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Ce 10 Mai 2017, la commission fédérale de discipline s’est tristement distinguée en infligeant une lourde sanction à Monsieur Amara Traoré lui interdisant d’exercer « toute activité relative au football » pendant deux ans en plus d’une amende de 100 000frs CFA.
Une décision à la fois surprenante, déséquilibrée et incompréhensible prise par une structure qui a fini d’étaler sa partialité et perdre ainsi le peu de crédibilité qui lui restait.
Tout dans la délibération de ladite commission pousse au doute et au questionnement : la rapidité de la décision (si on sait que la fédération a l’art de trainer ses dossiers) mais aussi la lourdeur des sanctions qui nous semblent excessives (si on se fie aux images et au récit de témoins neutres de ces malheureux évènements).
C’est peu de dire que l’indignation est le sentiment le mieux partagé chez les sportifs saint louisiens et sénégalais à l’annonce de ces sanctions d’un autre âge. Il ne s’agit pas d’un anonyme sportif du dimanche qu’on cherche à museler, mais un grand monsieur dont le patriotisme n’est plus à démontrer. Il s’agit de quelqu’un qui a tout donné pour son pays, consentant tous les sacrifices jusqu’à hypothéquer sa carrière.
Il s’agit d’Amara, ce valeureux lion qui a tant fait rêver ses compatriotes, cet entraineur national qui a toujours répondu à l’appel de la patrie, bref cet homme de cœur qui a accepté de retourner travailler à la base pour un football national mieux organisé et plus professionnel.
Suspendre cet homme pour deux années, c’est manquer de reconnaissance à un véritable soldat de la nation, mais aussi c’est surtout ôter au sportif la possibilité de vivre sa passion et au professionnel de pratiquer son art, son métier.
Nous sommes ainsi estomaqués par cette mesure qui sent le complot à mille lieux !
Est-ce une tentative maladroite de fragiliser la candidature d’un responsable du club Assur à la présidence de la fédération de football ou une stratégie éhontée pour gagner les voix de la ligue de Thiès dans cette course à la présidence fédérale ? Nous sommes tentés de répondre par l’affirmative devant tout un faisceau de coïncidences et de hasards provoqués.
Dans tous les cas, Amara ne devrait servir d’agneau de sacrifice et encore moins payer pour l’incompétence d’un club (thiossane de khombole) à organiser correctement une rencontre dont les enjeux étaient manifestes. Même au navétane la sécurité est assurée et les délégués impartiaux ! Entendre toutes les parties est un impératif avant de prononcer un jugement ; et la commission de discipline aurait dû s’intéresser à l’auteur des jets d’œufs sur le terrain et sur les adversaires, à l’origine des gourdins, pelles et autres piques, à ceux-là qui ont bloqués les sorties, à ceux-là qui ont donné les premiers coups, bref aux auteurs de cette provocation qui frise la préméditation d’un club à domicile et en mauvaise posture.
Assur a certes perdu trois points, mais Amara, en plus de son honorabilité bafouée, voit son monde s’effondré. Laisser passer cette forfaiture serait tout simplement une forme de complicité. Au-delà donc de nos responsabilités individuelles, c’est la conscience collective de tous les amoureux du football qui est interpellée et qui exige de tout un chacun une solidarité active avec Amara dans cette épreuve que lui impose une commission en plein service commandé.
Aussi, voudrais-je interpeller la ligue régionale, le district et même l’odcav pour mener le combat pour la levée immédiate de ces sanctions contre un homme dont le charisme pourrait déranger certains mais qui, convenons-en, ne mérite pas un tel sort.
Abdoulaye Ndiaye
Président ASC JA Ndar-Toute
Saint-Louis
Une décision à la fois surprenante, déséquilibrée et incompréhensible prise par une structure qui a fini d’étaler sa partialité et perdre ainsi le peu de crédibilité qui lui restait.
Tout dans la délibération de ladite commission pousse au doute et au questionnement : la rapidité de la décision (si on sait que la fédération a l’art de trainer ses dossiers) mais aussi la lourdeur des sanctions qui nous semblent excessives (si on se fie aux images et au récit de témoins neutres de ces malheureux évènements).
C’est peu de dire que l’indignation est le sentiment le mieux partagé chez les sportifs saint louisiens et sénégalais à l’annonce de ces sanctions d’un autre âge. Il ne s’agit pas d’un anonyme sportif du dimanche qu’on cherche à museler, mais un grand monsieur dont le patriotisme n’est plus à démontrer. Il s’agit de quelqu’un qui a tout donné pour son pays, consentant tous les sacrifices jusqu’à hypothéquer sa carrière.
Il s’agit d’Amara, ce valeureux lion qui a tant fait rêver ses compatriotes, cet entraineur national qui a toujours répondu à l’appel de la patrie, bref cet homme de cœur qui a accepté de retourner travailler à la base pour un football national mieux organisé et plus professionnel.
Suspendre cet homme pour deux années, c’est manquer de reconnaissance à un véritable soldat de la nation, mais aussi c’est surtout ôter au sportif la possibilité de vivre sa passion et au professionnel de pratiquer son art, son métier.
Nous sommes ainsi estomaqués par cette mesure qui sent le complot à mille lieux !
Est-ce une tentative maladroite de fragiliser la candidature d’un responsable du club Assur à la présidence de la fédération de football ou une stratégie éhontée pour gagner les voix de la ligue de Thiès dans cette course à la présidence fédérale ? Nous sommes tentés de répondre par l’affirmative devant tout un faisceau de coïncidences et de hasards provoqués.
Dans tous les cas, Amara ne devrait servir d’agneau de sacrifice et encore moins payer pour l’incompétence d’un club (thiossane de khombole) à organiser correctement une rencontre dont les enjeux étaient manifestes. Même au navétane la sécurité est assurée et les délégués impartiaux ! Entendre toutes les parties est un impératif avant de prononcer un jugement ; et la commission de discipline aurait dû s’intéresser à l’auteur des jets d’œufs sur le terrain et sur les adversaires, à l’origine des gourdins, pelles et autres piques, à ceux-là qui ont bloqués les sorties, à ceux-là qui ont donné les premiers coups, bref aux auteurs de cette provocation qui frise la préméditation d’un club à domicile et en mauvaise posture.
Assur a certes perdu trois points, mais Amara, en plus de son honorabilité bafouée, voit son monde s’effondré. Laisser passer cette forfaiture serait tout simplement une forme de complicité. Au-delà donc de nos responsabilités individuelles, c’est la conscience collective de tous les amoureux du football qui est interpellée et qui exige de tout un chacun une solidarité active avec Amara dans cette épreuve que lui impose une commission en plein service commandé.
Aussi, voudrais-je interpeller la ligue régionale, le district et même l’odcav pour mener le combat pour la levée immédiate de ces sanctions contre un homme dont le charisme pourrait déranger certains mais qui, convenons-en, ne mérite pas un tel sort.
Abdoulaye Ndiaye
Président ASC JA Ndar-Toute
Saint-Louis
