Le Maroc, le Front Polisario, l'Algérie et la Mauritanie se sont réunis jeudi à huis clos en Suisse pour une deuxième "table ronde" sur le Sahara occidental, au cours de laquelle l'ONU espère discuter de "mesures de confiance".
Cette rencontre, qui a débuté dans l'après-midi et est conduite par l'émissaire de l'ONU pour le Sahara occidental, l'ex-président allemand Horst Kohler, doit se prolonger jusqu'à vendredi, dans un lieu tenu secret. Il s'agit de la deuxième table ronde, après celle organisée début décembre 2018 au siège de l'ONU à Genève, qui avait mis fin à six ans d'absence de dialogue.
"L'Envoyé spécial espère que cette rencontre permettra de renforcer la dynamique positive qui avait caractérisé la première table ronde", a relevé l'ONU, dans un communiqué annonçant le début de la réunion.
Ces nouvelles discussions sur le territoire du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole annexée en 1975 par Rabbat et dont les indépendantistes du Polisario revendiquent l'indépendance, seront organisées sur le même modèle qu'en décembre, à huis clos et au niveau des ministres des Affaires étrangères pour l'Algérie, le Maroc et la Mauritanie.
La rencontre est présentée par l'ONU comme "une étape supplémentaire du processus politique visant à la conclusion d'une solution politique qui soit juste, durable et mutuellement acceptable prévoyant l'autodétermination du peuple du Sahara occidental". L'ONU prévoit également que "dans le cadre de la réunion, les délégations commenceront à discuter des éléments qui sont nécessaires à la construction d'une solution durable basée sur le compromis". "La réunion procurera aussi aux délégations une occasion de revenir sur certains enjeux régionaux et de discuter de mesures de confiance", selon l'ONU.
Pour préparer ces discussions, l'envoyé de l'ONU a rencontré séparément en février et début mars les parties au conflit.
Le Polisario réclame un référendum d'autodétermination pour le Sahara occidental, une étendue désertique de 266.000 km2 dans une région riche en phosphates et bordée d'eaux poissonneuses, alors que le Maroc refuse toute solution autre qu'une autonomie sous sa souveraineté pour ce territoire.
Cette nouvelle table ronde intervient alors que le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso), qui garantit dans cette région un cessez-le-feu depuis 1991, vient à échéance en avril.
Les Etats-Unis pourraient vouloir à nouveau la prolonger uniquement pour six mois contre l'avis d'autres membres du Conseil, au premier rang desquels figure la France qui préférerait un renouvellement d'un an.
AFP
Cette rencontre, qui a débuté dans l'après-midi et est conduite par l'émissaire de l'ONU pour le Sahara occidental, l'ex-président allemand Horst Kohler, doit se prolonger jusqu'à vendredi, dans un lieu tenu secret. Il s'agit de la deuxième table ronde, après celle organisée début décembre 2018 au siège de l'ONU à Genève, qui avait mis fin à six ans d'absence de dialogue.
"L'Envoyé spécial espère que cette rencontre permettra de renforcer la dynamique positive qui avait caractérisé la première table ronde", a relevé l'ONU, dans un communiqué annonçant le début de la réunion.
Ces nouvelles discussions sur le territoire du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole annexée en 1975 par Rabbat et dont les indépendantistes du Polisario revendiquent l'indépendance, seront organisées sur le même modèle qu'en décembre, à huis clos et au niveau des ministres des Affaires étrangères pour l'Algérie, le Maroc et la Mauritanie.
La rencontre est présentée par l'ONU comme "une étape supplémentaire du processus politique visant à la conclusion d'une solution politique qui soit juste, durable et mutuellement acceptable prévoyant l'autodétermination du peuple du Sahara occidental". L'ONU prévoit également que "dans le cadre de la réunion, les délégations commenceront à discuter des éléments qui sont nécessaires à la construction d'une solution durable basée sur le compromis". "La réunion procurera aussi aux délégations une occasion de revenir sur certains enjeux régionaux et de discuter de mesures de confiance", selon l'ONU.
Pour préparer ces discussions, l'envoyé de l'ONU a rencontré séparément en février et début mars les parties au conflit.
Le Polisario réclame un référendum d'autodétermination pour le Sahara occidental, une étendue désertique de 266.000 km2 dans une région riche en phosphates et bordée d'eaux poissonneuses, alors que le Maroc refuse toute solution autre qu'une autonomie sous sa souveraineté pour ce territoire.
Cette nouvelle table ronde intervient alors que le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso), qui garantit dans cette région un cessez-le-feu depuis 1991, vient à échéance en avril.
Les Etats-Unis pourraient vouloir à nouveau la prolonger uniquement pour six mois contre l'avis d'autres membres du Conseil, au premier rang desquels figure la France qui préférerait un renouvellement d'un an.
AFP