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DR DIALO DIOP, VICE-PRESIDENT DU PASTEF SUR LA PRESIDENTIELLE DE 2024 : «Il est clair, sûr et certain que Pastef aura un candidat»

Lundi 28 Août 2023

DR DIALO DIOP, VICE-PRESIDENT DU PASTEF SUR LA PRESIDENTIELLE DE 2024 : «Il est clair, sûr et certain que Pastef aura un candidat»
Selon Dr Dialo Diop, avec ou sans son leader, l’ex-parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) aura un candidat qui va défendre son projet à la présidentielle du 25 février prochain. Invité de l’émission Objection de la radio Sud fm (privée) hier, dimanche 27 août, le vice-président du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) chargé du panafricanisme et des questions mémorielles a par ailleurs confirmé l’existence d’une liste de compatriotes de la diaspora à arrêter lorsqu’ils vont débarquer à Dakar pour le prochain grand Magal de Touba.

Que le président Macky Sall et son régime se le tiennent pour dit ! Malgré l’emprisonnement de son leader Ousmane Sonko suivi de la décision de sa dissolution, le parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), « aura un candidat en 2024 » lors de la présidentielle du 25 février prochain. L’annonce est du viceprésident du parti Pastef chargé du panafricanisme et des questions mémorielles. Invité de l’émission Objection de la radio Sud fm (privée) hier, dimanche 27 août, Dr Dialo Diop a indiqué que le Pastef est une force politique qu’on ne pourrait rayer d’un seul trait de plume. Sous ce rapport, il a indiqué qu’à défaut de la candidature d’Ousmane Sonko, « le projet de Pastef » sera porté par un autre candidat qui en sera le porte-étendard le 25 février 2024. « Le Pastef en tant que force politique est bien là. Sonko n’est que le chef d’équipe. Chez nous, le chef d’équipe n’est pas un tyran. C’est un coach. Il est clair, sûr et certain que Pastef aura un candidat à l’élection présidentielle de février prochain», a promis l’ancien secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND).

Par ailleurs, s’exprimant sur la situation politique actuelle, le vice-président du parti Pastef chargé du panafricanisme et des questions mémorielles a dénoncé le « régime de terreur blanche » où l’actuel gouvernement invoque la loi pour harceler les gens, notamment les militants de leur parti parfois pour un simple motif de port du «  bracelet de la liberté  ». Le gouvernement invoque la loi pour harceler les gens. Mais dans le même temps, il foule au pied la même loi chaque fois que ça l’arrange. Après la dissolution de Pastef consécutive à l’emprisonnement de son leader, une campagne de kidnappings à la chaîne de nos cadres et militants, y compris des élus locaux, est orchestrée. On arrête même des députés sans lever au préalable leur immunité parlementaire  », a-t-il dénoncé.

« Quand vous arrivez aux frontières notamment à l’aéroport et que vous portez ce bracelet que nous appelons bracelets de la liberté, on peut vous interpeller pour cela. Nous avons plusieurs cas, nous avons même des informations faisant état de l’existence d’une liste de nos compatriotes de la diaspora, qui sont attendus lorsqu’ils vont débarquer à Dakar pour le Magal par exemple », a encore martelé Dr Dialo Diop qui fut le plus jeune prisonnier politique sous le régime du président Senghor. Et d’ ajouter : « Il y a également des jeunes qui vous racontent qu’ils ont été sommés dans la rue par des policiers ou gendarmes d’enlever leur bracelet. De quel droit  ? Peut-on interpeller un citoyen sur le bracelet montre ou le bracelet de la liberté qu’il porte ? Ça, c’est de la souveraineté privée de l’individu. Tout ceci, c’est du harcèlement policier, judiciaire, on est à 1062 prisonniers ».

 

REPORT DE LA PRESIDENTIELLE : Dialo Diop confirme et met en garde le président Sall

Le vice-président du parti Pastef chargé du panafricanisme et des questions mémorielles rejette toute idée de report de la présidentielle du 25 février. Invité de l’émission Objection de la radio Sud fm (privée) hier, dimanche 27 août, Dr Dialo Diop accuse le régime en place de vouloir se servir du prétexte d’une intervention militaire au Niger pour acter ce report.

L’ambition prêtée au régime en place de vouloir reporter la présidentielle du 25 février 2024, qui est de plus en plus évoquée par certains observateurs de la vie politique est en prendre très au sérieux. L’alerte est du vice-président du parti Pastef chargé du panafricanisme et des questions mémorielles. Invité de l’émission Objection de la radio Sud fm (privée) hier, dimanche 27 août, Dr Dialo Diop puisque c’est de lui qu’il s’agit, est même allé jusqu’à accusé le régime en place de vouloir se servir du prétexte d’une intervention militaire au Niger pour acter ce report. « Quand voyez cette espèce de fièvre malsaine du chef de l’État à vouloir engager une guerre contre le Niger, on se demande si ce n’est pas une occasion d’avoir un prétexte pour reporter notre élection. Il y a des troubles dans le pays, il y a l’instabilité, il a des difficultés manifestement à désigner le candidat malgré la carte blanche que lui aurait donnée sa coalition. Une bonne guerre en plus régionale et les carottes sont cuites», a martelé l’ancien secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) créé dans la clandestinité par Cheikh Anta Diop en 1976 et reconnu le 18 juin 1981 avec la Loi 81-17 du 6 mai 1981 instaurant le multipartisme intégral.

Loin de s’en tenir-là, Dialo Diop, toujours au micro de notre confrère Baye Oumar Guèye, a indiqué que le régime en place a déjà posé plusieurs étapes du processus visant à décaler la date de cette élection pour laquelle, il peine encore à choisir son candidat et que la guerre projetée au Niger n’est que la dernière étape. « Il y a l’état d’urgence à l’intérieur du Sénégal parce que notre parti (Pastef) a été interdit de fait avant d’être interdit légalement, juridiquement. On est dans un état d’urgence non déclaré, mais on va avec vers un état d’urgence, c’est ce qui arrange le régime. Et après, il vous dira, on est en situation d’état d’urgence, on risque même d’aller à un état de siège avec la loi martiale afin de reporter l’échéance présidentielle pour laquelle manifestement, il n’est pas prêt  ». Poursuivant son propos, le vice-président du parti Pastef chargé du panafricanisme et des questions mémorielles a toutefois tenu à mettre en garde les responsables du régime en place non seulement sur cette ambition de report de la présidentielle mais aussi sur les injustices que son parti continue de subir. « Nous ne le laisserons pas imposer des mesures illégales, injustes et inhumaines, exactement, comme ont dit les militaires qui ont pris le pouvoir au Niger et qui sont victimes de sanctions de la Cédéao. Comme l’avaient dit auparavant les militaires maliens, le gouvernement provisoire de Assimi Goïta au moment des sanctions qui ont été imposées pendant 6 mois et qui ont été obligés de lever sans amener le gouvernement malien à la résipiscence. Ce sera exactement la même chose », a-t-il prévenu.

En effet, selon lui, l’aboutissement d’un tel projet de report de la présidentielle permettra naturellement à l’actuel chef de l’Etat de se repositionner pour revenir dans la course en vue de réaliser son projet de 3e candidature. « Il cherche à avoir un prétexte pour dire qu’il était invalidé pour l’échéance du 25 février constitutionnel, mais que maintenant nous sommes hors Constitution. Et que donc dès lors, c’est lui-même qui va se représenter pour un 3e mandat du fait de la loi martiale qui installe une situation hors mandat. C’est, ce genre d’artifice et d’astuces politico juridiques qui sont le fort des agents de la France-Afrique ».

IMPACT DE LA GREVE DE FAIM SUR LA SANTE DU MAIRE DE ZIGUINCHOR : Dr Dialo Diop dénonce la restriction des données médicales de Sonko

L a grève de la faim est la seule arme dont dispose un citoyen dans les conditions carcérales s’il est convaincu d’être dans son bon droit. L’avis est du vice-président du parti Pastef chargé du panafricanisme et des questions mémorielles. Interpellé hier, dimanche 27 août lors de son passage dans l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) sur les conséquences au plan sanitaire de la grève de faim entamée par son leader, Ousmane Sonko, depuis 29 jours, Dialo Diop a précisé que c’est pour «  marquer sa protestation contre l’arbitraire dont il est victime » qu’il a pris cette décision. Car selon lui, «  dans les conditions carcérales, la seule arme du citoyen, s’il est convaincu d’être dans son bon droit, c’est la grève de la faim ».

Poursuivant son propos, Dialo Diop par ailleurs Docteur  en Médecine et en Sciences Biologiques, et enseignant-chercheur en microbiologie retraité de la Faculté de médecine de l’UCAD à Dakar, n’a pas manqué de déplorer le refus des autorités de communiquer les « données cliniques » d’Ousmane Sonko même à son médecin traitant. En effet, estimant qu’ils ne veulent pas prendre le « risque de compromettre la vie d’Ousmane Sonko », il a indiqué qu’un accès aux données clinques du leader de Pastef leur aurait permis d’évaluer son état actuel de santé. « Je n’ai pas de données détaillées sur son état clinique. Il semble que son propre médecin traitant, le professeur Cissé non plus, n’a plus accès à lui. C’est ce que j’ai appris par la presse. Il est donc vraisemblablement entre les mains des médecins soit de l’Administration pénitentiaire, soit de l’hôpital militaire Principal, mais nous avons les informations par voie de presse que son état clinique qui serait alarmant ».

Toutefois, nonobstant cette situation, le vice-président du parti Pastef chargé du panafricanisme et des questions mémorielles a indiqué que les « modalités de la grève de la faim et sa durée dépendent des autorités et non de lui. Lui, il est dans une attitude d’autodéfense même s’il expose sa vie dans le long terme ».
 


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