Candidat à sa propre succession, Cheikh Bamba Dièye, tête de liste de la coalition « And liggey sunu deuk », a révélé que ce serait un cataclysme s’il n’est pas réélu maire de Saint-Louis. Car, son bilan parle largement pour lui.
C’est ce qu’il ressort d’un entretien où il s’exprimait sur ses chances de remporter le scrutin au soir du 29 juin. Il a indiqué que 2009 a été une date très importante pour lui, dans la mesure où, pour la première fois, les populations de Saint-Louis confiaient les destinées de leur ville à un natif de Saint-Louis sur la base de l'espoir placé en lui.
« Ce fils de la ville incarnait, pour eux, l'engagement de personnes motivées et mobilisées pour le développement. Je l'ai ressenti comme un honneur, une attention que je devais mériter ».
Le symbole est d'autant plus vivant que c'était la première fois que la métropole était dirigée par des partis et coalitions de l'opposition, a-t-il ajouté. « Il est tout à fait normal qu'à la fin du mandat, que je fasse le bilan avant de postuler pour une seconde fois ».
En acteur politique, M. Dièye déclare que son ambition est d'atteindre le sommet de la scène politique nationale. C'est dans cette optique qu’il trouve révélatrice sa première mandature.« Aussi, pour moi, ce serait une grosse surprise si je ne suis pas réélu à la tête du conseil municipal de Saint-Louis. Ce serait même un cataclysme ».
En outre, le maire sortant de Saint-Louis a rappelé qu'il y a des centaines de communes au Sénégal et qu'aucune d'entre elles n'a connu un développement aussi fulgurant que le sien, les cinq dernières années, et « si l’on cite un maire qui a plus réussi dans sa gestion que moi, je suis prêt à rendre le tablier ».
Argumentant ses propos, Cheikh Bamba Dièye a dit qu'il a hérité d'une commune qui avait des dettes de 600 millions de FCfa. A ce jour, il laisse un bilan de 25 millards de FCfa d'investissement. En 2009, le parc de la mairie n'était composé que de 2 vieux véhicules, aujourd'hui, il en compte plus d'une cinquantaine.
D'un autre côté, le maire sortant a fait état de la réalisation de 68 logements pour ceux qui sont affectés par les changements climatiques.
Et ces maisons, d'une valeur de 15 millions de FCfa, sont rétrocédées aux bénéficiaires à 3,5 millions de FCfa payables sur 5 ans. « La mairie s'est investie aussi dans la construction d'un centre de transformation pour les femmes dans le domaine de la pêche d'un coût de 300 millions de FCfa. Nous avons construit les murs des cimetières. Nous avons investi plus de 400 millions de FCfa pour l'assainissement de Balacoss et les Hlm et envisageons d'investir 2 milliards de FCfa pour l'assainissement de Guet-Ndar ».
La maison de Lisle a été remise pour plus de 400 millions de FCfa, a dit M. Dièye qui soutient, par ailleurs, que l’institution municipale a déjà attaqué les travaux de réhabilitation de Rogniat Sud pour 400 millions de FCfa.
« Par ailleurs, nous avons pu réhabiliter la mairie de sorte à en faire le plus bel immeuble municipal de tout le Sénégal, doté d'un équipement de dernier cri », a dit le maire.
SENEPLUS
C’est ce qu’il ressort d’un entretien où il s’exprimait sur ses chances de remporter le scrutin au soir du 29 juin. Il a indiqué que 2009 a été une date très importante pour lui, dans la mesure où, pour la première fois, les populations de Saint-Louis confiaient les destinées de leur ville à un natif de Saint-Louis sur la base de l'espoir placé en lui.
« Ce fils de la ville incarnait, pour eux, l'engagement de personnes motivées et mobilisées pour le développement. Je l'ai ressenti comme un honneur, une attention que je devais mériter ».
Le symbole est d'autant plus vivant que c'était la première fois que la métropole était dirigée par des partis et coalitions de l'opposition, a-t-il ajouté. « Il est tout à fait normal qu'à la fin du mandat, que je fasse le bilan avant de postuler pour une seconde fois ».
En acteur politique, M. Dièye déclare que son ambition est d'atteindre le sommet de la scène politique nationale. C'est dans cette optique qu’il trouve révélatrice sa première mandature.« Aussi, pour moi, ce serait une grosse surprise si je ne suis pas réélu à la tête du conseil municipal de Saint-Louis. Ce serait même un cataclysme ».
En outre, le maire sortant de Saint-Louis a rappelé qu'il y a des centaines de communes au Sénégal et qu'aucune d'entre elles n'a connu un développement aussi fulgurant que le sien, les cinq dernières années, et « si l’on cite un maire qui a plus réussi dans sa gestion que moi, je suis prêt à rendre le tablier ».
Argumentant ses propos, Cheikh Bamba Dièye a dit qu'il a hérité d'une commune qui avait des dettes de 600 millions de FCfa. A ce jour, il laisse un bilan de 25 millards de FCfa d'investissement. En 2009, le parc de la mairie n'était composé que de 2 vieux véhicules, aujourd'hui, il en compte plus d'une cinquantaine.
D'un autre côté, le maire sortant a fait état de la réalisation de 68 logements pour ceux qui sont affectés par les changements climatiques.
Et ces maisons, d'une valeur de 15 millions de FCfa, sont rétrocédées aux bénéficiaires à 3,5 millions de FCfa payables sur 5 ans. « La mairie s'est investie aussi dans la construction d'un centre de transformation pour les femmes dans le domaine de la pêche d'un coût de 300 millions de FCfa. Nous avons construit les murs des cimetières. Nous avons investi plus de 400 millions de FCfa pour l'assainissement de Balacoss et les Hlm et envisageons d'investir 2 milliards de FCfa pour l'assainissement de Guet-Ndar ».
La maison de Lisle a été remise pour plus de 400 millions de FCfa, a dit M. Dièye qui soutient, par ailleurs, que l’institution municipale a déjà attaqué les travaux de réhabilitation de Rogniat Sud pour 400 millions de FCfa.
« Par ailleurs, nous avons pu réhabiliter la mairie de sorte à en faire le plus bel immeuble municipal de tout le Sénégal, doté d'un équipement de dernier cri », a dit le maire.
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