Venue constater les faits, la police découvre que les corps sans vie ont été déplacés à quelques mètres de leurs tombes. Le corps du vieux a été déplacé à 150 mètres de sa tombe et celui du bébé à soixante dix (70) mètres de la sienne. Les deux enterrements ont eu lieu hier seulement.
Les populations sous le choc et la panique crient encore à l’aide. Elles dénoncent le non éclairage du cimetière qui selon les habitants est la cause principale de cette insécurité qui y règne.
Il y’a moins de deux mois des jumelles ont été jetées dans ces cimetières. Et le corps d’une femme a été déterrée il y’a exactement deux mois.
Un fossoyeur en garde à vue
Les choses s’emballent dans l’affaire de l’exhumation de deux corps au cimetière de Pikine. Tard dans la soirée d’hier, vendredi 4 décembre 2015, informe L’Observateur, un groupe de fossoyeurs a été entendu par la police Pikine. Laquelle a placé en garde à vue l’un d’entre eux. Il s’agit selon le journal, du nommé Saër Gningue sur qui pèsent des présomptions de culpabilité de nature à motiver son arrestation.
En effet, selon les sources proches de l’affaire, le sieur Gningue, en plus d’avoir été l’un des fossoyeurs présents au cimetière dans la nuit du jeudi au vendredi 4 décembre 2015, a affiché un comportement de panique durant toute son audition par les enquêteurs. Ce n’est pas tout car on le soupçonne de faire partie d’un réseau, dont le démantèlement serait imminent.
NDARINFO