Depuis la publication de l’enquête de la Bbc, intitulée : “scandale à 10 milliards de dollars”, Amadou Clédor Sène fait partie des personnes les plus sollicitées par les médias sénégalais, pour se prononcer sur la gestion des ressources pétrolières et gazières. Paradoxalement, beaucoup de professionnels de l’information estiment qu’un tel personnage ne devrait pas avoir droit au chapitre, à cause de son passé.
“Un organe de presse, très à cheval sur l'éthique professionnelle, a pris une décision très ferme : TOUT JOURNALISTE QUI AURA INTERVIEWÉ CLEDOR SENE sera sanctionné avec rigueur”. C'est le journaliste - formateur Jean Meissa Diop qui en fait la révélation sur sa page Facebook.
Pour l’ancien membre du conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), c'est une “belle leçon pour les autres chaînes de radio et de télévision”.
Seulement sa publication a suscité divers commentaires. “Et pourquoi doit-il être banni des médias ? S'il a commis une faute, il a payé. Où est le pardon ? Où est la rédemption ? Je crains que derrière la décision de ce média, il y ait des non-dits. Gardons-nous de l'intolérance dans ce pays”, alerte le directeur de Amnesty Sénégal, Seydi Gassama.
Un avis que ne partage guère Aly Fall. “Il y a des anti-valeurs dont il faut cacher le visage aux Sénégalais”, soutient le journaliste.
Cependant, d’aucuns soutiennent que c'est une entrave grave à la liberté d'expression. C'est le cas de l'ex porte-parole du Pds, Babacar Gaye.
“Jean Meissa Diop, merci d'être transparent avec nous pour que plus jamais, je ne repondrai à une question de cet organe d'oppression du droit d'opinion. Sans considération autre que celle liée à l'idée que je me fais de la tolérance”, souligne le libéral.
Derrière cette polémique se cache une question de fond : un organe de presse a-t-il le droit de rejeter un citoyen pour ses antécédents ?
“Aucun média ne devrait décider de bannir un citoyen même s'il a eu un passé criminel”, tranche le directeur des études du Cesti, Mamadou Ndiaye.
SENEWEB
“Un organe de presse, très à cheval sur l'éthique professionnelle, a pris une décision très ferme : TOUT JOURNALISTE QUI AURA INTERVIEWÉ CLEDOR SENE sera sanctionné avec rigueur”. C'est le journaliste - formateur Jean Meissa Diop qui en fait la révélation sur sa page Facebook.
Pour l’ancien membre du conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), c'est une “belle leçon pour les autres chaînes de radio et de télévision”.
Seulement sa publication a suscité divers commentaires. “Et pourquoi doit-il être banni des médias ? S'il a commis une faute, il a payé. Où est le pardon ? Où est la rédemption ? Je crains que derrière la décision de ce média, il y ait des non-dits. Gardons-nous de l'intolérance dans ce pays”, alerte le directeur de Amnesty Sénégal, Seydi Gassama.
Un avis que ne partage guère Aly Fall. “Il y a des anti-valeurs dont il faut cacher le visage aux Sénégalais”, soutient le journaliste.
Cependant, d’aucuns soutiennent que c'est une entrave grave à la liberté d'expression. C'est le cas de l'ex porte-parole du Pds, Babacar Gaye.
“Jean Meissa Diop, merci d'être transparent avec nous pour que plus jamais, je ne repondrai à une question de cet organe d'oppression du droit d'opinion. Sans considération autre que celle liée à l'idée que je me fais de la tolérance”, souligne le libéral.
Derrière cette polémique se cache une question de fond : un organe de presse a-t-il le droit de rejeter un citoyen pour ses antécédents ?
“Aucun média ne devrait décider de bannir un citoyen même s'il a eu un passé criminel”, tranche le directeur des études du Cesti, Mamadou Ndiaye.
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