Le gouvernement sénégalais, réuni en Conseil des ministres le 8 septembre, a examiné et adopté le projet de loi sur la convention sur la fiscalité applicable au projet de construction du pont de Rosso.
Le nouveau texte a pour objectif de déterminer les règles fiscales en matière d’exonération et d’admission temporaire, dont les exemptions en matière de droits et taxes d’entrée. Ainsi, les entreprises installées aussi bien au Sénégal qu’en Mauritanie pourront bénéficier des avantages du régime spécial créé par la convention, ce qui sera de nature à accélérer l’exécution des travaux. Le 9 juillet dernier, le gouvernement mauritanien a approuvé un projet de loi similaire.
Longue de 1 461 mètres sur une largeur de 55 mètres, l’infrastructure, de 2 x 1 voie, permettra selon des études de la Banque africaine de développement de réduire le temps de franchissement de la frontière. Il passera théoriquement de 25 à 2 minutes. Une fois le pont achevé, le trafic quotidien moyen bondirait de 115 véhicules à 370 à sa mise en service, puis à 3 210 à l’horizon 2048. Les véhicules gagneront deux heures sur le trajet de Nouakchott à Dakar, long de 550 kilomètres.
De façon plus spécifique, le pont de Rosso devrait également contribuer à une amélioration des conditions de vie des populations de la zone d’influence du projet, à savoir la wilaya du Trarza (région du Trarza) en Mauritanie et la région de Saint-Louis, au Sénégal.
Sa réalisation, prévue pour s’achever en 2022, bénéficie d’un financement de 29 milliards FCFA (44 millions d’euros) de la BAD, soit 53,5% du coût total du projet évalué à 54 milliards FCFA (82,2 millions d’euros).
Agence Ecofin
Le nouveau texte a pour objectif de déterminer les règles fiscales en matière d’exonération et d’admission temporaire, dont les exemptions en matière de droits et taxes d’entrée. Ainsi, les entreprises installées aussi bien au Sénégal qu’en Mauritanie pourront bénéficier des avantages du régime spécial créé par la convention, ce qui sera de nature à accélérer l’exécution des travaux. Le 9 juillet dernier, le gouvernement mauritanien a approuvé un projet de loi similaire.
Longue de 1 461 mètres sur une largeur de 55 mètres, l’infrastructure, de 2 x 1 voie, permettra selon des études de la Banque africaine de développement de réduire le temps de franchissement de la frontière. Il passera théoriquement de 25 à 2 minutes. Une fois le pont achevé, le trafic quotidien moyen bondirait de 115 véhicules à 370 à sa mise en service, puis à 3 210 à l’horizon 2048. Les véhicules gagneront deux heures sur le trajet de Nouakchott à Dakar, long de 550 kilomètres.
De façon plus spécifique, le pont de Rosso devrait également contribuer à une amélioration des conditions de vie des populations de la zone d’influence du projet, à savoir la wilaya du Trarza (région du Trarza) en Mauritanie et la région de Saint-Louis, au Sénégal.
Sa réalisation, prévue pour s’achever en 2022, bénéficie d’un financement de 29 milliards FCFA (44 millions d’euros) de la BAD, soit 53,5% du coût total du projet évalué à 54 milliards FCFA (82,2 millions d’euros).
Agence Ecofin