La présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), Seynabou Ndiaye Diakhaté, a révélé, ce mardi, que si le procureur avait épluché les 19 rapports que lui avait transmis l’Ofnac, l’on n’en serait pas là dans l’affaire Petro-Tim dans laquelle est impliqué Aliou Sall. « Inadmissible », réagit Cheikh Tidiane Seck, président de la Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl), qui pense que le procureur de la République, Serigne Bassirou Gueye, doit être démis de ses fonctions.
«Soit, il a vu les dossiers et les a étouffés, soit il les a tout simplement mis au placard. Dans tous les cas, cela pose un problème d’indépendance ou de compétence de la justice», a-t-il fait savoir avant d'ajouter : «Dans ce cas précis, je pense qu’il faudrait démettre le procureur Serigne Bassirou Gueye pour mettre quelqu’un plus indépendant, plus compétent.»
S'arrêtant sur le rapport du Coud, au sujet duquel l'Ofnac et le parquet de crêpent le chignon, le responsable libéral dit ne pas comprendre la démarche du maitre des poursuites.
Cheikh Seck dit : «Il a renvoyé le rapport à l’Ofnac pour avoir plus d’informations. Le rôle du procureur, ce n’est pas de juger le travail de l’Ofnac. S’il a besoin des informations supplémentaires, il doit activer les démembrements de la justice (la Dic ou la Section de recherche) pour avoir des éléments supplémentaires en vue de poursuivre ou de ne pas poursuivre.»
En conférence de presse, le 13 juin, le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, avait déclaré avoir renvoyé à l’Office national de lutte contre la corruption (Ofnac) son rapport produit sur un présumé détournement au Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) pour « no respect du principe sacro-saint du contradictoire ».
Dans sa réponse, ce mardi, la patronne de l’Ofnac a expliqué que «la procédure pénale en cours à l’Ofnac, n’est pas celle qui est prévue dans le Code de procédure pénale. L’Ofnac ne travaille ni sous l’autorité ni sous la direction du procureur de la République. Ce sont les officiers de police judicaire et les agents de police judiciaire qui travaillent sous son autorité ».
SENEWEB
«Soit, il a vu les dossiers et les a étouffés, soit il les a tout simplement mis au placard. Dans tous les cas, cela pose un problème d’indépendance ou de compétence de la justice», a-t-il fait savoir avant d'ajouter : «Dans ce cas précis, je pense qu’il faudrait démettre le procureur Serigne Bassirou Gueye pour mettre quelqu’un plus indépendant, plus compétent.»
S'arrêtant sur le rapport du Coud, au sujet duquel l'Ofnac et le parquet de crêpent le chignon, le responsable libéral dit ne pas comprendre la démarche du maitre des poursuites.
Cheikh Seck dit : «Il a renvoyé le rapport à l’Ofnac pour avoir plus d’informations. Le rôle du procureur, ce n’est pas de juger le travail de l’Ofnac. S’il a besoin des informations supplémentaires, il doit activer les démembrements de la justice (la Dic ou la Section de recherche) pour avoir des éléments supplémentaires en vue de poursuivre ou de ne pas poursuivre.»
En conférence de presse, le 13 juin, le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, avait déclaré avoir renvoyé à l’Office national de lutte contre la corruption (Ofnac) son rapport produit sur un présumé détournement au Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) pour « no respect du principe sacro-saint du contradictoire ».
Dans sa réponse, ce mardi, la patronne de l’Ofnac a expliqué que «la procédure pénale en cours à l’Ofnac, n’est pas celle qui est prévue dans le Code de procédure pénale. L’Ofnac ne travaille ni sous l’autorité ni sous la direction du procureur de la République. Ce sont les officiers de police judicaire et les agents de police judiciaire qui travaillent sous son autorité ».
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