Elle était un carrefour d’artistes. C’est dans cette maison que Cheikh Mamory Djimbiry enregistra la célèbre chanson « Karbala ».
A l’âge de 16 ans, Diabou Seck accompagnait ses ainées, proches parents et amies chanteuses : Ndoumbé Daour Seck, Laty Sarr Seck, Fatou Thioune Diarra Mbaye, Maguette Mbaye Khoudia Sarr, Mbouba… Elles chantonnaient souvent avec des calebasses renversées.
Elevée par Adja Coumba Fall Léoni, Diabou partageait la scène avec Soukeyna Thioune, Fatou Thioune, etc.
A l’âge de 20 ans, Diabou Seck se révéla au grand public. En 1953, sa chanson dédiée à Mar Diop, ex maire de Saint-Louis, eut un grand succès, et fera d’elle une révélation nationale.
Jeune, posée, disciplinée et savante, Alassane Ndiaye Alou lui donna le surnom de « La saint-Louisienne » à travers les ondes de la chaine nationale.
En 1954, Diabou Seck La Saint-Louisienne va enregistrer un disque de 78 tours dans le label Ndar Disk et sera la première femme à s’inscrire au BSDA.
Par la suite, Diabou Seck sera prisée et choisie pour l’animation de toutes les manifestations locales et nationales. Elle était accompagnée par de grandes chanteuses comme Ndeye Faly Dieng, Soukeyna Thioune Khoudia Yade, Coumba Fall Léoni, Daba Assane. Ensemble, elles assuraient les fanales, les régates, les kassak, grands forbites, etc. Le fanale est une fête où on rendait hommage à de dignes fils de la ville. En général tous les chefs d’état du Sénégal et les maires de St-Louis, les hôtes de marque de la ville ont leur chant, sur le même air. Les régates sont une course de pirogues où les hommes rivalisaient de bravoure et d’ardeur. En réalité, tous les grands « Ndaanaan » du pays ont commencé par le Kassack, même les Youssou Ndour, Abdou Guité ou autres Ndiaga Mbaye, car c’est la première école de rythme.
Sur le plan sportif, elle était un grand supporter de « La Saint-Louisienne » future « La Linguère ». En 1969, lors de la finale Linguère Vs Jaraaf, Diabou Seck dédia une chanson spéciale aux joueurs de l’équipe locale de Saint-Louis.
Dans la politique, au transfert de la capitale, Diabou Seck participa activement au mouvement de contestation et à l’ire des habitants de Saint-Louis.
Fervente croyante, Diabou Seck Saint-Louisienne fût une grande amie des chefs religieux. Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh et Serigne Cheikh Mbacké lui témoignaient souvent leur affection et admiration.
Membre à titre officieux du Théâtre National Daniel Sorano, elle participera à toutes les éditions des nuits « Jakarlo » qu’animait Elh Mansour Mbaye. Là-bas, elle était accompagnée par Khar Mbaye Madiaga, Fambaye Isseu Diop, Fatou Thiam Samb, Fatou Samb Doudou Diop Macodou, Ndiaga Mbaye, Doudou Ndiaye Rose, etc.
Chanteuse de renommée internationale, Diabou Seck La Saint-Louisienne rendra l’âme le 30 janvier 1988 à Saint-Louis après une longue maladie. Elle repose ainsi dans les cimetières de Thiaka Ndiaye, laissant derrière elle un patrimoine dont aujourd’hui, Abdou Guité Seck est l’héritier.
Papa Magatte Ndiaye
771714878
petitpmn@gmail.com
A l’âge de 16 ans, Diabou Seck accompagnait ses ainées, proches parents et amies chanteuses : Ndoumbé Daour Seck, Laty Sarr Seck, Fatou Thioune Diarra Mbaye, Maguette Mbaye Khoudia Sarr, Mbouba… Elles chantonnaient souvent avec des calebasses renversées.
Elevée par Adja Coumba Fall Léoni, Diabou partageait la scène avec Soukeyna Thioune, Fatou Thioune, etc.
A l’âge de 20 ans, Diabou Seck se révéla au grand public. En 1953, sa chanson dédiée à Mar Diop, ex maire de Saint-Louis, eut un grand succès, et fera d’elle une révélation nationale.
Jeune, posée, disciplinée et savante, Alassane Ndiaye Alou lui donna le surnom de « La saint-Louisienne » à travers les ondes de la chaine nationale.
En 1954, Diabou Seck La Saint-Louisienne va enregistrer un disque de 78 tours dans le label Ndar Disk et sera la première femme à s’inscrire au BSDA.
Par la suite, Diabou Seck sera prisée et choisie pour l’animation de toutes les manifestations locales et nationales. Elle était accompagnée par de grandes chanteuses comme Ndeye Faly Dieng, Soukeyna Thioune Khoudia Yade, Coumba Fall Léoni, Daba Assane. Ensemble, elles assuraient les fanales, les régates, les kassak, grands forbites, etc. Le fanale est une fête où on rendait hommage à de dignes fils de la ville. En général tous les chefs d’état du Sénégal et les maires de St-Louis, les hôtes de marque de la ville ont leur chant, sur le même air. Les régates sont une course de pirogues où les hommes rivalisaient de bravoure et d’ardeur. En réalité, tous les grands « Ndaanaan » du pays ont commencé par le Kassack, même les Youssou Ndour, Abdou Guité ou autres Ndiaga Mbaye, car c’est la première école de rythme.
Sur le plan sportif, elle était un grand supporter de « La Saint-Louisienne » future « La Linguère ». En 1969, lors de la finale Linguère Vs Jaraaf, Diabou Seck dédia une chanson spéciale aux joueurs de l’équipe locale de Saint-Louis.
Dans la politique, au transfert de la capitale, Diabou Seck participa activement au mouvement de contestation et à l’ire des habitants de Saint-Louis.
Fervente croyante, Diabou Seck Saint-Louisienne fût une grande amie des chefs religieux. Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh et Serigne Cheikh Mbacké lui témoignaient souvent leur affection et admiration.
Membre à titre officieux du Théâtre National Daniel Sorano, elle participera à toutes les éditions des nuits « Jakarlo » qu’animait Elh Mansour Mbaye. Là-bas, elle était accompagnée par Khar Mbaye Madiaga, Fambaye Isseu Diop, Fatou Thiam Samb, Fatou Samb Doudou Diop Macodou, Ndiaga Mbaye, Doudou Ndiaye Rose, etc.
Chanteuse de renommée internationale, Diabou Seck La Saint-Louisienne rendra l’âme le 30 janvier 1988 à Saint-Louis après une longue maladie. Elle repose ainsi dans les cimetières de Thiaka Ndiaye, laissant derrière elle un patrimoine dont aujourd’hui, Abdou Guité Seck est l’héritier.
Papa Magatte Ndiaye
771714878
petitpmn@gmail.com