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Décès du journaliste Abdourahmane Sarr dit Gonzalès : Un puriste s’en va

Jeudi 3 Mai 2012

Décès du journaliste Abdourahmane Sarr dit Gonzalès : Un puriste s’en va
Par ces quelques mots humides de larmes et de chagrin, j’exprime la consternation et l’émoi de sa famille, la presse à l’annonce de son décès. Abdourahmane Sarr Gonzalès comme on aimait à l’appeler familièrement nous a quitté, après une maladie qui n’a cessé de l’affaiblir ces derniers temps. De l’avis unanime, son amour des êtres a toujours envahi son être et sa science fit le reste.

Puisque l’univers des mots avec lesquels on essaie de transcrire nos sentiments reste impuissant, il nous reste la ronde des doux souvenirs, des flashes mémoriels, de ces instants à jamais enfouis par la mort où tout s’anéantit. S’étant persuadé que le destin de l’homme se joue à la fois au ciel et sur terre, il aura joué sa belle partition de musulman au sens le plus noble du terme. C’est ainsi qu’il interrompait ses reportages pour prier, n’hésitant pas malgré sa santé chancelante à sacrifier au rituel du jeûne pendant le mois béni du ramadan.

En bon musulman, il se faisait un devoir de concilier les antagonismes quand ses jeunes frères étaient opposés. En dehors de ces heures de travail, un tantinet taquin, mais avec beaucoup de douceur, il nous imposait son droit de primogéniture « Taisez-vous ordonnait-il c’est moi votre doyen disait-il ». Nul ne contestait, car cette injonction taquine cachait de l’amour et de la sagesse. Nul n’osait lui disputer le siège avant de la voiture de notre confrère Mbaye Samb. C’était son droit.

Abdourahmane Sarr Gonzalès, professionnel jusqu’au bout des ongles, était un orfèvre de la plume, un puriste de la langue française. Ses écrits en attestent, c’est de l’art fin. D’une expertise avérée, il a illuminé de son savoir, ces jeunes confrères qu’il n’a cessé d’évaluer et de corriger, leur rappelant la noblesse de leur métier. Il est mort la plume à la main, le sacerdoce accompli pour sa famille qu’il adorait. Le bon cousin toucouleur est parti. Le sérère est en deuil. Une douleur cependant adoucie par l’espoir de le retrouver un jour au paradis devisant avec Birane N’Gningue. Enfin puisque la mort n’est qu’un changement d’existence et que les vertus et bienfaits sont récompensés par Allah le tout puissant, nous osons espérer le retrouver un jour sous un arbre paradisiaque, là-bas, binocle sur le front entrain de lire ses « Soleils » j’allais dire de vivre dans la lumière.

Adieu Gonz que Dieu t’accueille au paradis
Par Ousmane DIOUF


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