Ces rumeurs ont enflé depuis jeudi dernier lorsque l'armée a annoncé dans un tweet qu'un "chef terroriste de haut rang gravement blessé" a été capturé au cours d'affrontements à Konduga, dans l'Etat de Borno. Ce combattant islamiste a été ensuite soigné par les militaires, selon la même source.
Puis, pendant le week-end, les spéculations ont augmenté lorsque la photo d'un homme à la barbe très fournie, qui aurait été tué à Konduga, a commencé à circuler.
"Pour l'instant, je ne peux ni confirmer ni démentir", a déclaré lundi le porte-parole de l'armée nigériane, le général Olajide Olaleye. "L'enquête est en cours", a-t-il poursuivi, précisant que le ministère de la Défense "pourra apporter des éclaircissements trés très vite".
Mais les forces de sécurité nigérianes ont déjà annoncé dans le passé, par deux fois, la mort de Shekau.
La police de Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno, avait annoncé le 30 juillet 2009 que Shekau, alors numéro deux de Boko Haram, figurait parmi les 200 membres du groupe tués au cours d'affrontements. Puis une autre déclaration publiée le 19 août 2013 par les forces de sécurité avançait que Shekau "pourrait avoir été tué" par balle après un accrochage avec des soldats le 30 juin.
A chaque fois, Shekau, ou bien quelqu'un se présentant comme tel, était apparu ensuite dans une vidéo.
Pour un expert de la Fondation américaine Jamestown, la mort à Konduga d'un "double" de Shekau est plausible: "Il est important de noter que Shekau peut avoir des +doubles+, qui apparaissent dans des vidéos. Et l'armée a déjà annoncé incorrectement plusieurs fois sa mort. Alors attendons une prochaine vidéo de Shekau, ou de quelqu'un prétendant être Shekau".
Le chef de Boko Haram a accédé à une notoriété mondiale en revendiquant l'enlèvement en avril de plus de 200 lycéennes à Chibok (nord-est), un rapt qui a suscité une indignation internationale.
Le groupe islamiste a fait plus de 10.000 morts au Nigeria depuis cinq ans. Il progresse, ces dernières semaines, de façon fulgurante dans son fief du Nord-Est, s'emparant de villes et de villages.
Puis, pendant le week-end, les spéculations ont augmenté lorsque la photo d'un homme à la barbe très fournie, qui aurait été tué à Konduga, a commencé à circuler.
"Pour l'instant, je ne peux ni confirmer ni démentir", a déclaré lundi le porte-parole de l'armée nigériane, le général Olajide Olaleye. "L'enquête est en cours", a-t-il poursuivi, précisant que le ministère de la Défense "pourra apporter des éclaircissements trés très vite".
Mais les forces de sécurité nigérianes ont déjà annoncé dans le passé, par deux fois, la mort de Shekau.
La police de Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno, avait annoncé le 30 juillet 2009 que Shekau, alors numéro deux de Boko Haram, figurait parmi les 200 membres du groupe tués au cours d'affrontements. Puis une autre déclaration publiée le 19 août 2013 par les forces de sécurité avançait que Shekau "pourrait avoir été tué" par balle après un accrochage avec des soldats le 30 juin.
A chaque fois, Shekau, ou bien quelqu'un se présentant comme tel, était apparu ensuite dans une vidéo.
Pour un expert de la Fondation américaine Jamestown, la mort à Konduga d'un "double" de Shekau est plausible: "Il est important de noter que Shekau peut avoir des +doubles+, qui apparaissent dans des vidéos. Et l'armée a déjà annoncé incorrectement plusieurs fois sa mort. Alors attendons une prochaine vidéo de Shekau, ou de quelqu'un prétendant être Shekau".
Le chef de Boko Haram a accédé à une notoriété mondiale en revendiquant l'enlèvement en avril de plus de 200 lycéennes à Chibok (nord-est), un rapt qui a suscité une indignation internationale.
Le groupe islamiste a fait plus de 10.000 morts au Nigeria depuis cinq ans. Il progresse, ces dernières semaines, de façon fulgurante dans son fief du Nord-Est, s'emparant de villes et de villages.