SENENEWS.COM – Parlez nous de vous en quelques mots !
DJIBY SEYE : Gloire a Dieu, son prophète Mouhamed (PSL) sa famille et ses compagnons. Je suis un citoyen sénégalais natif de Saint-Louis. Je suis issu d’une grande famille éparpillée un peu partout dans le monde. Je suis artiste comédien qui cherche un saint-équilibre par le théâtre. Soutenu par pas mal de gens inlassables qui croient en moi, comme ma mère, mon grand père et mes amis (es) qui me sont fidèles. Ainé de ma mère, qui est une mère formidable pour qui je prie une longue vie pleine de santé pour que ses fils puissent toujours l’honorer, et de mon père que j’ai perdu a l’âge de 4 ans, j’ai deux frères et trois sœurs.
D’où vient ce surnom Ndiol Toth Toth ?
Dés les premiers jours, notre réalisateur remarqua que je suis un peu différent des autres. Me tenir correctement, je ne le pouvais pas. Il ne se passait aucun jour sans que je ne fasse des gaffes. Mais ma différence s’est confirmée à Thiès lors d’une discussion avec Ousmane Kane dans une scène de tournage. Je pense que c’est à partir de ce jour que s’est inspiré notre réalisateur Saliou Ndiaye, qui commença à écrire des sketchs basés sur mon personnage, un grand « Ndiol », qui ne fait que bêtises « Toth Toth »
Comment êtes-vous devenu comédien ?
Très bavard a l’école primaire, turbulent aussi; jusqu’au jour ou il y avait un concours de théâtre et autres activités culturelles organisées par la Fondation Paul Guérin Lajoie. Notre enseignant a pensé à moi et d’autres élèves qui se sont portés volontaires pour jouer du théâtre. C’est à partir de là que le virus du théâtre m’est transmis et cela jusqu’au moment ou je vous parle.
Je suis devenu comédien grâce aux formations que je faisais entre le centre culturel Français et Africain. Aussi, avec des artistes confirmés que j’ai du côtoyer pour me perfectionner. De temps en temps je surfe sur le net pour apprendre quelques astuces de mon métier. S’il y avait une école de formation de Théâtre au Sénégal, je l’aurais fréquenté et je compte vraiment le faire, ce sera surement à l’extérieur.
Comment vivez-vous votre nouvelle vie de star ? Déjà la grosse tête ?
Pas facile du tout, certaines personnes mal intentionnées vous interpellent dans la rue car voulant juste avoir ou créer de fausses informations sur vous. Avec la célébrité, on se voit diffuser des informations un peu partout qui sont très loins de la vérité de tous les jours. Tout le monde sait qu’aujourd’hui, beaucoup d’artistes comédiens ne vivent pas comme il faut. D’autres croient que nous sommes assez riches pour régler certains problèmes au sein même de nos propres familles ; pourtant nos propres problèmes ne sont même pas réglés à moitié. Si être une star c’est être populaire, je l’ai toujours été, si être star c’est être riche, je ne le suis pas encore. Dés fois seul, « do ame koy wakhal », mais je remercie cette personne, elle se reconnaitra c’est mon amie ; sans elle ma vie serai plus fade et morose. Merci beaucoup.
Est ce que vos débuts ont été difficiles ?
Comme tout début, j’ai toujours été considéré comme un aliéné, un étranger en quelques sortes. Mais je ne me décourageais jamais, car je croyais et je crois fermement à la réussite de ce que je fais grâce a DIEU. Cette conviction je l’ai eu grâce a l’amour que je porte au théâtre mais aussi a des gens comme Pape Batta Diarra, mon premier directeur Artistique, Madany Gaye qui devient mon premier conseiller et aussi un ami malgré nos différence d’âge. Aujourd’hui je remercie Dieu pour le tour du monde que mon image a fait RTS, RDV, 2STV, TFM, TV5, France 2. Des appels que je reçois partout dans le monde dont j’ignore des fois même leur nom tous ces gens que je croise et qui m’encouragent « mougneul ta boul bayi moukou ». C’est très dur d’être célèbre mais je dis souvent ; je m’oublie pour renaitre aux autres car c’est le peuple qui nous a forgé pour le divertir et l’éduquer.
Quels sont les projets immédiats de Ndiol Toth Toth ?
« kou nieupe khame fo jeume do gawa yégue » ; en tout cas nous y sommes et nous comptons innover beaucoup de choses dans cet art et faire émerger d’autres artistes surtout dans ma région qui engorge de beaucoup de talents, de grands artistes mais hélas méconnus.
D’une manière générale, quelle lecture faites-vous du théâtre sénégalais ?
Très malade, le théâtre souffre énormément au Sénégal et a besoin de soins intensifs. Le mal va s’empirer de plus en plus, car rien n’est fait pour sa guérison. Nous devons nous nous organiser plus sérieusement pour éradiquer certains maux qui nous gangrènent. L’ARCOTS ne suffit pas. J’ai trop peur pour notre avenir car l’état du Sénégal ne fait rien pour nous aider. Chaque artiste devait avoir au moins une couverture sociale qui doit lui permettre de mieux vivre. « souma nara dé, niu may quétale, na ma Yalla diokh lénéne lou gueune théatre bi ».
Pour toutes les filles qui nous lisent, Djiby Seye est-il marié ?
Je suis célibataire et très fier de l’etre.
Entretien réalisé par Diack Sall pour SeneNews.com
DJIBY SEYE : Gloire a Dieu, son prophète Mouhamed (PSL) sa famille et ses compagnons. Je suis un citoyen sénégalais natif de Saint-Louis. Je suis issu d’une grande famille éparpillée un peu partout dans le monde. Je suis artiste comédien qui cherche un saint-équilibre par le théâtre. Soutenu par pas mal de gens inlassables qui croient en moi, comme ma mère, mon grand père et mes amis (es) qui me sont fidèles. Ainé de ma mère, qui est une mère formidable pour qui je prie une longue vie pleine de santé pour que ses fils puissent toujours l’honorer, et de mon père que j’ai perdu a l’âge de 4 ans, j’ai deux frères et trois sœurs.
D’où vient ce surnom Ndiol Toth Toth ?
Dés les premiers jours, notre réalisateur remarqua que je suis un peu différent des autres. Me tenir correctement, je ne le pouvais pas. Il ne se passait aucun jour sans que je ne fasse des gaffes. Mais ma différence s’est confirmée à Thiès lors d’une discussion avec Ousmane Kane dans une scène de tournage. Je pense que c’est à partir de ce jour que s’est inspiré notre réalisateur Saliou Ndiaye, qui commença à écrire des sketchs basés sur mon personnage, un grand « Ndiol », qui ne fait que bêtises « Toth Toth »
Comment êtes-vous devenu comédien ?
Très bavard a l’école primaire, turbulent aussi; jusqu’au jour ou il y avait un concours de théâtre et autres activités culturelles organisées par la Fondation Paul Guérin Lajoie. Notre enseignant a pensé à moi et d’autres élèves qui se sont portés volontaires pour jouer du théâtre. C’est à partir de là que le virus du théâtre m’est transmis et cela jusqu’au moment ou je vous parle.
Je suis devenu comédien grâce aux formations que je faisais entre le centre culturel Français et Africain. Aussi, avec des artistes confirmés que j’ai du côtoyer pour me perfectionner. De temps en temps je surfe sur le net pour apprendre quelques astuces de mon métier. S’il y avait une école de formation de Théâtre au Sénégal, je l’aurais fréquenté et je compte vraiment le faire, ce sera surement à l’extérieur.
Comment vivez-vous votre nouvelle vie de star ? Déjà la grosse tête ?
Pas facile du tout, certaines personnes mal intentionnées vous interpellent dans la rue car voulant juste avoir ou créer de fausses informations sur vous. Avec la célébrité, on se voit diffuser des informations un peu partout qui sont très loins de la vérité de tous les jours. Tout le monde sait qu’aujourd’hui, beaucoup d’artistes comédiens ne vivent pas comme il faut. D’autres croient que nous sommes assez riches pour régler certains problèmes au sein même de nos propres familles ; pourtant nos propres problèmes ne sont même pas réglés à moitié. Si être une star c’est être populaire, je l’ai toujours été, si être star c’est être riche, je ne le suis pas encore. Dés fois seul, « do ame koy wakhal », mais je remercie cette personne, elle se reconnaitra c’est mon amie ; sans elle ma vie serai plus fade et morose. Merci beaucoup.
Est ce que vos débuts ont été difficiles ?
Comme tout début, j’ai toujours été considéré comme un aliéné, un étranger en quelques sortes. Mais je ne me décourageais jamais, car je croyais et je crois fermement à la réussite de ce que je fais grâce a DIEU. Cette conviction je l’ai eu grâce a l’amour que je porte au théâtre mais aussi a des gens comme Pape Batta Diarra, mon premier directeur Artistique, Madany Gaye qui devient mon premier conseiller et aussi un ami malgré nos différence d’âge. Aujourd’hui je remercie Dieu pour le tour du monde que mon image a fait RTS, RDV, 2STV, TFM, TV5, France 2. Des appels que je reçois partout dans le monde dont j’ignore des fois même leur nom tous ces gens que je croise et qui m’encouragent « mougneul ta boul bayi moukou ». C’est très dur d’être célèbre mais je dis souvent ; je m’oublie pour renaitre aux autres car c’est le peuple qui nous a forgé pour le divertir et l’éduquer.
Quels sont les projets immédiats de Ndiol Toth Toth ?
« kou nieupe khame fo jeume do gawa yégue » ; en tout cas nous y sommes et nous comptons innover beaucoup de choses dans cet art et faire émerger d’autres artistes surtout dans ma région qui engorge de beaucoup de talents, de grands artistes mais hélas méconnus.
D’une manière générale, quelle lecture faites-vous du théâtre sénégalais ?
Très malade, le théâtre souffre énormément au Sénégal et a besoin de soins intensifs. Le mal va s’empirer de plus en plus, car rien n’est fait pour sa guérison. Nous devons nous nous organiser plus sérieusement pour éradiquer certains maux qui nous gangrènent. L’ARCOTS ne suffit pas. J’ai trop peur pour notre avenir car l’état du Sénégal ne fait rien pour nous aider. Chaque artiste devait avoir au moins une couverture sociale qui doit lui permettre de mieux vivre. « souma nara dé, niu may quétale, na ma Yalla diokh lénéne lou gueune théatre bi ».
Pour toutes les filles qui nous lisent, Djiby Seye est-il marié ?
Je suis célibataire et très fier de l’etre.
Entretien réalisé par Diack Sall pour SeneNews.com