Komlan Robert et Kpondéou René, tous deux de nationalité béninoise et d’autres chasseurs, se sont introduits sur le territoire togolais pour chasser illicitement les hippopotames, espèces protégées, qui peuplent le fleuve Mono.
Ce sont les nombreux coups de fusils pour tuer le jeune hippopotame qui ont alerté le monde des éco gardes qui sont arrivés à mettre la main sur les deux braconniers. Les responsables de l’Association pour la Conservation et la Valorisation des Marres aux Hippopotames (ACVM) ont jugé bon de remettre ces deux hommes aux agents de la gendarmerie nationale, détachement du canton de Tométy-Kondji.
Les gendarmes, les conservateurs, les forestiers de Yoto et EAGLE-Togo, une organisation qui s’active dans l’appui et l’application de la loi sur la faune et la flore, ont soutenu l’ACVM afin que les interpelés et leurs co-auteurs subissent la rigueur de la loi.
«Dans notre localité, nous avons compris que ce parc animalier est un atout pour notre communauté. C’est pour cela que des volontaires se sont associés pour surveiller nuit et jour le parc en collaboration avec les conservateurs» a expliqué, Kokouda KPOKPO, président de l’ACVM.
La chasse illicite des hippopotames et le port d’arme à feu sont des indices graves et concordantes qui motivent l’inculpation des deux présumés braconniers.
Les dents d’hippopotames sont très demandées pour leur ivoire, alimentant ainsi le braconnage en Afrique, et le trafic vers l’Asie. Le rapport du CITES indique que c’est du fait de la disparition progressive de son habitat, de sa chasse pour la viande ou encore du braconnage pour ses dents que l’hippopotame est classé comme vulnérable, et apparait ainsi sur la Liste Rouge des espèces menacées.
Les hippopotames sont intégralement protégés au Togo. La détention, la circulation et la vente de trophées d’hippopotames, sont punies par les articles 788 et 789 du nouveau Code pénal du Togo. «Est puni d'une amende de cent mille (100.000) à deux millions (2.000.000) de francs CFA et d'une peine d'emprisonnement d'un (01) à six (06) mois ou de l'une de ces deux peines, quiconque a chassé à l'intérieur des aires protégées. », article 788 du nouveau Code pénal et l’article 789 d’ajouter : «la chasse avec des moyens et armes de chasse prohibés, la chasse sans permis ou hors de la période autorisée dans les zones non interdites, la chasse de nuit et l'abattage de femelle suitée, sont punies d'une peine d'emprisonnement d'un (01) à six (06) mois et d'une amende de cent mille (100.000) à cinq cent mille (500.000) francs CFA ou de l'une de ces deux peines, sans préjudice de la confiscation des produits, engins et armes de chasse.»
Rappelons que le projet Reserve de Biosphère Transfrontière du Mono (RBTM) qui a pour objectif de permettre la reconnaissance de cette réserve, a démarré en 2014 et permis la restauration de l’habitat des dites espèces menacées de disparition dans le monde.
Le braconnage met en péril les écosystèmes et la survie des personnes qui en dépendent, et a également un impact non négligeable sur l’économie du tourisme en Afrique. Le trafic de la faune est un problème de conservation, un problème économique, un problème de sécurité et un problème de santé.
Ce sont les nombreux coups de fusils pour tuer le jeune hippopotame qui ont alerté le monde des éco gardes qui sont arrivés à mettre la main sur les deux braconniers. Les responsables de l’Association pour la Conservation et la Valorisation des Marres aux Hippopotames (ACVM) ont jugé bon de remettre ces deux hommes aux agents de la gendarmerie nationale, détachement du canton de Tométy-Kondji.
Les gendarmes, les conservateurs, les forestiers de Yoto et EAGLE-Togo, une organisation qui s’active dans l’appui et l’application de la loi sur la faune et la flore, ont soutenu l’ACVM afin que les interpelés et leurs co-auteurs subissent la rigueur de la loi.
«Dans notre localité, nous avons compris que ce parc animalier est un atout pour notre communauté. C’est pour cela que des volontaires se sont associés pour surveiller nuit et jour le parc en collaboration avec les conservateurs» a expliqué, Kokouda KPOKPO, président de l’ACVM.
La chasse illicite des hippopotames et le port d’arme à feu sont des indices graves et concordantes qui motivent l’inculpation des deux présumés braconniers.
Les dents d’hippopotames sont très demandées pour leur ivoire, alimentant ainsi le braconnage en Afrique, et le trafic vers l’Asie. Le rapport du CITES indique que c’est du fait de la disparition progressive de son habitat, de sa chasse pour la viande ou encore du braconnage pour ses dents que l’hippopotame est classé comme vulnérable, et apparait ainsi sur la Liste Rouge des espèces menacées.
Les hippopotames sont intégralement protégés au Togo. La détention, la circulation et la vente de trophées d’hippopotames, sont punies par les articles 788 et 789 du nouveau Code pénal du Togo. «Est puni d'une amende de cent mille (100.000) à deux millions (2.000.000) de francs CFA et d'une peine d'emprisonnement d'un (01) à six (06) mois ou de l'une de ces deux peines, quiconque a chassé à l'intérieur des aires protégées. », article 788 du nouveau Code pénal et l’article 789 d’ajouter : «la chasse avec des moyens et armes de chasse prohibés, la chasse sans permis ou hors de la période autorisée dans les zones non interdites, la chasse de nuit et l'abattage de femelle suitée, sont punies d'une peine d'emprisonnement d'un (01) à six (06) mois et d'une amende de cent mille (100.000) à cinq cent mille (500.000) francs CFA ou de l'une de ces deux peines, sans préjudice de la confiscation des produits, engins et armes de chasse.»
Rappelons que le projet Reserve de Biosphère Transfrontière du Mono (RBTM) qui a pour objectif de permettre la reconnaissance de cette réserve, a démarré en 2014 et permis la restauration de l’habitat des dites espèces menacées de disparition dans le monde.
Le braconnage met en péril les écosystèmes et la survie des personnes qui en dépendent, et a également un impact non négligeable sur l’économie du tourisme en Afrique. Le trafic de la faune est un problème de conservation, un problème économique, un problème de sécurité et un problème de santé.