Sa démission intervenue à quelques jours du renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale suscite des interrogations dans les rangs du Parti socialiste. Mais également au sein d’une Assemblée nationale que le maire et député avait qualifiée, du moins une partie de ses députés, d’écoliers qui lèvent la main et la baisse selon le bon vouloir de son président. Spécialiste de la provocation, maître dans l’art de titiller les gouvernants, Dias sait appuyer là où ça fait mal. Au point de se faire mal lui-même. Se sachant sur le départ, le responsable socialiste a préféré couper l’herbe sous le pied de ceux qu’il voue aux gémonies.
Couteaux bien aiguisés. Barthe ne leur laissera pas le loisir de l'immoler devant l'autel de la préservation de leurs privilèges auprès d'un président de la République de plus en plus contesté. Une contestation qui enfle et qui ne laisse aucun répit au pouvoir et à ses soutiens. A Barthe il n'a pas suffi de fredonner la chanson entonnée par l'opposition à Macky Sall. Sans doute l'expression d'un malaise devant l'inertie d'un parti allié dont il est membre mais qui cautionne pour Macky Sall ce qu'il ne tolérait jadis à Abdoulaye Wade. Constant dans la critique, insolent selon ses détracteurs, courageux pour ceux qui partagent ses convictions et louent sa franchise, Barthe, quand il s’agit de critiquer la direction du Parti ou le gouvernement, n’hésite pas à aller au charbon quitte à s’attirer à la fois les foudres du pouvoir et celles du porte-parole du Ps, l’autre voix du «Ténor» Ousmane.
Le voilà solidaire des Jds initiateurs d'une pétition pour le départ des ministres socialistes du gouvernement et la fin du compagnonnage avec l’Apr au sein de la coalition Bby. Barthelémy risquait d’être sanctionné pour avoir lourdement fauté du fait de ses positions qui indisposent au plus haut niveau du parti. Ce qu’il dit tout haut, des responsables d’envergure du Ps le pensent tout bas, d’autres le chuchotent entre quatre murs, préférant à chaque fois, différer la confrontation frontale avec l’Eléphant Tanor, qui, après avoir travaillé pour Diouf, travaille désormais pour Macky, pour reprendre les termes du responsable de la Jds.
Barthe aura ainsi multiplié les provocations, les sorties contre le secrétaire général du Ps, aussi, contre le président Macky Sall dont il n'a cessé de critiquer la gestion du pays. Théoricien de la dévolution monarchique du pouvoir sous Wade, on le voit mal dans la posture de défenseur d’un «Karim Sall», frère de Macky Sall noyé dans l'affaire des contrats pétroliers qui prend une tournure judiciaire. S’il ne le dit pas, le maire socialiste de Mermoz bouillonne d’envie de défier le pouvoir comme il sait bien le faire. Entre Benno et Manko, Barthe a déjà fait son choix.
En décidant de claquer la porte du bureau de l'Assemblée, il anticipe la sanction et se positionne en vue des prochains rendez-vous avec l'histoire. Plus à l'aise dans la critique que dans la complaisance, le maire socialiste de Mermoz, qui se bat de l'intérieur, n'envisage pas de laisser la nouvelle opposition recomposée, occuper seule les devants lors des confrontations qui s'annoncent rudes, dès le 14 octobre prochain, date retenue par une écrasante partie de l'opposition pour défier le régime Sall sur la bouillonnante question des hydrocarbures, entre autres.
En annonçant sa démission dans les conditions que l’on sait, Barthe part de lui-même, certes, mais avec beaucoup de retard… Il se rapproche de Manko et facilite la tâche à ceux qui, de toute évidence, n'envisageaient aucunement de lui renouveler un bail auquel il a fini par renoncer lui-même.
Couteaux bien aiguisés. Barthe ne leur laissera pas le loisir de l'immoler devant l'autel de la préservation de leurs privilèges auprès d'un président de la République de plus en plus contesté. Une contestation qui enfle et qui ne laisse aucun répit au pouvoir et à ses soutiens. A Barthe il n'a pas suffi de fredonner la chanson entonnée par l'opposition à Macky Sall. Sans doute l'expression d'un malaise devant l'inertie d'un parti allié dont il est membre mais qui cautionne pour Macky Sall ce qu'il ne tolérait jadis à Abdoulaye Wade. Constant dans la critique, insolent selon ses détracteurs, courageux pour ceux qui partagent ses convictions et louent sa franchise, Barthe, quand il s’agit de critiquer la direction du Parti ou le gouvernement, n’hésite pas à aller au charbon quitte à s’attirer à la fois les foudres du pouvoir et celles du porte-parole du Ps, l’autre voix du «Ténor» Ousmane.
Le voilà solidaire des Jds initiateurs d'une pétition pour le départ des ministres socialistes du gouvernement et la fin du compagnonnage avec l’Apr au sein de la coalition Bby. Barthelémy risquait d’être sanctionné pour avoir lourdement fauté du fait de ses positions qui indisposent au plus haut niveau du parti. Ce qu’il dit tout haut, des responsables d’envergure du Ps le pensent tout bas, d’autres le chuchotent entre quatre murs, préférant à chaque fois, différer la confrontation frontale avec l’Eléphant Tanor, qui, après avoir travaillé pour Diouf, travaille désormais pour Macky, pour reprendre les termes du responsable de la Jds.
Barthe aura ainsi multiplié les provocations, les sorties contre le secrétaire général du Ps, aussi, contre le président Macky Sall dont il n'a cessé de critiquer la gestion du pays. Théoricien de la dévolution monarchique du pouvoir sous Wade, on le voit mal dans la posture de défenseur d’un «Karim Sall», frère de Macky Sall noyé dans l'affaire des contrats pétroliers qui prend une tournure judiciaire. S’il ne le dit pas, le maire socialiste de Mermoz bouillonne d’envie de défier le pouvoir comme il sait bien le faire. Entre Benno et Manko, Barthe a déjà fait son choix.
En décidant de claquer la porte du bureau de l'Assemblée, il anticipe la sanction et se positionne en vue des prochains rendez-vous avec l'histoire. Plus à l'aise dans la critique que dans la complaisance, le maire socialiste de Mermoz, qui se bat de l'intérieur, n'envisage pas de laisser la nouvelle opposition recomposée, occuper seule les devants lors des confrontations qui s'annoncent rudes, dès le 14 octobre prochain, date retenue par une écrasante partie de l'opposition pour défier le régime Sall sur la bouillonnante question des hydrocarbures, entre autres.
En annonçant sa démission dans les conditions que l’on sait, Barthe part de lui-même, certes, mais avec beaucoup de retard… Il se rapproche de Manko et facilite la tâche à ceux qui, de toute évidence, n'envisageaient aucunement de lui renouveler un bail auquel il a fini par renoncer lui-même.
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