Située en aval du delta du fleuve Sénégal, la ville de Saint-Louis présente de fortes contraintes physiques qui la rendent particulièrement vulnérable. Même si elle a jusqu’ici été préservée des submersions marines par la Langue de Barbarie, Saint-Louis est fréquemment soumise aux aléas des inondations fluviales.
Une étude a tenté d’appréhender la perception des populations quant aux changements climatiques et les conséquences du phénomène sur le plan économique, social, sanitaire, et des habitations.
Dans la Langue de Barbarie, les populations rencontrées ont connaissance du changement climatique ou, plutôt, de ses effets. Elles identifient majoritairement les risques à leur quotidien, c’est-à-dire à l’avancée de la mer (96,9 %), à la raréfaction de certaines espèces (41,3 %), aux inondations fluviales et à l’érosion le long de la côte (0,8 %). Elles estiment que les risques affectent l’environnement (les habitats pour 79,3 %, les côtes pour 77,5 %, les récifs pour 1,7 %), les activités économiques (la pêche pour 99,4 %, le commerce pour 77 %, le maraîchage pour 1,2 %) et les infrastructures (l’hydraulique pour 84,5 %, les télécommunications pour 41,8 %, autres pour 2,9 %).
Ces données indiquent que les perceptions des personnes interrogées sont directement liées à leur vécu. Cependant, ce qui n’apparaît pas dans les discours de ces personnes, c’est la prise de conscience de l’impact des activités humaines sur le changement climatique. « Or des études ont montré que l’érosion côtière est liée à l’ouverture de la brèche aux constructions d’habitats et à l’extraction du sable de plage. »
Toutefois, 45,1 % des personnes interrogées estiment que ces actions anthropiques peuvent avoir un impact élevé, 43,2 % un impact grave et 1 % un faible impact sur l’environnement, les activités économiques, les équipements et les infrastructures. Ces données sont assez significatives dans la mesure où la Langue de Barbarie se trouve dans une bande (île) située entre deux eaux ; elle est naturellement exposée aux vents, à l’érosion, aux vagues et à la houle.
( Source : Theconversation.com)
Une étude a tenté d’appréhender la perception des populations quant aux changements climatiques et les conséquences du phénomène sur le plan économique, social, sanitaire, et des habitations.
Dans la Langue de Barbarie, les populations rencontrées ont connaissance du changement climatique ou, plutôt, de ses effets. Elles identifient majoritairement les risques à leur quotidien, c’est-à-dire à l’avancée de la mer (96,9 %), à la raréfaction de certaines espèces (41,3 %), aux inondations fluviales et à l’érosion le long de la côte (0,8 %). Elles estiment que les risques affectent l’environnement (les habitats pour 79,3 %, les côtes pour 77,5 %, les récifs pour 1,7 %), les activités économiques (la pêche pour 99,4 %, le commerce pour 77 %, le maraîchage pour 1,2 %) et les infrastructures (l’hydraulique pour 84,5 %, les télécommunications pour 41,8 %, autres pour 2,9 %).
Ces données indiquent que les perceptions des personnes interrogées sont directement liées à leur vécu. Cependant, ce qui n’apparaît pas dans les discours de ces personnes, c’est la prise de conscience de l’impact des activités humaines sur le changement climatique. « Or des études ont montré que l’érosion côtière est liée à l’ouverture de la brèche aux constructions d’habitats et à l’extraction du sable de plage. »
Toutefois, 45,1 % des personnes interrogées estiment que ces actions anthropiques peuvent avoir un impact élevé, 43,2 % un impact grave et 1 % un faible impact sur l’environnement, les activités économiques, les équipements et les infrastructures. Ces données sont assez significatives dans la mesure où la Langue de Barbarie se trouve dans une bande (île) située entre deux eaux ; elle est naturellement exposée aux vents, à l’érosion, aux vagues et à la houle.
( Source : Theconversation.com)