De gauche à droite: Abdou Aziz Guissé du ministère de la Culture et Moustaph Ndiaye, le directeur du centre culturel africain.
« La musique traditionnelle rythme tous le cycles de la vie. Elle célèbre la naissance, chante la mort, guide les pas des initiés dans la vie en société, bénit l’agriculture, la pêche, raconte l’histoire, enseigne la morale », a déclaré Abdou Aziz Guissé, chef de la division des sites et monuments au ministère de la culture.
« Cette musique est le véhicule de notre patrimoine immatériel (...) Elle constitue un puissant facteur de cohésion sociale », a dit-il en indiquant qu’au terme de la collecte de données sur l’étendue de la région, un plan d’action concocté par les acteurs eux-mêmes sera proposé à l’Unesco
Pour lui, « l’inventaire des traditions musicales ainsi que les genres, les instruments, les savoir-faire qui leur sont associés participe d’une stratégie de sauvegarde mais en même temps de revalorisation d’un riche patrimoine culturel multidimensionnel ».
En exigeant plus d’implication des acteurs locaux dans la confection des projets culturels, l’Unesco change ses procédures de financements. Cette rupture, guidée par le souci d’efficacité s’est opérée depuis l’adoption en 2003 de la convention pour la sauvegarde du patrimoine immatériel.
« Ce texte nous a été destiné mais nous n’arrivions pas à l’utiliser », note M. Guissé qui révèle que très peu de produits sénégalais répondants aux normes de cette nouvelle législation, ont pu être représentés.
« Le projet d’inventaire de la musique traditionnelle sera l’occasion de faire le plaidoyer de certaines richesses immatérielles pertinentes auprès de l’Unesco, ajoute t-il qui précise que la région Sud est associée à ce projet. Il ajoute qu’ « une base de données des éléments culturels répertoriés puis traités sera alors établie au sein du centre culturel Abdel Kader Fall de Saint-Louis et mise à la disposition des chercheurs ».
Une restitution nationale se fera au terme de la mise en œuvre de cette première phase qui sera précédée d’un atelier sur les techniques de collecte de données avant le démarrage du projet. Elle permettra ainsi à l’Unesco et à l’Etat d’apprécier le plan d’action établi par les différents acteurs culturels impliqués.
CSSEYE
« Cette musique est le véhicule de notre patrimoine immatériel (...) Elle constitue un puissant facteur de cohésion sociale », a dit-il en indiquant qu’au terme de la collecte de données sur l’étendue de la région, un plan d’action concocté par les acteurs eux-mêmes sera proposé à l’Unesco
Pour lui, « l’inventaire des traditions musicales ainsi que les genres, les instruments, les savoir-faire qui leur sont associés participe d’une stratégie de sauvegarde mais en même temps de revalorisation d’un riche patrimoine culturel multidimensionnel ».
En exigeant plus d’implication des acteurs locaux dans la confection des projets culturels, l’Unesco change ses procédures de financements. Cette rupture, guidée par le souci d’efficacité s’est opérée depuis l’adoption en 2003 de la convention pour la sauvegarde du patrimoine immatériel.
« Ce texte nous a été destiné mais nous n’arrivions pas à l’utiliser », note M. Guissé qui révèle que très peu de produits sénégalais répondants aux normes de cette nouvelle législation, ont pu être représentés.
« Le projet d’inventaire de la musique traditionnelle sera l’occasion de faire le plaidoyer de certaines richesses immatérielles pertinentes auprès de l’Unesco, ajoute t-il qui précise que la région Sud est associée à ce projet. Il ajoute qu’ « une base de données des éléments culturels répertoriés puis traités sera alors établie au sein du centre culturel Abdel Kader Fall de Saint-Louis et mise à la disposition des chercheurs ».
Une restitution nationale se fera au terme de la mise en œuvre de cette première phase qui sera précédée d’un atelier sur les techniques de collecte de données avant le démarrage du projet. Elle permettra ainsi à l’Unesco et à l’Etat d’apprécier le plan d’action établi par les différents acteurs culturels impliqués.
CSSEYE