse, mais je ne l'avais pas supprimé. Aujourd'hui, ce mouvement est plus vivant que jamais. Nous allions réanimer ce mouvement, les militants me demandent de mette de le remettre en scelle, ce que je ne vais pas tarder à faire.
Pouvons-nous s'attendre à ce que Sopi Ndar fasse partie de la nouvelle coalition que Macky Sall veut mettre sur pied?
C'est une possibilité. J'ai décidé de ne plus m'opposer au président. D'abord pour des raisons historiques. On a presque le même parcours politique. Nous entretenons de bonnes des relations affectives. C'est mon ami. Je l'ai connu depuis 1982, en ce moment, il n'était pas au PDS. J'ai contribué à son initiation dans les mouvements de gauche et c'est lui qui a initié mon entrée au PDS en 2003. C'est lui qui a parrainé ma candidature.
Propos recueillis par CSSEYE
Après le dernier denier remaniement, le ministre Pape Abdoulaye Seck m'a appelé pour me confier la charge d'être le conseiller spécial numéro 1. Il a fait preuve de hauteur. Je remercie la présidence de la République. Cela traduit simplement l'esprit « la patrie avant le parti », proclamé par le Président Macky Sall. Vous savez, avant d'être un homme politique, je suis d'abord un agent de l'État. Depuis 1987, je suis dans la haute administration. La politique, ce n'est pas tout le temps, mais travailler pour son pays, c'est tous les jours.
. Pourquoi avez-vous décidé de quitter définitivement le Parti Démocratique Sénégalais ?
Il y avait des pratiques démocratiques et particulièrement à Saint-Louis avec l'imposition de Ahmet Fall Braya comme le coordonnateur départemental et le futur candidat du parti sans consultation du comité directeur, sans assemblée général des militants de Saint-Louis. J'avais expliqué toutes les raisons de ma sortie et j'étais prêt à assumer les conséquences que cela engendrerait. Je suis un libéral convaincu et que cette conviction demeurait. J'avais décidé de ma replier à Saint-Louis.
Vous aviez lancé le mouvement après la nomination d'Ahmet Fall Braya comme coordonnateur départemental du PDS à Saint-Louis ? Quelles sont les perspectives de ce mouvement par rapport aux élections locales en vue ?
Le mouvement Sopi Ndar n'a pas été créé recemment. Il existe depuis 2007 après les élections présidentielles. En ce moment, il y avait de l'ostracisme à mon égard au sein du PDS. Les gens ne voulaient pas que j'accède aux fonctions auxquelles mon expérience politique me destinait et lorsque les gens ont voulu fermer les portes et les fenêtres, j'ai décidé » de créer ce mouvement et c'est de cette que j'ai maillé toute la ville et je me suis imposé. Les leaders du PDS ont fini malgré eux, à m'accepter. Nous nous sommes retrouvés au sein du PDS comme une sensibilité. Je l'avais mis en veilleuse, mais je ne l'avais pas supprimé. Aujourd'hui, ce mouvement est plus vivant que jamais. Nous allions réanimer ce mouvement, les militants me demandent de mette de le remettre en scelle, ce que je ne vais pas tarder à faire.
Pouvons-nous s'attendre à ce que Sopi Ndar fasse partie de la nouvelle coalition que Macky Sall veut mettre sur pied?
C'est une possibilité. J'ai décidé de ne plus m'opposer au président. D'abord pour des raisons historiques. On a presque le même parcours politique. Nous entretenons de bonnes des relations affectives. C'est mon ami. Je l'ai connu depuis 1982, en ce moment, il n'était pas au PDS. J'ai contribué à son initiation dans les mouvements de gauche et c'est lui qui a initié mon entrée au PDS en 2003. C'est lui qui a parrainé ma candidature.
Propos recueillis par CSSEYE